Mes frères et sœurs, c’est de cet endroit que le Seigneur, le Christ lui-même, bénit toujours votre cité, bénit Paris et la France. Pour exprimer, pour vivre ensemble ce moment solennel, je vais vous offrir maintenant la liturgie d’une bénédiction papale.
Je vous profondément reconnaissant pour ce moment que vous avez passé unis dans la prière avec le pape et je répète à vous tous que je reste lié d’une manière toute spéciale à vous tous, à Paris, à la France, à l’Église dans votre pays. Et je recommande à vos prières,spécialement ici dans ce sanctuaire privilégié, l’Église, le monde. Et maintenant recevez la bénédiction.
C’est une bénédiction de vous tous, et de Paris entier.
C’est en ces termes que le pape Jean-Paul II s’est exprimé, d’une manière improvisée, en sortant de la basilique du Sacré Cœur de Montmartre, où il s’était rendu le 1er juin 1980, après la réunion mémorable avec les jeunes au Parc des Princes. Avant de quitter le stade, il avait déclaré aux jeunes : « Il est minuit et on m’attend à 11h à Montmartre. Alors qu’est-ce que les gens vont dire ? Ils vont dire : les jeunes ont dévoré le pape ! »