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christianisme - Page 24

  • Les conséquences de nos actes

    Homme, si le Paradis n’est pas d’abord en toi, tu n’y entreras jamais. Dieu n’apprécie point le bien que tu fais, mais la façon dont tu le fais, il ne regarde pas le fruit mais seulement le noyau et la racine.

    Angelus Silesius, Le voyageur chérubinique.

  • Ne faire qu'un avec Jésus par l'Eucharistie

    Jésus ne dit pas : « Vous êtes la vigne », mais : « Je suis la vigne ; vous les sarments » (Jean 15, 5). Ce qui signifie : « De même que les sarments sont liés à la vigne, ainsi vous m’appartenez ! Mais, en m’appartenant, vous appartenez aussi les uns aux autres. » Et cette appartenance l’un à l’autre n’est pas une quelconque relation idéale, imaginaire, symbolique, mais – je voudrais presque dire – une appartenance à Jésus-Christ dans un sens biologique, pleinement vital. (…) « Je suis la vraie vigne », signifie cependant en réalité : « Je suis vous et vous êtes moi », une identification inouïe du Seigneur avec nous, avec son Église.


    Benoît XVI, Homélie au stade olympique de Berlin, 22 septembre 2011.

  • Le retour du paganisme

    Seigneur, si le monde est séduit par tant de prodiges, s’il connaît aujourd’hui un tel retour offensif du paganisme, c’est que nous avons laissé s’affadir le sel de votre doctrine. Seigneur, aujourd’hui comme hier et comme en tout temps, il n’est de salut qu’en Vous – et qui sommes-nous pour oser discuter ou réviser vos enseignements ? Seigneur, gardez-nous d’une telle tromperie et rendez-nous, s’il en est besoin, non seulement une foi soumise, mais l’estime ardente et concrète de votre Évangile !

    H. de Lubac, Le drame de l’humanisme athée, Paris, Spes, 1959, p. 132.

  • Le monde ne nous fait pas peur

    Rien de tout cela [la situation du milieu ambiant] ne saurait nous nuire, si nous avons notre intérêtvraiment à cœur. Abraham avait un père idolâtre, mais il n’imita pas son impiété ; Ézéchias était fils de l’exécrable roi Achaz, et cela ne l’empêcha pas de devenir l’ami de Dieu ; Joseph, en pleine Égypte de son temps, ceignit lacouronne de chasteté. Les trois jeunes Hébreux de Babylone, au milieu de la cour et des tables sybaritiques, pratiquèrent la plus haute philosophie ; Moïse de même en Égypte, et Paul dans le monde entier. aucun de ceux-ci n’y trouva un obstacle à la vertu. À la vue de ces exemples, repoussons tous les vains prétextes et excuses, et affrontons généreusement les fatigues et les sueuers de la vertu. Par là nous obligerons Dieu à nous aimer davnatage, et à nous soutenir de sa grâce, afin d’acquérir les couronnes éternelles.

    Saint Jean Chrysostome, In Matthæum homiliæ 8, 4

  • La force de la foi

    Dans la lumière de la foi, je deviens plus forte, plus constante et persévérante. Dans la lumière de la foi, je trouve l’espérance que vous ne me laisserez pas défaillir sur le chemin ; c’est aussi cette lumière qui m’enseigne la voie par où je dois passer, sans cette lumière je marcherais dans les ténèbres ; et voilà pourquoi je vous ai demandé, Père éternel, de m’éclairer de la lumière de la très sainte foi. Oui, cette lumière est vraiment océan, où l’âme trouve sa nourriture, jusqu’à ce qu’elle se perde tout entière en vous, ô océan de paix, Trinité éternelle. L’eau de cet océan n’est point troublée, aussi n’inspire-t-elle pas de crainte, et donne-t-elle au contraire la connaissance de la vérité. Cette eau, d’absolue pureté, laisse entrevoir les mystères de ses profondeurs, de là vient que là où surabonde la lumière de votre foi, l’âme a comme des clartés sur ce qu’elle croit.

    Bx Raymond de Capoue, Vie de sainte Catherine de Sienne, Paris, 2000, p. 356.

  • Annoncer l'Evangile

    Caritas Christi urget nos (2 Corinthiens 5, 14) : c’est l’amour du Christ qui remplit nos cœurs et nous pousse à évangéliser. Aujourd’hui comme alors, il nous envoie par les routes du monde pour proclamer son Évangile à tous les peuples de la terre (cf. Matthieu 28, 19). Par son amour, Jésus-Christ attire à lui les hommes de toutes générations : en tous temps il convoque l’Église lui confiant l’annonce de l’Évangile, avec un mandat qui est toujours nouveau. C’est pourquoi aujourd’hui aussi un engagement ecclésial plus convaincu en faveur d’une nouvelle évangélisation pour redécouvrir la joie de croire et retrouver l’enthousiasme de communiquer la foi est nécessaire. L’engagement missionnaire des croyants, qui ne peut jamais manquer, puise force et vigueur dans la redécouverte quotidienne de son amour. En effet, la foi grandit quand elle est vécue comme expérience d’un amour reçu et quand elle est communiquée comme expérience de grâce et de joie. Elle rend fécond, parce qu’elle élargit le cœur dans l’espérance et permet d’offrir un témoignage capable d’engendrer : en effet elle ouvre le cœur et l’esprit de tous ceux qui écoutent à accueillir l’invitation du Seigneur à adhérer à sa Parole pour devenir ses disciples. Les croyants, atteste saint Augustin, « se fortifient en croyant.

    Benoît XVI, lettre apostolique La Porte de la foi, n° 7.

  • La foi et le monde actuel

    L’homme contemporain connaît beaucoup de choses sur les structures et les mécanismes qui conditionnent les processus de sa vie et de son activité. Il a poussé son regard investigateur jusqu’aux secrets les plus cachés du micro et du macrocosme. Et toutefois il ignore souvent la réponse aux interrogations suprêmes qui concernent le sens ultime des choses et de son existence même. Il demeure pour lui-même et pour les autres une incompréhensible énigme. La foi seule possède la réponse pleinement satisfaisante, capable d’apaiser l’obsession de l’intelligence et de réconforter ce besoin de certitude qui tourmente l’esprit de toute personne qui réfléchit sur sa propre destinée.

    Jean-Paul II, Homélie pour les séminaristes de la Toscane, 26 janvier 1982, n° 2.

  • Vie de foi

    « Nous ne pouvons accepter que le sel devienne insipide et que la lumière soit tenue cachée (cf. Matthieu 5, 13-16). Comme la Samaritaine, l’homme d’aujourd’hui peut aussi sentir de nouveau le besoin de se rendre au puits pour écouter Jésus qui invite à croire en lui et à puiser à sa source, jaillissante d’eau vive (cf. Jean 4, 14). Nous devons retrouver le goût de nous nourrir de la Parole de Dieu, transmise par l’Église de façon fidèle, et du Pain de la vie, offerts en soutien de tous ceux qui sont ses disciples (cf. Jean 6, 51). L’enseignement de Jésus, en effet, résonne encore de nos jours avec la même force : « Travaillez non pour la nourriture qui se perd, mais pour la nourriture qui demeure en vie éternelle » (Jean 6, 27). L’interrogation posée par tous ceux qui l’écoutaient est la même aussi pour nous aujourd’hui : « Que devons-nous faire pour travailler aux œuvres de Dieu ? » (Jean 6, 28). Nous connaissons la réponse de Jésus : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyiez en celui qui l’a envoyé » (Jean 6, 29). Croire en Jésus Christ est donc le chemin pour pouvoir atteindre de façon définitive le salut.

    Benoît XVI, lettre apostolique La Porte de la foi, n° 3

  • La fausse humilité

    Il peut très bien arriver que ce sentiment si profond de votre misère soit parfois un acte d’humilité, une vertu véritable ; mais parfois aussi ce peut être une très grave tentation. (…) L’humilité, si grande qu’elle soit, n’inquiète pas, ne trouble pas, n’agite pas l’âme, mais elle est accompagnée de paix, de joie et de repos. (…) Elle ne trouble ni n’étreint l’âme d’aucune angoisse ; elle la dilate, au contraire, et la rend plus apte au service de Dieu. Il n’en est pas ainsi de l’autre peine. Elle trouble tout, elle agite tout ; elle bouleverse complètement l’âme ; elle est remplie d’amertume.

    Sainte Thérèse d’Avila, Le Chemin de la perfection 41.

  • L'amour de Dieu

    Nous avons deux principaux exercices de notre amour envers Dieu, l’un effectif et l’autre affectif. Par celui-là, nous affectionnons Dieu et ce qu’il affectionne ; par celui-ci, nous servons Dieu et faisons ce qu’il nous ordonne.


    Saint François de Sales, Traité de l’Amour de Dieu, l. 6, chap. 1