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christianisme - Page 20

  • L’exemple des chrétiens

    Dans son chef-d’œuvre Fabiola le cardinal Wiseman met en relief ce que l’exemple des premiers chrétiens avait de puissant sur les âmes païennes les plus prévenues contre la nouvelle religion. Nous assistons dans ce récit à la marche progressive et presque irrésistible d’une âme vers la lumière. Les nobles sentiments, les vertus modestesou héroïques que la fille de Fabius rencontre dans certaines personnes de toutes conditions et de toutes classes forcent son admiration. Mais quel changement s’opère en elle, quelle révélation pour son âme lorsqu’elle découvre successivement que tous ceux dont elle admire la charité, le dévouement, la modestie, la modération, le culte de la justice et de la chasteté appartiennent à cette secte qu’on lui a toujours représentée comme exécrable. Dès ce moment-là elle est chrétienne.

    Dom J.-B. Chautard, L’âme de tout apostolat, Paris-Lyon, 15e éd., 1937, p. 120.

  • La foi

    La foi n’est pas seulement l’adhésion de l’esprit à certaines vérités, c’est le don de tout notre être à la Vérité même, au Verbe de Dieu.

     

    Thomas Merton, Vie et sainteté, Paris, Éditions du Seuil, 1966, p. 93.

  • La justice

    La justice consiste en ce que vous fassiez d’abord ce que vous commandez aux autres, pour les y engager par votreexemple.

     

    Saint Ambroise, cité par saint Thomas d’Aquin, De Humanitate Iesu Christi Domini Nostri, a. 9.

  • La valeur de l’exemple

    On fait du bien, beaucoup moins par ce que l’on fait ou dit, que par ce que l’on est.

     

    Abbé Huvelin.

  • Priorité à la foi

    Si la foi n’est pas engendrée la première dans notre âme, aucune autre vertu, quelle qu’elle soit, ne peut y exister, même sielle en donne toutes les apparences. […] Nos vertus s’alimentent à une nourriture de vie quand ellescommencent à se nourrir des sacrements de la foi, et toutes les autres vertus ne peuvent être réellement des vertus qu’à la seule ondition d’être dûment alimentées par la Sagesse ; avant d’entreprendre ce qu’elles désirent réaliser.

     

    Saint Grégoire le Grand, Moralia 2, 46.

  • Les dons du Saint-Esprit

    [il faut qu’il y ait en l’homme] des perfections supérieures, qui le disposent à être mû divinement, et ces perfections sont appelées dons, non seulement parce qu’elles sont infuses par Dieu, mais parce que par elles l’homme devient capable de recevoir promptement l’inspiration divine. Les dons nous rendent dociles au Saint-Esprit, pour nous faire produire ces œuvres excellentes connues sous le nom de béatitudes.

     

    R. Garrigou-Lagrange, Perfection et contemplation selon S. Thomas d’Aquin et S. Jean de la Croix, St-Maximin, Éd. de La Vie Spirituelle, 1923, t. 1er, p. 341.343.

  • Prière au Saint-Esprit

    La forme traditionnelle de la demande de l’Esprit est d’invoquer le Père par le Christ notre Seigneur pour qu’Il nous donne l’Esprit Consolateur. Jésus insiste sur cette demande en son nom au moment même où Il promet le don de l’Esprit de Vérité. Mais la prière la plus simple et la plsu directe est aussi traditionelle : Viens, Esprit Saint », et chaque tradition liturgique l’a développée dans des antiennes et des hymnes : « Viens, Esprit Saint, emplis les cœurs de tes fidèles, et allume en eux le feu de ton amour. » « Roi céleste, Esprit Consolateur, Esprit de Vérité, partout présent et emplissant tout, trésor de tout bien et source de la Vie, viens, habite en nous, purifie-nous et sauves-nous, ô Toi qui es Bon » (liturgie byzantine, Tropaire des vêpres de Pentecôte).

    Catéchisme de l’Église catholique, n° 2671.

  • L’action du Saint-Esprit

    Le Saint-Esprit, vie qui donne la vie

    Qui transforme toute chose,

    Racine de toute création,

    Il ôta l’impureté de toute chose,

    Lavant les péchés, et procurant du baume aux blessures :

    Il est la vie radieuse et digne de louange,

    Eveillant et réveillant toute chose.

     

    Hildegard von Bingen.

  • La générosité de l’Esprit Saint

    De l’Esprit Saint aussi on pourrait dire : chacun en a sa part, et tous l’ont en entier, tant sa générosité est inépuisable. Dans l’expérience des Églises, il est le ferment invisible que l’on reconnaît à ses fruits, tels qu’un saint Paul nous aide à les discerner dans la vie spirituelle des chrétiens ; dans leur prière qui retrouve son sens de louange et de gratitude, enmeêm temps que son audace confiante ; dans les communautés vivantes, pleines de joie et de charité, que l’Esprit Saint suscite et transfigure ; dans l’esprit de sacrifice ; dans l’apostolat courageux et l’action fraternelle au service de la justice et de la paix. En tout, l’Esprit Saint stimule la recherche du sens de la vie, la poursuite obstinée du beau, du bien au-delà du mal ; on le reconnaît à travers l’espérance de la vie qui jaillit plus fort que la mort, et à travers cette eau jaillissante qui murmure déjà en nous : « Viens vers le Père ».

    Bx Jean-Paul II, Discours au Congrès international de Pneumatologie, 26 mars 1982, n° 4.

  • L’Esprit Saint pour tous

    Avec les yeux de la foi bien ouverts je vois David, Amos, Daniel, Pierre, Paul, Matthieu…, et je me complais à considérer le grand artiste qu’est cet Esprit Saint…, parce qu’Il remplit l’enfant joueur de cithare et le convertit en un Psalmiste ; Il remplit le pasteur de bœufs, qui se nourrissait de figues sauvages, et en fait un prophète ; Il remplit le jeune continent et le change en juge de vieillards ; Il remplit le pêcheur et le transforme en prédicateur ; Il remplit le persécuteur eu en fait le docteur des gentils ; Il remplit le publicain et en fait un évangéliste.

     

    Saint Grégoire le Grand, Super Evang. Hom. 30.