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christianisme - Page 28

  • Une vie sans prière...

     

    A moins d’un grand miracle, sans prière on en vient à tomber dans le péché mortel.

     

    Saint Alphonse-Marie de Liguori, cité par Dom Chautard, L’Âme de tout apostolat.

  • L'aide des sacrements

    A l'école de la foi, nous apprenons que le même Sauveur a voulu et disposé que les humbles et précieux sacrements de la foi soient ordinairement les moyens efficaces par lesquels passe et agit sa puissance rédemptrice. Il serait donc insensé et pas seulement présomptueux de vouloir laisser arbitrairement de côté des instruments de grâce et de salut que le Seigneur a institués et, en l'occurrence, de prétendre recevoir le pardon sans recourir au sacrement institué par le Christ précisément en vue du pardon.

    Jean-Paul II, exhortation apostolique Réconciliation et pénitence, 2 décembre 1984, n° 31.1.

  • Une prière peu efficace

     

    Sainte Gertrude demandait un jour au Sauveur : « D'où vient que ma prière est si rarement efficace ? » Jésus lui répondit : « Si je ne t'écoute pas toujours selon tes désirs, moi qui suis la Sagesse, c'est que j'ai toujours ton bien en vue. Aveuglée comme tu l'es par la faiblesse humaine, tu ne peux discerner le bien véritable. »

     

  • L'Ascension

     

    « Pourquoi vais-je à mon Père ? Parce que mon Père est plus grand que moi. Tant que vous m’avez encore sur cette terre, ce qui vous frappe c’est la supériorité de mon Père sur moi. Il faut que je me dérobe à vos regards ; il faut que cette chair mortelle que j’ai prise par amour pour vous, mortels, cesse d’être visible aux yeux des hommes ; il faut vous habituer à ne plus voir ce vêtement dont je me suis couvert par humilité ; je l’emporte cependant jusqu’au ciel, pour vous apprendre ce que vous avez-vous-mêmes à espérer.

    Saint Augustin, Sermon 264, 4.

  • L'oraison mentale

     

    L’oraison mentale n’est à mon avis autre chose qu’une relation d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec celui dont on se sait aimé. 

     

    Sainte Thérèse d’Avila, Vie 8, 5.

  • Pie XII et laShoah : a ne pas manquer

    Pie XII a été unanimement salué parle monde juif,tant pendant la guerre de 40 qu'à sa mort en1958, PieXX.Shoah.jpgcomme ayant contribué, avec l'Eglise catholique, à sauver des centaines de milliers de Juifs de l'extermination. Il a fallu la parution, en 1963, de la pièce le Vicaire, commandité et contrôlée par le K.G.B., les services secrets de la Russie soviétique, pour faire naître la suspicion sur le rôle effectif du Pontife romain alors qualifié de "pape d'Hitler" et lancer une polémique qui ne s'est pas encore éteinte.
    L'intérêt de cet ouvrage est d'apporter un éclairage scientifique sur la question de la part d'historiens et de chercheurs. Outre le professeur Chenaux, spécialiste de la période, l'on appréciera le témoignage de Me Serge Klarsefld, bien connu comme "chasseur de nazi", et peut-être plus encore celui de Gary Krup, au départ résolument anti-Pie XII et dont on saluera l'honnêteté intellectuelle, car il a compris qu'il faisait fausse route et a su rectifier en devenant un ardent défenseur de la cause de Pie XII.
    L'ouvrage est introduit par le P. Michel Viot, en tant que président de l'Association "Ecouter avec l'Eglise", qui a organisé le colloque donnant lieu au colloque dont les Actes sont ainsi publiés

  • Le Notre Père

     

    Notre père qui êtes aux cieux. Evidemment quand un homme a commencé comme ça.

    Quand il m’a dit ces trois ou quatre mots.

    Quand il a commencé par faire marcher devant lui ces trois ou quatre mots.

    Alors il peut continuer, il peut me dire ce qu’il voudra.

    Vous comprenez, moi, je suisdésarmé.

    Et mon fils le savait bien.

    Qui a tant aimé ces hommes.

     

    Ch. Péguy, Le Mystère des Saints Innocents, Paris, Gallimard, coll. La Pleïade, Œuvres poétiques complètes, p. 698.

  • L'Annonciation

     

    Au XIVe s., la fête de l'Annonciation est désormais la grande fête mariale. Mon on ne sépare pas le Fils de la Mère : c'est aussi la fête de la Conception de Jésus. C'est la célébration de l'Incarnation, et de la Maternité divine et virginale de Marie.

    Robert Pannet, Marie dans l'Église et dans le monde, Chambray-lès-Tours, C.L.D., 1987, p. 102.

  • L'Immaculée Conception de Marie

     

    Regardez une châtaigne. Lorsqu'elle est sur l'arbre, son enveloppe est garnie d'une multitude de piquants. Mais c'est à l'intérieur de son écorce que se développe la châtaigne, d'abord sous la forme d'un liquide laiteux. Elle n'a rien alors qui puisse blesser, rien d'épineux et de dangereux. Elle ne souffre pas des épines qui l'entourent. C'est dans ce milieu très doux qu'elle s'alimente et se réchauffe, qu'elle se développe selon sa nature et selon son espèce. Arrivée à l'âge adulte et brisant sa coque, elle en sort mûre sans être blessée par les aspérités et la rugosité de son écorce. Comprenez ceci : puisque Dieu a permis à la châtaigne d'être conçue, nourrie et formée sous les épines, mais à l'abri de leurs piqûres (...), ne pouvait-il pas préparer un corps humain, dont il voulait se faire un sanctuaire pour y habiter corporellement, de façon à devenir homme parfait dans l'unité de sa personne divine ? Certainement il le pouvait. Si donc il l'a voulu, il l'a fait.

    Eadmer (1964-1141).

  • Le secours de Marie

     

    « Viens au secours du peuple qui tombe et qui cherche à se relever. » L'année mariale se situe, en quelque sorte, à ce point névralgique entre al chute et le sursaut, dans la pénombre entre le moment où la tête du serpent est touchée et celui du talon de l'homme vulnérable est atteint. C'est à ce niveau-là que nous nous trouvons et que nous ne cesserons de nous trouver.

    L'année mariale entend être un défi lancé à toute conscience appelée à suivre la voie qui évite la chute, en vue d'apprendre de Marie quel en est le chemin. Ce sera pour ainsi dire un cri intense unique : « Viens au secours du peuple qui tombe ! ». L'année mar. est à mille lieu d'une dévotion sentimentale. Elle est un appel suppliant adressé à notre générosité, pour (...) nous engager sur la voie qui évitera la chute au milieu de tous les périls.

    J. Ratzinger, « Le signe de la femme », dans card. J. Ratzinger-H. U. von Balthasar, Marie, première Église, Paris-Montréal, Médiaspaul, 1998, p. 59.