UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Amour de Dieu - Page 2

  • Miséricorde divine

    L’amour du Christ est un « amour miséricordieux », un amour pénétré de la miséricorde du Père qui pardonne les péchés et les misères de ses enfants. De même l’amour d’un enfant de dieu doit être un amour miséricordieux : un amour qui veut réparer auprès de Dieu les offenses des hommes et un amour qui sait pardonner aux autres, un amour rempli de la miséricorde divine qui ne rejette pas celui qui pèche mais qui réagit aux offenses par la surabondance du don de soi.

     

     

    E. Burckhart-J. López, Vida cotidiana y santidad en la enseñanza de San Josemaría. Estudio de teología espiritual, Madrid, Rialp, 2011, vol. 1, p. 285.

  • Posséder Dieu

    Voici quelle est la première parmi toutes les choses belles et honnêtes : toujours posséder Dieu.

    Saint Grégoire de Nazianze, Epistulæ 212.

  • L'amour-souffrance

    Il n’est pas juste de dire que les pécheurs dans l’enfer soient privés de l’amour de Dieu. Mais l’amour agit de deux manières différentes : il devient souffrance dans les réprouvés et joie dans les bienheureux.

    Isaac de l’Etoile, Homel. spirit.11, 1.

  • Fi de la médiocrité

    Je ne puis pas accepter qu’il y ait rien en vous de médiocre ; je voudrais que tout fut grand éminent, parfait.

    Saint Jérôme, Lettre 22, à Paulin de Nole.

  • La puissance de l'amour

    Grande est la puissance et l’obstination de l’amour, pusqu’il conquiert et lie Dieu lui-même. Heureuse l’âme qui aime, car elle tient son Dieu prisonnier, et rendu à tout ce qu’elle désire. Il est en effet d’une nature telle que, si on le prend par amour et par le bon côté, on lui fera faire ce que l’on veut.


    Saint Jean de la Croix, Cantique spirituel B, strophe 32, 1.

  • Annoncer l'Evangile

    Caritas Christi urget nos (2 Corinthiens 5, 14) : c’est l’amour du Christ qui remplit nos cœurs et nous pousse à évangéliser. Aujourd’hui comme alors, il nous envoie par les routes du monde pour proclamer son Évangile à tous les peuples de la terre (cf. Matthieu 28, 19). Par son amour, Jésus-Christ attire à lui les hommes de toutes générations : en tous temps il convoque l’Église lui confiant l’annonce de l’Évangile, avec un mandat qui est toujours nouveau. C’est pourquoi aujourd’hui aussi un engagement ecclésial plus convaincu en faveur d’une nouvelle évangélisation pour redécouvrir la joie de croire et retrouver l’enthousiasme de communiquer la foi est nécessaire. L’engagement missionnaire des croyants, qui ne peut jamais manquer, puise force et vigueur dans la redécouverte quotidienne de son amour. En effet, la foi grandit quand elle est vécue comme expérience d’un amour reçu et quand elle est communiquée comme expérience de grâce et de joie. Elle rend fécond, parce qu’elle élargit le cœur dans l’espérance et permet d’offrir un témoignage capable d’engendrer : en effet elle ouvre le cœur et l’esprit de tous ceux qui écoutent à accueillir l’invitation du Seigneur à adhérer à sa Parole pour devenir ses disciples. Les croyants, atteste saint Augustin, « se fortifient en croyant.

    Benoît XVI, lettre apostolique La Porte de la foi, n° 7.

  • L'amour de Dieu

    Nous avons deux principaux exercices de notre amour envers Dieu, l’un effectif et l’autre affectif. Par celui-là, nous affectionnons Dieu et ce qu’il affectionne ; par celui-ci, nous servons Dieu et faisons ce qu’il nous ordonne.


    Saint François de Sales, Traité de l’Amour de Dieu, l. 6, chap. 1

  • L'amour de Dieu

    « On acquerrait de grands mérites auprès de Dieu, si on faisait pour gagner son amitié la moitié de ce que l’on fait pour obtenir celle du monde. L’amitié du monde est très funeste à ceux qui la recherchent, parce qu’elle leur fait perdre celle de Dieu, qui est bien plus précieuse. L’amitié de Dieu a pour prix le royaume du ciel, d’après Romains 5 : « La grâce de Dieu est la vie éternelle », et au 52e psaume : « Ceux qui plaisent aux hommes ont été confondus, parce que Dieu les a méprisés ». Et dans Galates 5 : « Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas le serviteur de Dieu. » Saint Jacques 4 : « Adultères, vous ne savez pas que l’amitié de ce monde est ennemie de Dieu ? Or quiconque veut être l’ami de ce siècle, devient l’ennemi de Dieu » (saint Thomas d’Aquin, In libro eruditionis principum, l. 1, cap. 11, Paris, Viviès, 1857, p. 214-215).

  • La perversité du diable

     

    «Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal». Nous nous trouvons ici au centre même de ce que l'on pourrait appeler l'«anti-Verbe», c'est-à-dire l'«anti-vérité». Ainsi se trouve faussée la vérité de l'homme, à savoir: ce qu'est l'homme et quelles sont les limites infranchissables de son être et de sa liberté. Cette «antivérité» est possible car, en même temps, est complètement «faussée» la vérité sur ce qu'est Dieu. Le Dieu Créateur est mis en suspicion, et même en accusation, dans la conscience de la créature. Pour la première fois dans l'histoire de l'homme apparaît dans sa perversité le «génie du soupçon». Il cherche à «fausser» le Bien lui-même, le Bien absolu, qui s'est justement manifesté dans l'œuvre de la création comme le Bien qui donne d'une manière ineffable, comme bonum diffusivum sui, comme Amour créateur. Qui peut pleinement «manifester le péché», c'est-à-dire cette motivation de la désobéissance originelle de l'homme, sinon celui qui seul est le Don et la source de toute largesse, sinon l'Esprit, qui «sonde les profondeurs de Dieu» et qui est l'Amour du Père et du Fils? En effet, malgré tout le témoignage de la création et de l'économie du salut qui s'y rattache, l'esprit des ténèbres(142) est capable de montrer Dieu comme un ennemi de sa créature et, avant tout, comme un ennemi de l'homme, comme une source de danger et de menace pour l'homme. Ainsi, Satan introduit dans la psychologie de l'homme le germe de l'opposition à l'égard de celui qui, «depuis l'origine», doit être considéré comme ennemi de l'homme, et non comme Père. L'homme est poussé à devenir l'adversaire de Dieu!

    Jean-Paul II, encyclique L’Esprit Saint dans la vie de l’Eglise et du monde, 18 mai 1986, nos 37-38.

  • L'amour de Dieu même en enfer

     

    Il n’est pas juste de dire que les pécheurs dans l’enfer soient privés de l’amour de Dieu. Mais l’amour agit de deux manières différentes : il devient souffrance dans les réprouvés et joie dans les bienheureux.

    Isaac de l’Etoile, Homel. spirit.11, 1.