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  • La valeur de l'exemple

    Un païen n'est pas tellement attiré par la résurrection d'un mort que par la contemplation d'un homme vertueux. En présence d'un miracle, il sera surpris, mais l'exemplarité d'un chrétien lui sera plus profitable. Le prodige se produit et passe, mais la vie chrétienne demeure, édifie continuellement et fait croître l'âme. Continuons donc de lutter, pour les gagner tous.

    Saint Jean Chrysostome, Commentaire à l'Évangile de saint Matthieu 43, 5.

     

  • Dignité de la femme

     

    La reconnaissance franche et nette de la dignité personnelle de la femme constitue le premier pas à faire pour promouvoir sa pleine participation tant à la vie de l'Église qu'à la vie sociale et publique.

    Jean-Paul II, exhortation apostolique sur La vocation et la mission des fidèles laïcs dans l'Église et dans le monde, 30 décembre 1988, n° 49.

     

  • L'enterrement

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    En France, la courtoisie exige qu'on mette une cravate noire pour assister à un enterrement, mais pas qu'on se retienne de bavarder pendant la cérémonie.

     

    Gilbert Cesbron, « Le Calepin de l'Anglais », Ce siècle appelle au secours.

     

  • Les attaques contre l'Eglise

    S'il vous arrive d'entendre des mots ou des cris offensants pour l'Église, montrez avec humanité et charité à ces êtres dépourvus d'amour que l'on ne peut maltraiter une telle Mère. On l'attaque actuellement avec impunité parce que son royaume, qui est celui de son Maître et Fondateur, n'est pas de ce monde. Tant que le blé gémit parmi la paille, tant que les épis soupirent parmi l'ivraie, tant que les vases de miséricorde se lamentent parmi ceux de la colère, tant que le lys pleure parmi les épines, il ne manquera pas d'ennemis pour dire : regardez, le jour arrive où les chrétiens disparaîtront et n'existeront plus... Mais ils disent cela et ils meurent irrémédiablement. Et l'Église subsiste (saint Augustin, Enarrationes in psal. 70, 2, 12).


    Saint Josémaria, Aimer l'Eglise.

  • La justice ne suffit pas

    Soyez bien convaincus que vous ne résoudrez jamais les grands problèmes de l'humanité en partant uniquement de la justice. Quand on rend purement et simplement la justice, il ne faut pas s'étonner que les gens se sentent meurtris : la dignité de l'homme, qui est fils de Dieu, requiert bien davantage. La charité est une partie inhérente de la justice et doit l'accompagner. Elle adoucit tout, elle divinise tout : Dieu est amour (1 Jean 4, 16). Nous devons toujours agir par Amour de Dieu, Amour qui rend plus facile l'amour de notre prochain, et qui purifie et élève les amours terrestres.


    Saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 172.

     

  • La liberté de conscience

    Le Concile Vatican II répond à ceux qui ont le souci de protéger la liberté de conscience : « La personne humaine a droit à la liberté religieuse. (...) Tous les hommes doivent être soustraits à toute contrainte de la part tant des individus que des groupes sociaux et de quelque pouvoir humain que ce soit, de telle sorte qu'en matière religieuse nul ne soit forcé d'agir contre sa conscience ni empêché d'agir, dans de justes limites, selon sa conscience, en privé comme en public, seul ou associé à d'autres. »


    Concile Vatican II, déclaration Dignitatis humanæ, n° 2.

     

  • Refuser le Christ

    Peut-on refuser le Christ et tout ce qu'il a apporté dans l'histoire de l'homme ? Certainement oui. L'homme est libre. L'homme peut dire à Dieu : non. L'homme peut dire au Christ : non. Mais demeure la question fondamentale : est-il permis de le faire, et au nom de quoi est-ce permis ?


    Jean-Paul II, encyclique Dives in misericordia, 30 novembre 1980, n° 7.

     

  • La famille, éducatrice de la paix

    La famille naturelle, fondée sur le mariage entre un homme et une femme, est « le berceau de la vie et de l'amour » et « la première et irremplaçable éducatrice à la paix ». C'est précisément pour cette raison que la famille est « la principale « agence » de paix » et « la négation ou même la restriction des droits de la famille, obscurcissant la vérité sur l'homme, menacent les fondements de la paix eux-mêmes ». Étant donné que l'humanité est une « grande famille », si elle veut vivre en paix, elle ne peut que s'inspirer de ces valeurs sur lesquelles se fonde et repose la communauté familiale.


    Benoît XVI, Message pour la Journée mondiale de la paix, 1er janvier 2008.

     

  • Le ciel

    Interprétant l'invocation de la Prière du Seigneur : « Notre Père qui est aux cieux », (saint Augustin) se demande : quel est ce ciel ? Où est-il ce ciel ? Et suit une réponse étonnante : « ... qui est aux cieux - cela signifie : dans les saints et dans les justes. En effet, les cieux sont les corps les plus élevés de l'univers, mais, étant cependant des corps, qui ne peuvent exister sinon en un lieu. Si toutefois on croit que le lieu de Dieu est dans les cieux comme dans les parties les plus hautes du monde, alors les oiseaux seraient plus heureux que nous, parce qu'ils vivraient plus près de Dieu. Mais il n'est pas écrit : « Le Seigneur est proche de ceux qui habitent sur les hauteurs ou sur les montagnes », mais plutôt : « Le Seigneur est proche du cœur brisé » (Psaume 34 [33], 19), expression qui se réfère à l'humilité. Comme le pécheur est appelé « terre », ainsi, à l'inverse, le juste peut être appelé « ciel » (Serm. in monte II 5, 17). Le ciel n'appartient pas à la géographie de l'espace, mais à la géographie du cœur. Et le cœur de Dieu, dans cette Nuit très sainte, s'est penché jusque dans l'étable : l'humilité de Dieu est le ciel. Et si nous entrons dans cette humilité, alors, nous toucherons le ciel. Alors, la terre deviendra aussi nouvelle. Avec l'humilité des bergers, mettons-nous en route, en cette Nuit très sainte, vers l'Enfant dans l'étable ! Touchons l'humilité de Dieu, le cœur de Dieu ! Alors, sa joie nous touchera et elle rendra le monde plus lumineux.


    Benoît XVI, Homélie, 25 décembre 2007.

     

  • Le péché est stérile

    Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit,

    Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit.


    Phèdre, acte IV, scène VI, vers 1291-1292.