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  • 19 mai : la vraie joie

    En Jésus la joie prend toute sa force dans l'élan vers le Père. Il en est ainsi pour les808316940.jpg joies provoquées et soutenues par l'Esprit Saint dans la vie des hommes : leur force vitale secrète les oriente dans le sens d'un amour rempli de gratitude envers le Père. Chaque vraie joie a le Père comme fin ultime.

     

    Jean-Paul II, Audience générale, 19 juin 1991, n° 5.


  • 18 mai : le malheur

    212591867.jpgIl n'y a qu'un malheur, c'est de n'être pas des saints.

     

    Léon Bloy.

     

     

  • 17 mai : la priere

    Pour moi, la prière, c'est un élan du cœur, c'est un simple regard jeté vers le Ciel,401919902.jpg

    c'est un cri de reconnaissance et d'amour au sein de l'épreuve

    comme au sein de la joie ;

    enfin c'est quelque chose de grand, de surnaturel, qui me dilate l'âme et m'unit à Jésus.

     

    Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, Manuscrits autobiographiques.



  • 16 mai : inculturation de la foi

    468033738.jpgOn dit volontiers aujourd'hui que la synthèse (de la foi) avec la culture de la Grèce a été une première inculturation, réalisée dans l'Église antique, qu'on ne devrait pas imposer aux autres cultures. Ce serait leur droit de contourner cette inculturation pour revenir au simple message du Nouveau Testament, afin de l'inculturer à nouveau daans leurs espaces. Cette thèse n'est pas simplement fausse, elle est exagérée et inexacte. Car le Nouveau Testament est écrit en grec et porte en lui-même la rencontre avec l'esprit grec qui avait mûri auparavant dans la formation de l'Ancien Testament. Bien sûr, il y a des couches dans le devenir de l'Église antique qui ne doivent pas entrer dans toutes les cultures. Mais les choix fondamentaux, qui concernent le lien de la foi avec la quête de la raison humaine, appartiennent à cette foi elle-même et sont adaptés à son développement.

    Benoît XVI, Discours à l'Université de Ratisbonne, 12 septembre 2006.


  • 15 mai : la force de la foi

    658223608.jpgVoici ce qui nous différence d'avec ceux qui ne connaissent pas Dieu :

    eux, dans l'adversité, ils se plaigent et critiquent ;

    nous, l'adversité ne nous écarte ni de la vertu ni de la vraie foi.

    Au contraire, celles-ci se renforcent dans la douleur.

     

    Saint Cyprien, De mortalitate13.

     

     

  • 14 mai : la foi

    1842361379.jpgLa foi est un fruit de l'âme, non du corps. Donc si l'on veut amener quelqu'un à la foi, on doit user de la faculté de bien parler et de penser correctement, non de la contrainte et de la menace. Pour convaincre une âme raisonnable, on n'a besoin ni de son bras, ni d'un fouet pour frapper, ni d'aucun autre moyen avec lequel menacer quelqu'un de mort.

     

    Michel II Paléologue, cité par Benoît XVI, Discours à l'Université de Ratisbonne, 12 septembre 2006.

     

     

  • 13 mai : l'amour fraternel

    Il n'est pas de signe ni de marque qui distingue mieux le chrétien que le soin qu'il a de ses frères et son zèle pour le salut des âmes.

     

    Saint Jean Chrysostome, Homélie6, 3.


  • 12 mai : Dieu est Pere

    Dieu, qui s’occupe de nous comme un Père très aimant, nous considère dans sa miséricorde (Ps 24, 7) : une miséricorde douce(Ps108, 21), belle comme une image de pluie(Si 35, 26),

    Jésus résume et définit toute cette histoire de la miséricorde divine: bienheureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde(Mt 5, 7). En une autre occasion, Il dit: soyez miséricordieux, comme votre Père céleste est miséricordieux(Lc 6, 36). Bien des scènes de l'Évangile restent gravées dans notre mémoire: la clémence à l’égard de la femme adultère; la parabole du fils prodigue; celles de la brebis perdue et du débiteur pardonné; la résurrection du fils de la veuve de Naïm (Lc 7, 11-17). Que de motifs de justice pour expliquer ce grand prodige. Le fils unique de cette pauvre veuve est mort, lui qui donnait un sens à sa vie, lui qui pouvait l’aider dans sa vieillesse. Cependant le Christ ne fait pas de miracles par justice mais par compassion, parce que, intérieurement, Il s’émeut devant la douleur humaine.

    Quel sentiment de sécurité doit produire en nous la compassion du Seigneur! Il m’appellera et je l’entendrai, car je suis miséricordieux(Ex 22-27) Cette invitation, cette promesse, Il n’y faillira pas. Approchons-nous donc avec confiance du trône de grâces pour recevoir la miséricorde et la grâce en temps opportun(He 4, 16). Les ennemis de notre sanctification ne pourront rien, parce que la miséricorde de Dieu nous préserve. Et si, par notre faute, et par faiblesse, nous tombons, le Seigneur viendra à notre secours et nous relèvera. Tu as appris à éviter la négligence, à éloigner de toi l’arrogance, à acquérir la piété, à ne pas être prisonnier des affaires du monde, à ne pas préférer le périssable à l’éternel. Mais, puisque la faiblesse humaine empêche tes pas d’êtres fermes dans ce monde au sol glissant, le bon médecin t’a indique aussi les remèdes contre l’égarement, et le juge miséricordieux ne t’a pas refusé l’espérance du pardon(Saint Ambroise, Expositio Evangelii secundum Lucam, 7, (PL 15, 1540) ».

    Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 7.


  • 11 mai : le Saint-Esprit

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    L'Esprit Saint, qui est l'unique Esprit du Père et du Fils, produit en ceux auxquels il a donné la grâce de l'adoption divine ce qu'il a produit chez ceux qui avaient reçu ce même Esprit Saint, comme nous le voyons dans les Actes des Apôtres : « La multitude de ceux qui avaient adhéré à la foi avait un seul cœur et une seule âme. » C'est le Saint-Esprit qui avait réalisé cette unité, lui qui est l'unique Esprit du Père et du Fils, et qui est un seul Dieu avec le Père et le Fils.

    Saint Fulgence de Ruspe, Lettre à Monime.


  • 10 mai : Marie dolente

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    Cantiques à la Vierge Marie (9)


    Les ténèbres bientôt vont recouvrir la terre.

    À ce même moment s’ouvriront les enfers.

    Les sectateurs du Mal se croient victorieux

    Tandis que les premiers élus entrent aux cieux.


    Marie assiste à la double situation.

    Dont l'une est due à sa participation

    À la Rédemption, fruit de la Passion

    Et comme Mère, à sa tendre compassion.


    Aucun cœur ne pouvait tant souffrir sans mourir

    Parce que lui seul sait nous aimer sans restriction.

    Il persiste à vibrer en déréliction.

    Voyant son Fils vainqueur, elle arrive à sourire.


    Mater Dolorosa stabat. Vierge dolente,

    La tête appuyée sur la Croix sanguinolente,

    Elle n’a cure de l’affluence insolente,

    C’est l’ultime secours, à tout jamais aimante.


    « Mère, voici ton fils. » — Ô parole poignante

    Qui perce votre cœur : c’est le glaive prédit !

    Siméon vous en fit une tâche astreignante.

    Empli de l’Esprit, il formula cet édit.


    « Voici ta Mère. » Mot à résonance étrange.

    Jésus y a mis une inflexion unique.

    Le verdict rendu par Pilate, bien qu'inique,

    Dans le giron de la Genitrixil nous range.