L'ingratitude est un vent brûlant qui tarit la source de la piété, qui dessèche la rosée de la miséricorde et qui arrête le courant des grâces.
Saint BERNARD.
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L'ingratitude est un vent brûlant qui tarit la source de la piété, qui dessèche la rosée de la miséricorde et qui arrête le courant des grâces.
Saint BERNARD.
Étends ta charité au monde entier si tu veux vraiment aimer le Christ ; car les membres du Christ sont partout sur la terre. Si tu n'aimes qu'une partie du Corps, tu es séparé du Corps ; si tu en es séparé, tu n'es pas dans le Corps ; si tu n'es pas dans le Corps, tu ne reçois pas l'influence vitale de la Tête.
Saint Augustin, <em>In Epistolam Ioannis ad Parthos tractatus</em> 10, 8.
16 février 1932 : Je suis assez enrhumé depuis quelques jours, et cela a permis à mon manque de générosité envers mon Dieu de se manifester par un relâchement dans ma prière et dans les mille petites choses qu'un enfant, et qui plus est un enfant-âne, peut chaque jour offrir à son Maître. Je m'en étais déjà aperçu et je voyais bien que je remettais à plus tard certaines résolutions d'accorder plus d'intérêt et de temps à mes pratiques de piété, mais je me rassurais en me disant : plus tard, quand tu iras mieux, lorsque la situation financière des tiens s'arrangera... alors ! - Et aujourd'hui, après avoir distribué la sainte communion aux religieuses, avant la sainte Messe, j'ai dit à Jésus ce que je lui dis tant et tan de fois, jour et nuit : (...) "Je t'aime plus que celles-ci." Immédiatement, et sans bruit de paroles, j'ai entendu : "Les œuvres sont amour, et non les beaux discours." Sur-le-champ, j'ai nettement perçu mon grand manque de générosité, et j'ai repensé à de nombreux détails, insoupçonnés, auxquels je n'avais pas donné d'importance, qui m'ont fait vivement comprendre mon manque de générosité. Jésus ! Aide-moi et que ton petit âne soit vraiment généreux. Des œuvres ! des œuvres !
Saint Josémaria, <em>Cahiers</em>, n° 606, 16 février 1932, cité par A. Vazquez de Prada, <em>Le fondateur de l'Opus Dei. Vie de Josémaria Escriva</em>, vol. I, Paris-Montréal, 2001, p. 414.
Chaque fois que nous célébrons la Sainte Messe, nous disons, en baisnt l'Évangile : <em>Per evangelica dicta deleantur nostra delicta</em> ; que les paroles de l'Évangile effacent nos péchés. Les paroles de l'Évangile sont "un médicament pour la faiblesse de notre âme", comme dit saint Jean Chrysostome (<em>In Lazarum homiliae</em> 3, 1), "repas salutaire", comme l'écrit saint Augustin (<em>In Ioannis Evangelium tractatus</em> 7, 24), "aliment du matin et du soir", comme rappelle saint Basile le Grand (<em>In Hexameron</em> 8, 8).
J. Ablewicz, <em>Vous serez mes témoins</em>, Paris, 1990, p. 76.
La sainte Mère Thérèse reconnaît, au chapitre 2 des <em>Fondations</em>, qu'une manifestation de la Toute-Puissance divine est de donner de l'audace à des personnes faibles pour qu'elles réussissent de grandes choses à son service. Je souscris à l'audace et à la faiblesse... 2 octobre 1928 - 14 février 1930. (dates de fondation de l'Opus Dei)
Cité par F. Gondrand, <em>Au pas de Dieu. Josémaria Escriva de Balaguer fondateur de l'Opus Dei</em>, Paris, 1982, p. 69.
Le sacrement le plus vénérable est la très sainte Eucharistie dans laquelle le Christ Seigneur lui-même est contenu, offert et reçu, et par laquelle l'Église vit et agit continuellement. Le sacrifice eucharistique, mémorial de la mort et de la résurrection du Seigneur, dans lequel le Sacrifice de la croix est perpétué au long des siècles, est le sommet et la source de tout le culte et de toute la vie chrétienne, par lequel est signifiée et réalisée l'unité du peuple de Dieu et s'achève la construction du Corps du Christ. En effet, les autres sacrements et toutes les œuvres d'apostolat de l'Église sont étroitement liés à la très sainte Eucharistie et y sont ordonnés.
Code de droit canonique, canon 897.
La prière doit accompagner la lecture de la Sainte Écriture pour que s'établisse un dialogue entre Dieu et l'homme, car "c'est à lui que nous nous adressons quand nous prions, c'est lui que nous écoutons quand nous lisons les oracles divins" (saint Ambroise, </em>De officiis ministrorum</em> 1, 20, 88).
Concile Vatican II, constitution dogmatique sur la Révélation <em>Dei Verbum</em>, n° 25.
Que notre cœur soit la bibliothèque du Christ.
Saint Jérôme, <em>Epistolae</em> 60, 10.
Dans notre monde, tout doit servir, c'est-à-dire être moyen. Il faut que l'art et tout ce qui était "inutile", "gratuit" se plie à la nécessité de l'"utilité". Ce qui ne sert pas à quelque chose doit être éliminé, rejeté. En ce qui concerne les hommes, c'est exactement la même décision. C'est ce qui explique la pratique de l'euthanasie dans l'État national-socialiste, pour les vieillards et les incurables. Celui qui ne sert à rien pour la communauté doit être mis à mort. Cette pratique nous paraît barbare, elle est simplement l'application de la prédominance universelle des moyens. Et dans la mesure où ce fait se développe, on doit s'attendre à l'introduction de cette pratique dans toute la civilisation : on la justifiera d'ailleurs par le plus grand bien et profit de l'homme.
Jacques Ellul, <em>Présence au monde moderne</em>, Paris, 1948.
Si tu t'écartes un peu du chemin, peu importe que ce soit à droite ou à gauche ; ce qui compte, c'est que tu quittes le vrai sentier.
Saint Jérôme, <em>In Evangelium Matthaei commentarium</em> 6, 1.