Tolstoï rapporte dans un de ses contes l’histoire d’un cordonnier qui, rentrant chez lui un soir, trouva un miséreux inconnu à la porte d’une église. Il l’emmena chez lui et sa femme le reçut assez mal. Au fur et à mesure que la femme multipliait sa dureté, l’inconnu devenait de plus en plus petit. À chaque mot cruel, son visage se plissait ; mais quand la femme lui donna à manger, l’inconnu commença à grandir en taille et en beauté.
Tolstoï explique que l’inconnu était un ange qui était tombé du ciel et que, de ce fait, il ne pouvait vivre que dans une atmosphère de bonté et d’amour. Les gens sont meilleurs dans un climat d’affection et de joie.
Cf. Julio Eugui, Mil anécdotas de virtudes, Rialp, 2004, n° 89, p. 67.