Jésus chez Simon le lépreux (3)
« Ce qu’elle pouvait faire, elle l’a fait : elle a, par avance, parfumé mon corps pour mon ensevelissement » (Marc 14, 8).
Jésus « nous apprend à tous par un tel langage que nous devons accueillir et favoriser une bien quelconque, n’importe quel en sera l’auteur, et tâcher de le conduire à la perfection, au lieu d’exiger qu’il soit parfait dès le principe. […] De même que, si quelqu’un eût posé la question avant l’acte de cette femme, il aurait déclaré que cela ne devait pas se faire ; de même, l’acte une fois accompli, il ne se propose qu’une chose ; de mettre cette femme à l’abri des pénibles récriminations de ses disciples, et de l’acheminer par ses encouragements vers un plus grand bien. Quand l’huile était déjà répandue, leur réprimande devenait intempestive. […] Il n’a pas voulu refroidir la piété de cette femme, et tout ce qu’il dit tend à l’encourager. Puis, comme il avait prononcé cette parole : ‘Elle l’a fait pour ma sépulture’, craignant de l’avoir jetée dans l’anxiété par cette image funèbre, en évoquant les idées de sépulture et de mort, voyez comment il la relève, en ajoutant : ‘Ce qu’elle a fait sera raconté dans le monde entier’. »
Saint Jean Chrysostome, Homélies sur saint Matthieu 80, 2.







La mort de Lazare
’excellence, dit notre texte latin […]. Non, le Seigneur n’arrachera point Marie à sa contemplation et à son amour ; bien assise, elle a pris place déjà à ce festin de la vie éternelle que le Seigneur est venu offirir à ses hôtes de Béthanie. Il est bon de recevoir Jésus dans sa maison ; il est meilleur encore de recevoir, des lèvres de Jésus, la vérité dans son cœur. Les vrais heureux sont ceux qui recueillent la parole de Dieu et la gardent avec amour, comme un trésor (cf. Luc 11, 28).