Si je suis le vieil homme à qui la grâce a été donnée d’une si grande familiarité avec le Pain Vivant, c’est que le Seigneur l’a voulu, c’est qu’Il m’a assigné lui-même ce rendez-vous qu’il donne aux âmes fidèles et que j’aurai tant aimé… Cette communion que je fais si souvent comme si c’était la première fois, comme si la grâce reçue par ce chétif garçon le 12 mai 1896 dans la chapelle de l’Institution Sainte-Marie à Bordeaux, s’était répandue jusqu’aux confins de cette vie interminable sans s’épuiser jamais.
Mauriac et l’Eucharistie (8)
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