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  • Charité et amour du prochain

    Aimons donc le prochain, mes frères, aimons celui qui est tout près de nous, afin que nous puissions parvenir à l’amour de Celui qui est au-dessus de nous. Que l’âme prémédite en son prochain cela même qu’elle offre à Dieu, pour qu’ell emérite parfaitement de se réjouir avec le prochain en Dieu. C’est alors que nous parvenons à cette liesse de l’assemblée d’en-haut, en perspective de laquelle nous avons maintenant reçu le gage de l’Esprit. Tendons de tout notre amour à cette Fin en laquelle nous nous réjouirons sans fin ! La se trouve la sainte société des citoyens du ciel, la solennité certaine, la sécurité du repos, la paix véritable qui ne nous est plus laissée désormais, mais donnée.

     

    Saint Grégoire le Grand, Homélies sur l’Evangile 30, 10.

  • La divine Providence

    Ma très chère fille, j’ai absolument décidé de faire miséricorde au monde et de secourir de toute manière l’humanité. Mais l’homme, dans son ignorance, croit voir la mort dans ce que je lui donne pour sa vie, et il devient ainsi cruel envers lui-même. Pourtant ma Providence l’assiste toujours. Aussi, je veux que tu le saches : tout ce que je donne à l’homme provient de ma souveraine Providence.

    Et c’est pourquoi, lorsque je l’ai créé par ma Providence, j’ai  regardé en moi-même et j’ai été saisi d’amour par la beauté de ma créature. J’ai voulu la créer à mon image et à ma ressemblance, en y employant largement ma Providence. En outre, je lui ai donné la mémoire pour qu’elle garde le souvenir de mes bienfaits ; car je voulais qu’elle participe à ma puissance de Père éternel.

    Je lui ai encore  donné l’intelligence, pour que, dans la sagesse de mon Fils unique, l’homme connaisse ma volonté, car c’est moi qui donne toutes les grâces avec un brûlant amour de Père. Et je lui ai donné aussi la volonté pour aimer, en participant à la douceur du Saint-Esprit, afin qu’il puisse aimer ce que son intelligence ne pouvait connaître et voir.

    Voilà ce que ma douce Providence a fait, uniquement pour que l’homme soit capable de me comprendre et de me goûter avec une joie parfaite, dans l’éternelle vision qu’il aurait de moi.

    Saint Catherine de Sienne, Dialogue, chap. 134, De la divine Providence.

  • La mort et la vie

    Que la mort agisse donc en nous, pour que la vie aussi y agisse. Cette vie-là est bonne après la mort, elle est bonne après la victoire, elle est bonne quand le combat est terminé, si bien que la loi de la chair ne pourra plus combattre la loi de l’esprit ; alors il n’y aura plus en nous la contradiction apportée par ce corps de mort, mais il y aura dans ce corps de mort la victoire. Et je me demande moi-même si cette mort-là n’aurait pas plus de force que la vie. Mais oui, je suis poussé par l’autorité de l’Apôtre qui dit : « La mort est à l’œuvre en nous, mais la vie en vous. » La mort d’un seul a engendré la vie de combien de peuples ! C’est pourquoi saint Paul enseigne que ceux qui vivent ici-bas doivent désirer cette mort-là, pour que la mort du Christ transparaisse dans nos corps. Cette mort-là, c’est la mort bienheureuse par laquelle « l’homme extérieur tombe en ruines pour que l’homme intérieur se renouvelle », et « notre demeure terrestre se détruit » pour que notre habitation céleste nous soit ouverte.

    Saint Ambroise, Homélie sur le bien de la mort 3, 9.

  • Communiondes saints

    Il est dit dans Osée 1 : « J’exaucerai les cieux, et ils exauceront la terre », c’est-à-dire que les prières des saints qui sont dans le ciel sauvent ceux qui demeurent sur la terre ; voici en quoi les prières des saints sont propres à nous donner l’espérance des biens du ciel. Il est écrit dans l’Apocalypse 8 : « La fumée des parfums composés des prières des saints, s’élevant de la main de l’ange, monta devant Dieu » ; ceci arrive, parce que les saints offrent à Jésus-Christ pour nous leurs prières, et qu’il les offre Lui à son Père, pour nous faire obtenir la rémission de nos péchés, et pour nous associer à eux.

    Saint Thomas d’Aquin, De venerabili sacramento Altaris 57, 3.

  • La souffrance

    Pourquoi donc craindre ? Marche dans le Seigneur ton Dieu, et garde ton assurance. Ce qu'il ne veut pas que tu souffres, tu ne le souffres pas, et ce qu'il permet que tu souffres est le fouet de quelqu'un qui corrige, non le châtiment infligé par quelqu'un qui condamne. C'est en vue d'un héritage éternel que nous sommes éduqués, et nous récusons la correction !

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 7, 7, p. 421.

  • La stérilité du péché

    Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit,

    Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit.

     

    Racine, Phèdre, acte IV, scène VI, vers 1291-1292.

  • L'existence du diable

    A deux reprises, pour me rendre compte, je lui posai une colle (Johannet à Péguy), assez innocente : « Qu’est-ce que vous pensez du diable ? lui demandais-je. Y croyez-vous ? – Si j’y crois ? J’y crois si bien, me répondit-il, que dans mon Eve (il travaillait alors à ce poème), je ne parle pas une seule fois de lui. Vous entendez ? Pas une seule fois. C’est une gageure. Vous voyez ça d’ici, hein ? (il comptait sur ses doigts) : la Chute, l’Incarnation, la Rédemption – dans une Eve, qui plus est -, sans parler une seule fois du diable. (son accent plaisant jusque-là, devint subitement sérieux pour conclure :) - C’est le plus grand tour qu’on puisse lui jouer. Ne pas parler de lui, il n’y a rien qui le vexe comme ça, parce que Satan, c’est l’orgueil. »

    R. Johannet, Vie et mort de Péguy, Paris, Flammarion, 1950, p. 455-456.

  • L'Eucharistie

    Elle est le foyer de tout l’univers sacramentel.

     

    Louis Bouyer,  Initiation chrétienne, Paris, Plon, 1958, p. 144.

  • La valeur de la prière

    C’est à cette écolière dissipée que revint l’honneur une fois de présenter le bouquet de la saint Jean-Baptiste. « Ô mon enfant, dit le saint en acceptant les fleurs, un Ave vaut mieux que tout cela. »

    Fr. Trochu, Le Curé d’Ars Saint Jean-Maris-Baptiste Vianney (1786-1859), Lyon-Paris, Emmanuel Vitte, 1929, p. 435.

  • Les écrits de saint Paul

    Le nombre même des épîtres de Paul « signifie qu’elles contiennent la perfection des deux Testaments ». (car elles sont au nombre de 14, soit 2 x 7, la perfection)

    Hugues de Saint-Victor, L’Art de lire. Dicascalicon, Cerf, coll. Sagesses chrétiennes, 1991, l. 6, chap. 4.