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crèche

  • Un Noël chrétien

    En nous préparant à célébrer avec joie la naissance du Sauveur dans nos familles et dans nos communautés ecclésiales, alors qu'une certaine culture moderne et consumériste tend à faire disparaître les symboles chrétiens de la célébration de Noël, que chacun s'engage à saisir la valeur des traditions de Noël, qui font partie du patrimoine de notre foi et de notre culture, pour les transmettre aux nouvelles générations. En particulier, en voyant les rues et les places des villes décorées par des illuminations resplendissantes, rappelons-nous que ces lumières évoquent une autre lumière, invisible aux yeux, mais non au cœur. Alors que nous les admirons, alors que nous allumons les bougies dans les églises ou l'illumination de la crèche et de l'arbre de Noël dans les maisons, que notre âme s'ouvre à la véritable lumière spirituelle apportée à tous les hommes de bonne volonté. Le Dieu avec nous, né à Bethléem de la Vierge Marie, est l'Étoile de notre vie !

     

    BENOÎT XVI, Audience générale, 21 décembre 2005.

  • Le ciel

     

    Interprétant l’invocation de la Prière du Seigneur : « Notre Père qui est aux cieux », (saint Augustin) seAdorationbergers1.jpg demande : quel est ce ciel ? Où est-il ce ciel ? Et suit une réponse étonnante : « … qui est aux cieux – cela signifie : dans les saints et dans les justes. En effet, les cieux sont les corps les plus élevés de l’univers, mais, étant cependant des corps, qui ne peuvent exister sinon en un lieu. Si toutefois on croit que le lieu de Dieu est dans les cieux comme dans les parties les plus hautes du monde, alors les oiseaux seraient plus heureux que nous, parce qu’ils vivraient plus près de Dieu. Mais il n’est pas écrit : « Le Seigneur est proche de ceux qui habitent sur les hauteurs ou sur les montagnes », mais plutôt : « Le Seigneur est proche du cœur brisé » (Psaume 34 [33], 19), expression qui se réfère à l’humilité. Comme le pécheur est appelé « terre », ainsi, à l’inverse, le juste peut être appelé « ciel » (Serm. in monte II 5, 17). Le ciel n’appartient pas à la géographie de l’espace, mais à la géographie du cœur. Et le cœur de Dieu, dans cette Nuit très sainte, s’est penché jusque dans l’étable : l’humilité de Dieu est le ciel. Et si nous entrons dans cette humilité, alors, nous toucherons le ciel. Alors, la terre deviendra aussi nouvelle. Avec l’humilité des bergers, mettons-nous en route, en cette Nuit très sainte, vers l’Enfant dans l’étable ! Touchons l’humilité de Dieu, le cœur de Dieu ! Alors, sa joie nous touchera et elle rendra le monde plus lumineux.

     

    Benoît XVI, Homélie, 25 décembre 2007.

  • Nativite

     

    SteFamille.crypte.LeCaire.jpg(Jésus) par sa sainte nativité et par toutes les circonstances qui l'accompagnent, nous procure aujourd'hui la paix de Dieu, la paix avec nous-mêmes, et la paix avec nos frères. La paix avec Dieu par la pénitence qu'il fait déjà pour nous dans l'étable de Bethléem (...). La paix avec nous-mêmes par l'humilité et le détachement des biens de la terre, qu'il nous prêche déjà si hautement, en choisssant ne crèche pour son berceau (...). La paix avec nos frères par la douceur, ou, pour mieux dire, par la tendre charité dont il est lui-même, en naissant, une leçon vivante et si touchante, et dont il donne le plus parfait modèle (...) : Veniens evangelizavit pacem (Éphésiens 2, 17).

     

    Bourdaloue, Premier Avent prêché devant le roi. Sermon VI pour le jour de Noël.

  • L'Eucharistie

    D.SPire.Cathedrale.CrypteEmpereurs1.JPG

    Vivre de l'Eucharistie signifie sortir insensiblement de l'étroitesse de sa propre viepour naître à l'immensité de la vie du Christ.

    Celui qui recherche le Seigneur dans sa Maison ne voudra plus l'entretenir uniquement de lui-même et de ses affaires.

    Il commencera à s'intéressser aux affaires du Seigneur.

     

    Édith Stein, La crèche et la croix, Genève, 1995, p. 50-51.