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péché - Page 2

  • Jésus appelle au secours

    Sœur Jeanne de Jésus-Marie, elle aussi de l'Ordre de saint François. Elle méditait un jour sur l'Enfant Jésus persécuté par Hérode, quand elle entendit un grand tumulte, comme de gens armés à la poursuite d'un ennemi. Puis, elle vit un très bel enfant qui fuyait tout hors d'haleine et qui lui dit : « Jeanne, au secours, cache-moi ! Je suis Jésus de Nazareth. Je fuis les pécheurs qui, à l'exemple d'Hérode, me poursuivent et veulent me faire mourir. Sauve-moi. »

    Saint Alphonse de Liguori, Les gloires de Marie, Deuxième douleur.

     

  • Le ciel

    Interprétant l’invocation de la Prière du Seigneur : « Notre Père qui est aux cieux » (saintLeverSoleilMontagne5.jpeg Augustin) se demande : quel est ce ciel ? Où est-il ce ciel ? Et suit une réponse étonnante : « … qui est aux cieux – cela signifie : dans les saints et dans les justes. En effet, les cieux sont les corps les plus élevés de l’univers, mais, étant cependant des corps, qui ne peuvent exister sinon en un lieu. Si toutefois on croit que le lieu de Dieu est dans les cieux comme dans les parties les plus hautes du monde, alors les oiseaux seraient plus heureux que nous, parce qu’ils vivraient plus près de Dieu. Mais il n’est pas écrit : « Le Seigneur est proche de ceux qui habitent sur les hauteurs ou sur les montagnes », mais plutôt : « Le Seigneur est proche du cœur brisé » (Psaume 34 [33], 19), expression qui se réfère à l’humilité. Comme le pécheur est appelé « terre », ainsi, à l’inverse, le juste peut être appelé « ciel » (Serm. in monte II 5, 17). Le ciel n’appartient pas à la géographie de l’espace, mais à la géographie du cœur. Et le cœur de Dieu, dans cette Nuit très sainte, s’est penché jusque dans l’étable : l’humilité de Dieu est le ciel. Et si nous entrons dans cette humilité, alors, nous toucherons le ciel. Alors, la terre deviendra aussi nouvelle. Avec l’humilité des bergers, mettons-nous en route, en cette Nuit très sainte, vers l’Enfant dans l’étable ! Touchons l’humilité de Dieu, le cœur de Dieu ! Alors, sa joie nous touchera et elle rendra le monde plus lumineux.


    Benoît XVI, Homélie, 25 décembre 2007.

  • Libération et royaume de Dieu

    PointedeVallaisonnay4.jpgLa libération et le salut qu’apporte le Royaume de Dieu atteignent la personne humaine dans ses aspects physiques et spirituels. Deux gestes caractérisent la mission de Jésus : guérir et pardonner. Ses nombreuses guérisons montrent sa grande compassion en face de la misère humaine; mais elles signifient aussi qu’il n’y aura plus, dans le Royaume, ni maladies ni souffrances et que, dès le début, la mission tend à libérer les personnes de leurs maux. Dans la perspective de Jésus, les guérisons sont également signes du salut spirituel, c`est-à-dire de la libération du péché. En accomplissant des gestes de guérison, Jésus invite à la foi, à la conversion et au désir du pardon (cf. Luc 5, 24). Quand est reçu le don de la foi, la guérison pousse à aller plus loin : elle introduit dans le salut (cf. Luc 18, 42-43). Les gestes de libération de la possession du démon, mal suprême et symbole du péché et de la rébellion contre Dieu, sont des signes que « le Royaume de Dieu est arrivé jusqu’à vous » (Matthieu 12, 28).


    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 15.

  • La valeur éducative de la souffrance

    Malades.Lourdes.jpgDéjà dans l'Ancien Testament, nous remarquons une tendance qui cherche à dépasser l'idée selon laquelle la souffrance n'a de sens que comme punition du péché, car on souligne en même temps là valeur éducative de cette peine qu'est la souffrance. Ainsi donc, dans les souffrances infligées par Dieu au Peuple élu est contenue une invitation de sa miséricorde, qui châtie pour amener à la conversion : « Ces persécutions ont eu lieu non pour la ruine mais pour la correction de notre peuple » (2 Maccabées 6, 12).

     

    Jean-Paul II, lettre apostolique Salvifici doloris sur la valeur salvatrice de la douleur, 11 février 1984, n° 12.

  • La prière de l'Église

    Angelus.Millet.jpg

    L'Église prie, l'Église veut prier, elle désire être au service du besoin le plus simple et en même temps le plus splendide don de l'esprit humain qui se réalise dans la prière. La prière est en effet la première expression de la vie intérieure de l'homme, la première condition de la liberté authentique de l'esprit.

    L'Église prie et veut prier pour entendre la voix intérieure de l'Esprit divin, afin qu'en nous et avec nous il puisse parler de toute la création avec des gémissements indicibles. L'Église prie et veut prier pour répondre aux besoins de plus profond de l'homme, qui est parfois tellement réduit et limité par les conditions de sa vie quotidienne, par les problèmes matériels, par la faiblesse, le péché, le découragement et par une vie qui lui semble ne pas avoir de sens. La prière donne un sens à toute la vie, à chaque instant, en toutes circonstances.

     

    Jean-Paul II, Allocution à la Menterolla, 29 octobre 1978.

  • La prière de l'Église

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    L'Église prie, l'Église veut prier, elle désire être au service du besoin le plus simple et en même temps le plus splendide don de l'esprit humain qui se réalise dans la prière. La prière est en effet la première expression de la vie intérieure de l'homme, la première condition de la liberté authentique de l'esprit.

    L'Église prie et veut prier pour entendre la voix intérieure de l'Esprit divin, afin qu'en nous et avec nous il puisse parler de toute la création avec des gémissements indicibles. L'Église prie et veut prier pour répondre aux besoins de plus profond de l'homme, qui est parfois tellement réduit et limité par les conditions de sa vie quotidienne, par les problèmes matériels, par la faiblesse, le péché, le découragement et par une vie qui lui semble ne pas avoir de sens. La prière donne un sens à toute la vie, à chaque instant, en toutes circonstances.

    Jean-Paul II, Allocution à la Menterolla, 29 octobre 1978.

     


     

  • Eucharistie et liberte

    Cheminsousbois.jpg « Je suis ton serviteur, le fils de ta servante ; tu as délié mes liens » (Ps 116-115, 16).

    C'est ainsi que le psalmiste parle de lui-même.

    Et c'est ainsi que pense chaque « porte-Christ », car il sait que grâce à la pénitence et à l'Eucharistie,

    le chemin conduit - du péché et de l'esclavage du démon et du monde - à la Liberté dans l'Esprit.

     

    Jean-Paul II, homélie en la fête du Corps et du Sang du Christ, 10 juin, 1982.

     

     

  • 4 septembre : l'Eucharistie, centre et sommet

    MaitreAutel.38.StAntoineAbbaye1.jpgL'Eucharistie, centre et sommet de la vie chrétienne, réconcilie, purifie, détruit les racines du péché, fait croître la charité, rend plus solide la communauté ecclésiale.

    Dans l'Eucharistie, nous devenons ce que nous recevons ; « consanguins » du Christ, frères entre nous.

    L'Église ne peut exister sans l'Eucharistie et de même l'Eucharistie sans l'Église.

     

    Jean-Paul II, Message au Congrès eucharistique national du Brésil, 21 juillet 1985.

     

     

  • 23 juillet : de la necessite de l'accompagnement spirituel

    Quand nous voulons frapper et blesser notre corps, nous le pouvons bien

    mais s'il s'agit de le guérir, nous cherchons un médecin,

    75.07.SteClotilde.ChemindeCroix.7emeStation.Pradier.JPGla guérison ne dépend pas de nous comme la blessure ;

    de même pour commettre le péché, l'âme se suffit à elle-même,

    mais pour réparer le mal que le péché lui a fait, il faut implorer la main guérissante de Dieu.

     

    Saint Augustin, Sermon20, 1.



  • 2 juin : la défaite du diable

    305804367.jpgLe combat entre le règne de l'esprit malin et le royaume de Dieu n'est pas fini.

    Il est seulement entré dans une nouvelle phase, la phase finale. (...)

    Le diable fait miroiter à l'homme et à la société une soi-disante liberté qui, en fait, revient à se résigner à une série de contraintes et en définitive à l'esclavage. (...)

    Apprenez à penser, parler et agir avec clarté.

    Appelez un péché un péché et non libération et progrès, même si la mode et la propagande disent le contraire.

     

    Jean-Paul II, Discours aux universitaires, 27 mars 1981.