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Dominique Le Tourneau - Page 150

  • L'Évangile de Judas

    Un lecteur m'a demandé ce que je pensais de l'Évangile de Judas. Bien que lui ayant répondu, il me semble intéressant de reprendre maintenant ce texte.
    Il s’agit d’un manuscrit découvert en 2001, dont nous connaissions l’existence par saint Irénée de Lyon (vers 130-202 ap. J.-C.) qui le combat, et que l’on croyait irrémédiablement perdu. Il est extrêmement rare de retrouver un manuscrit d'un traité aussi ancien. Et celui-ci est remarquablement complet : nous avons les trois-quarts du texte.medium_EvangileJudas.jpg
    Le récit développé (lire la suite)

  • 5ème mystère joyeux : Jésus perdu et retrouvé au Temple

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    Fidèles observateurs de la Loi mosaïque et de ses prescriptions liturgiques, Marie et Joseph « se rendaient chaque année à Jérusalem pour la fête de la Pâque » (Luc 2, 41), confiant Jésus à des voisins ou à des amis. Quand Jésus « eut douze ans, ils y montèrent selon la coutume pour cette fête ; puis, le temps voulu écoulé, ils s’en retournèrent » (Luc 2, 42-43), en deux caravanes, (lire la suite)

  • 18 nov. : dédicace des basiliques St-Pierre et St-Paul

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    Sur la dédicace d’une église, voir mon texte du 9 novembre. Étant donné l’importance des apôtres saint Pierre et saint Paul, qualifiés de « colonnes de l’Église », cette dernière fête la dédicace de l’édifice voué au culte qui leur est dédié, à savoir la basilique Saint-Pierre, à Rome, et la basilique Saint-Paul hors les murs. Cette fête remonte au IVe siècle, où les papes Silvestre et Sirice l’établirent. Elle a été étendue par la suite à l’Église universelle.
    La Liturgie des heures propose comme lecture un passage d’un sermon du pape saint Léon le Grand, le Sermon 82 pour la naissance des apôtres Pierre et Paul : « Aux yeux de Dieu, la mort de ses saints a beaucoup de prix, et aucun genre de cruauté ne peut détruire la religion fondée par le mystère de la Croix du Christ. L’Église n’est pas diminuée, mais agrandie par les persécutions. Et le champ du Seigneur se revêt sans cesse d’une moisson plus riche, lorsque les grains, qui tombent isolés, renaissent multipliés.
    Aussi, ces deux germes magnifiques de la semence divine (saint Pierre et saint Paul), quelle descendance ont-ils fait fructifier : des milliers de saints martyrs ! Rivalisant avec les triomphes des Apôtres, ils sont, dans notre ville, une foule empourprée qui rayonne au loin ; ils la couronnent d’un diadème unique, scintillant de pierreries sans nombre.
    Certes, bien-aimés, une telle protection, que Dieu a prévue pour nous donner un modèle de patience et pour fortifier notre foi, doit nous réjouir d’une façon générale lorsque l’on commémore tous les saints. Mais nous avons raison de nous glorifier avec plus d’allégresse d’avoir des pères aussi éminents : la grâce de Dieu leur a donné une place si élevée parmi tous les membres de l’Église qu’elle les a placés comme les deux yeux dans le corps dont le Christ est la tête.
    Lorsqu’il s’agit de leurs mérites et de leurs vertus, qui surpassent tout éloge, nous ne devons mettre entre eux aucune différence, aucune séparation ; car leur vocation les a rendus pareils, leur labeur les a rendus semblables, leur fin les rendus égaux.
    Comme nous l’avons éprouvé nous-mêmes, et comme nos anciens l’ont montré, nous croyons avec confiance que nous serons toujours aidés par les prières de nos patrons particuliers pour obtenir la miséricorde de Dieu. Autant nos péchés personnels nous accablent, autant les mériter ces Apôtres nous réconfortent »





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  • 7 octobre : Notre-Dame du Rosaire

    Aujourd’hui, 7 octobre, l’Église célèbre la Sainte Vierge sous l’invocation de Notre-Dame du Rosaire.
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    Le pape Léon XIII écrivait que, parmi ses différents titres, « le rosaire a celui-ci de très remarquable qu’il a été institué surtout pour implorer le patronage de la Mère de Dieu contre les ennemis du nom chrétien. À ce point de vue, personne n’ignore qu’il a souvent et beaucoup servi à soulager les maux de l’Église (lire la suite)

  • Un article sur l'Opus Dei

    Le dernier numéro de la revue de droit canonique Studia Canonica 39 (2005), p. 129-145, publie sous ma signature un article sur « Le peuple propre de la prélature de l’Opus Dei ».
    Studia Canonica est édité par la Faculté de droit canonique de l’Université Saint-Paul, à Ottawa (Canada).

    Voici le résumé de l’article en question :

    La division de l’article est la suivante (la rédaction de la revue a modifié la presentation matérielle de la division interne de l'article) :

    Introduction

    I. Le presbytérium de la prélature de l’Opus Dei

    A) La mission canonique du clergé de la prélature de l’Opus Dei

    B) Le presbytérium de la prélature de l’Opus Dei

    II. Les fidèles laïcs de la prélature de l’Opus Dei

    A) L’appartenance des laïcs à l’Opus Dei

    B) La juridiction envers les fidèles laïcs de l’Opus Dei

    Conclusion

  • 4ème mystère joyeux : la Purification

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    Marie dont l’âme n’a jamais été souillée un instant par le péché originel, Marie toute sainte, panhagiata, se rend au temple portant son Enfant dans ses bras, accompagnée de Joseph. Elle se conforme à la Loi qui prescrit que toute mère doit être purifiée après qu’elle a mis un enfant au monde, et de présenter aussi une offrande pour le premier-né. (lire la suite)

  • 3ème mystère joyeux : la naissance de Jésus

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    La nouvelle est tombée : l’empereur ordonne un recensement du monde entier. Chacun doit se rendre dans la ville dont sa lignée est originaire. Joseph en est contrarié pour Marie, qui n’est pas loin de mettre son fils au monde. Mais l’un comme l’autre se plient à la volonté des hommes, s’en remettant à la Volonté de Dieu. (lire la suite)

  • 2ème mystère joyeux : la Visitation

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    L’archange Gabriel ayant appris à Marie que sa cousine Élisabeth attend elle aussi un enfant dans sa vieillesse, et qu’elle « en est à son sixième mois » (Luc 1, 36), elle se rend chez elle « en hâte » (Luc 1, 39). (lire la suite)

  • 1er mystère joyeux

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    Selon la tradition, la Vierge Marie est recueillie en prière quand l’archange saint Gabriel s’adresse à elle de la part de Dieu. En réalité, Marie est dans une relation intime privilégiée avec Dieu à tout instant, car elle a été rachetée par avance du péché et rien ne fait donc obstacle en elle au dialogue amoureux avec Dieu. (lire la suite).

  • 2 octobre : anniversaire de la fondation de l'Opus Dei

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    Le 2 octobre 1928, jour de la fête des anges gardiens, après avoir passé onze ans à « pressentir » que Dieu lui demandait quelque chose, le jeune abbé Josémaria Escriva, ordonné en 1925, était en train de faire une retraite spirituelle et de relire des notes prises au cours des années antérieures : « J’ai reçu l’illumination sur l’Œuvre tout entière, tandis que je lisais ces papiers, devait-il raconter. Tout ému, je me suis agenouillé — j’étais seul dans ma chambre, entre deux causeries — j’ai remercié le Seigneur ; et je me souviens avec émotion d’avoir entendu sonner les cloches de la paroisse Notre-Dame-des-Anges », toute proche du lieu où il faisait cette retraite.
    Il dira encore, conscient de n’être qu’un instrument inadéquat entre les mains de Dieu : « Une fois de plus s’est accompli ce que dit l’Écriture : ce qui est stupide, ce qui ne vaut rien, ce qui, pourrait-on dire, n’existe presque pas,… tout cela le Seigneur le prend et le met à son service. Ainsi a-t-il pris cette créature [c’est-à-dire lui-même] pour être son instrument. »
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    La fondation se fait donc à l’encontre de la volonté de celui qui est devenu saint Josémaria. « L’Œuvre de Dieu n’est pas sortie d’un cerveau humain […]. Voici de nombreuses années que le Seigneur l’inspirait à un instrument inepte et sourd, qui la vit pour la première fois le jour des saints anges gardiens, le deux octobre mille neuf cent vingt-huit. »
    Qu’apporte l’Opus Dei, quel est son message ? Saint Josémaria l’expliquait en ces termes dans une lettre adressée à ses enfants spirituels : « Nous sommes venus dire, avec l’humilité de celui qui se sait pécheur et peu de chose — homo peccator sum (Luc 5, 8), disons-nous avec Pierre —, mais avec la foi de celui qui se laisse guider par la main de Dieu, que la sainteté n’est pas affaire de privilégiés : que le Seigneur nous appelle tous, que de tous il attend de l’Amour, de tous, quel que soit leur état, leur profession ou leur métier. Car cette vie courante, ordinaire, sans éclat, peut être un moyen de sainteté : il n’est pas nécessaire d’abandonner son état dans le monde, pour chercher Dieu, si le Seigneur ne donne pas la vocation religieuse à une âme, car tous les chemins peuvent être l’occasion d’une rencontre avec le Christ. »

    Les citations sont tirées du premier volume de l’ouvrage de A. Vazquez de Prada, Le Fondateur de l’Opus Dei, publié par les Éditions Le Laurier (Paris) et Wilson & Lafleur (Québec).