UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Dominique Le Tourneau - Page 154

  • Regard de Jésus sur la Croix

    medium_JCcrucifixion.jpg

    En toi je ne découvre ni grâce ni beauté
    Vers lesquelles mon âme se retrouve attirée.
    C’est tout le poids de ta très Sainte Humanité,
    Autre qu’au Thabor où tu t’es transfiguré. (lire la suite)

  • Dieu est-il injuste ?

    Face aux drames que chaque homme connaît, il est fréquent d’entendre dire que Dieu est injuste ou que, puisque des gens sont durement frappés par la maladie, des catastrophes, une mort atroce, Dieu n’existe pas. Pour répondre, le préalable indispensable est de savoir ce qu’est la justice (lire la suite)

  • Les religions du Livre

    Il est fréquent d’entendre parler des religions du Livre à propos du judaïsme, du christianisme et de l’islam. Ce nom est en réalité donné par les musulmans aux religions qui s’appuient sur un texte sacré : Tora pour le judaïsme, Bible pour le christianisme. Nous y ajoutons parfois l’islam lui-même, avec le Coran.
    En réalité, il est tout à fait discutable ((lire la suite)

  • Regard de Jésus au Jardin des Oliviers

    Le regard de Jésus en agonie est chargé
    De douleur et de peine ; il trahit l’angoisse
    D’une âme aux sentiments forts et partagés :
    Souffrir, mais pour tirer les hommes de la poisse.
    C’est un regard d’Amour implorant de l’amour
    De la part de ses trois apôtres préférés,
    Un minimum de réconfort et d’intérêt,
    Que d’un sourire, il lui apportent le secours.
    Hélas, ce regard se perd dans l’obscurité…
    medium_JardinOliviers1.jpg
    Bientôt Jésus sera emmené en captivité.
    Jésus s’écarte à nouveau pour prier son Père,
    Mais avec lui aucun des trois ne coopère.
    Ils le délaissent quand, pour la première fois,
    Il attend une aide, car il est aux abois.
    Le Christ ne demandait qu’un peu de compagnie,
    Qu’une présence au milieu de tant d’avanie.
    Mais ceux sur qui il s’appuie se sont endormis.
    Par ce sommeil, ils participent à l’infamie.
    Il les réveille, déçu et non sans pitié :
    « Pour ne pas entrer en tentation, veillez et priez.
    L’esprit est vif, mais le corps a ses défaillances,
    Ne pouvez-vous faire preuve de plus de vaillance ? »
    Il s’écarta à la distance d’un jet de pierre,
    Persistant prosterné dans la même prière :
    « Si tu le veux, éloigne de moi ce calice,
    Pourtant j’accepte volontiers d’entrer en lice.
    Que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse
    Mais la tienne. Quelle qu’elle soit je l’embrasse. »
    Un ange lui apparut, qui le fortifiait,
    Créature devant son Dieu agenouillée.
    Les péchés des hommes l’empêchent de dormir,
    Il ne peut que frémir, que blêmir et gémir.
    Seigneur, nul ne prête attention à ta souffrance.
    Oh, comme elle est cruelle notre indifférence…
    Tous détournent le visage pour ne pas voir :
    Les douleurs dérangent, il faut s’en émouvoir…
    La prière de Jésus redoublait d’insistance
    Tandis que des gouttes de sang tombaient à terre
    Et s’éparpillaient à l’échelle planétaire,
    Dont elles devaient devenir la subsistance.
    Jésus s’approcha, à la lumière de la lune,
    De ses trois préférés, qu’il trouva endormis.
    Il les réveilla et leur parla sans rancune :
    « Vous n’avez pas tenu une heure, mes amis !
    Allez, dormez maintenant et reposez-vous,
    L’heure a sonné du dramatique rendez-vous
    Où le Fils de l’homme est livré aux pécheurs
    Et où le tricheur s’avance en ambassadeur. »
    Les disciples n’observent pas le changement
    Dans le regard de Jésus, rempli de courage
    Et de force : c’est le temps de l’engagement,
    De l’orage, des outrages, du sauvetage.
    Si leurs yeux à eux restent chargés de sommeil,
    « L’heure » étant venue, les siens sont couleur vermeil.
    « Celui qui doit me livrer est désormais proche. »
    Au ciel commence une grande volée de cloches.

    Dominique LE TOURNEAU

    Extrait d’un poème inédit Le Regard.

    La reproduction est autorisée à condition d’en indiquer la provenance. Il est possible de donner aussi l’adresse de ce bloc-note (vulgo dicto « blog »)

  • vacances à Barcelone

    On dit que près de trois mille avant notre ère
    Les hommes d'Hamilcar Barca unis donnèrent
    Pour nom Barcino à l'actuelle Barcelone
    Capitale et fleuron de cette Catalogne.

    Les deltas du Besós comme du Llobregat
    À sa noblesse n'ont pas causé de dégâts
    Mais ont contribué au contraire à façonner
    Le cachet que Dame nature lui avait donné.
    medium_Barcelone1.jpg
    Sur le Tibidabo plusieurs engins volants
    Ajoutent à la ville un aspect affriolant
    Mais à Montjuich s'exposent les nombreux arts locaux
    Qui sollicitent plus encore le cerveau.

    Auprès du port s'étend un vrai quartier gothique.
    Ses joyaux autorisent de nuit des jeux scéniques.
    Les Ramblas convient à la distraction typique
    — le paseo — un passe-temps des Ibériques.

    Mais Barcelone étale aussi d'autres atouts.
    La Catalogne avec l'empire fit un tout,
    Charlemagne délia aux accents du tocsin
    La ville et sa région des mains des Sarrasins.

    La Catalogne ensuite s'unit à la Provence
    Et devint pour quelque temps comme un bout de France.
    Après avoir fait à Louis XIII leur hommage
    Loyal, les Catalans reçurent sans dommage

    Un prince de famille royale, un Bourbon
    Ayant, c’est bien banal, Louis pour premier prénom.
    Il laissa dans tous les cœurs un autre renom
    Que bien plus tard les troupes du grand Napoléon.

    Mais Barcelone ne serait pas Barcelone
    Sans la rupture d’un visage monotone
    Qu’un Gaudí, rempli de génie, a initié :
    Des arcs paraboliques, des piliers inclinés
    medium_Barcelone.jpg
    Au palais Güell, et des colonnes à hélice
    Qui s'offrent à nos yeux comme autant de délices
    Chez Vicens et Battló, à la Sainte Famille
    Avant tout, qui de nos jours encore s'habille.
    medium_Barcelone2.jpg
    Et ce sanctuaire ne saurait faire oublier
    Un autre qui, lui, n'a plus besoin d'ouvriers.
    Je veux parler de Notre-Dame de la Merci
    Patronne et protectrice des habitants d'ici.

  • Regard de Jésus à Naïm

    De Naïm sortait un cortège éploré
    Quand Jésus, avec les siens, y arrivait,
    Et la foule des disciples qui le suivaient
    Et avec lui à l’Annonce collaboraient.
    C’était un mort, le fils unique d’une veuve,
    Qui était conduit à son ultime demeure,
    Entouré des pleureuses et de leurs clameurs,
    Spectacle ô combien déchirant dont tous s’émeuvent.
    De Naïm sortait un cortège éploré
    medium_JCNaim.3.jpg
    Quand Jésus, avec les siens, y arrivait,
    Et la foule des disciples qui le suivaient
    Et avec lui à l’Annonce collaboraient.
    C’était un mort, le fils unique d’une veuve,
    Qui était conduit à son ultime demeure,
    Entouré des pleureuses et de leurs clameurs,
    Spectacle ô combien déchirant dont tous s’émeuvent.
    Jésus fut sur le champ touché de compassion.
    Adressant à son Père une déprécation,
    Il dit à la femme : « Ne pleure pas. Attends. »
    Les porteurs s’arrêtèrent. « Ton cher fils m’entend »,
    Ajouta-t-il, avant de toucher le cercueil.
    Le silence se fait, et Jésus se recueille.
    « Jeune homme, je te le commande, lève-toi. »
    Le mort se dressa sur son séant à la voix,
    Et se mit à parler. Tous furent saisis de crainte.
    Rendu à sa mère, elle lui donne une étreinte.
    « Dieu a visité son peuple, disent les gens,
    Un prophète est apparu, c’est encourageant. »





    Dominique LE TOURNEAU

    Extrait d’un poème inédit Le Regard.

    La reproduction est autorisée à condition d’en indiquer la provenance. Il est possible de donner aussi l’adresse de ce bloc-note (vulgo dicto « blog »)

  • vacances à Las Vegas

    Devant quel dieu faudra-t-il s’immoler un jour ?
    Celui de Las Vegas qui habille de fièvre
    Ces hommes qui, en automates, nuit et jour
    Vivent en attendant un idéal aussi mièvre ?
    medium_LasVegas.jpg
    L’attente d’un gain, dans l’espérance fiévreuse
    Prolongée au-delà du simple supportable.
    Attente qui de jour en jour un peu plus creuse
    Des visages qui sont loin d’être charitables. (lire la suite)

  • Regard de Jésus dans le Temple

    Jésus s’est assis devant le tronc des offrandes :
    Il observe les mouvements des pèlerins
    Qui ignorent qu’il est leur suzerain,
    Qu’il est le Roi de l’univers, à ses commandes.
    Il n’a pas besoin qu’on lui explique les choses :
    Il connaît dans quelle situation se débat
    Cette pauvre veuve qui respecte le sabbat.
    Son geste est modique : il la métamorphose.
    Attentif, Jésus n’a rien perdu de la scène :
    L’arrivée spectaculaire des gens aisés
    Qui ont mis gros, avec la conscience apaisée
    En apparence, mais une intention malsaine.
    Ils se faisaient précéder même de trompettes
    Pour que tous soient témoins de leur entourloupette.
    Quant à la vieille, c’est une modeste obole
    Qu’elle jette dans le trésor sans protocole.
    Les yeux du Seigneur brillent devant l’héroïsme
    D’un comportement empreint d’un grand naturel.
    Les autres ont rempli une démarche égoïste,
    Elle, elle accumule pour l’intemporel.
    medium_JCauTemple.jpg
    Mais cette pauvresse y a mis tout son avoir,
    Elle l’a fait par charité et non par devoir.
    Les pharisiens ont donné de leur superflu
    Au risque de se trouver parmi les exclus.
    Les apôtres ne se sont aperçus de rien,
    Aussi Jésus tient-il à relever le fait
    Qu’avec deux piécettes, elle a fait plus de bien
    Qu’une cascade de pièces cherchant un effet.

    Dominique LE TOURNEAU

    Extrait d’un poème inédit Le Regard.

    La reproduction est autorisée à condition d’en indiquer la provenance. Il est possible de donner aussi l’adresse de ce bloc-note (vulgo dicto « blog »)

  • 25 août : Libération de Paris

    À l'occasion de l'anniversaire de la Libération de Paris,je vous propose une poème sur Paris, capitale.
    medium_LiberationParis.jpg


CAPITALE


Ma capitale, c'est Paris
La ville de tous les prévôts
Cité de tous les grands paris
Où toujours liberté prévaut
Ville capitale


Sise au cœur de l’Île-de-France
Elle marque en tout temps, toute heure
Au pays tout entier de France
Les voies et moyens du bonheur
Ville impériale


Ses enfants sont primesautiers
Mais quand l'épreuve les surprend
S'ils ont oublié le psautier
Ils savent resserrer leurs rangs
Ville conviviale

medium_NDParis.jpg
Ah ! les deux tours de Notre-Dame
S'élançant, droites, vers le ciel
Elles symbolisent son âme
Mieux qu'un quelconque gratte-ciel
Ville cathédrale

medium_Seine.jpg
La Seine, lente, qui s'y déroule,
Gros succès des chants populaires,
Désigne en permanence aux foules
Son aspect le plus médullaire
Ville fluviale


*
* *


Et Paris est ma capitale
Ville de tous les Marivaux
Parée comme une digitale
Incomparable et sans rivaux
Ville unique

medium_TourEiffel.jpg
La ville qui sert de repère
Grâce au céleste lanternier
Depuis l’époque de nos pères
Jusques au jugement dernier
Ville féerique


Ah Paris ! Ton peuple toujours
Brille par son intelligence
Suscite la nuit et le jour
Un immense élan d'allégeance
Ville ludique

medium_Menilmontant.jpg
Les Champs-Élysées, l’Arc, le Louvre
Ménilmuche puis Belleville
De partout le regard découvre
Les mille beautés de ma ville
Ville onirique
medium_ChampsElysees.jpg

Quant au réseau de son métro
Soit il voisine les égouts
Soit il circule sous les eaux
De la Seine sans nul dégoût
Ville dynamique


*
* *


Ma capitale, c'est Paris
La ville de tous les dévots
Où l'on ose un hardi pari
Qui bien une grand messe vaut
Ville audacieuse


Parcourue de frémissements
Elle tire de son histoire
À force de renoncements
Un vaste pécule de gloire
Ville généreuse


Ah ! que de fois dans tes murailles
Le cri — ce cri ! – de liberté
Poussé par une humble piétaille
T'a redonné pleine fierté
Ville victorieuse


Et de Montmartre au Montsouris
Des Arènes jusqu'au Marais
Paris partout à tous sourit
Donne espoir au désemparé
Ville charmeuse


D'Eiffel la généreuse Tour
En inexorable guetteur
Rehaussée de tous ses atours
D'amour s'improvise quêteur
Ville ambitieuse


*
* *


Oui Paris est ma capitale,
Ville de tous les écheveaux
De ses ressources zénithales
Les démêlant aux caniveaux
Ville rebelle


D'Alger à Montevideo
D'Athènes, de Rome à Moscou
On y projette en vidéo
L'aventure des casse-cou
Ville étincelle


Tous ceux qui ont donné leur vie
Afin qu'autrui vive à son tour
Et extériorise à l'envie
Reconnaissance sans détour
Ville fraternelle


Sur la Butte, aux Grands Boulevards
Le titi parisien, railleur
Discourt, impénitent bavard
L'imagination vole ailleurs
Ville spirituelle


Mais quoi qu'on dise quoi qu'on fasse
Paris est bien la capitale
— Qu'on tire à pile ou bien à face —
Du monde. Donc elle est vitale
Ville universelle
  • Ste Écriture (2)

    L’Écriture, disais-je, est vraiment la Parole de Dieu. En outre, « elle est vivante, la parole de Dieu, efficace, plus effilée qu’un glaive à deux tranchants, pénétrant jusqu’à séparer l’âme et l’esprit, les jointures et les moelles, dévoilant les sentiments et les pensées du cœur. Nulle créature ne peut se dérober à ses regards » (Hébreux 4, 12-13). C’est dire qu’elle est contemporaine de chaque lecteur : ce n’est pas une Parole qui passe et (lire la suite)