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2ème mystère lumineux : les noces à Cana

Le nom de Cana reste associé à un épisode charmant et émouvant de la vie de Jésus et de Marie, des relations du Fils de Dieu avec sa mère sur terre. Tous deux sont invités à un mariage. Les apôtres, que Jésus vient de s’attacher depuis quelques jours, y ont été aussi conviés. Il s’agit au moins d’André, de Jean, de Pierre, de Philippe et de Nathanaël (voir Jean 1, 35-51).
« Dans la foule des invités d’une de ces bruyantes noces campagnardes où accourent des gens de tous les alentours, Marie s’aperçoit que le vin vient à manquer (Jean 2, 3). Elle seule s’en aperçoit, et immédiatement. Comme ces scènes de la vie du Christ nous paraissent familières ! C’est que la grandeur de Dieu se mêle à la vie ordinaire, courante. Et c’est bien le propre d’une femme, d’une maîtresse de maison avisée, que de relever une négligence, d’être attentive aux petits détails qui rendent l’existence humaine agréable ; ainsi en est-il de Marie » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 141). « Ils n’ont plus de vin » (Jean 2, 3) dit Marie à Jésus. Est-ce une nouvelle pour Jésus, dont la finesse et la présence d’esprit dépassent infiniment celles de sa Mère ? Sans doute pas. Mais Dieu compte d’ordinaire sur les hommes, sur leur coopération, pour répandre ses grâces comme il l’entend.
Cependant aujourd’hui, à Cana, il semble ne pas vouloir faire droit à la requête, pourtant formulée par Marie : « Femme, laisse-moi tranquille. Mon heure n’est pas encore venue » (Jean 2, 4). À plusieurs reprises, les auditeurs de Jésus chercheront par la suite à l’arrêter, sans y parvenir parce que « son heure n’était pas encore venue » (Jean 7, 30 ; 8, 20). Cette heure, « où le fils de l’homme doit être glorifié » (Jean 12, 23), interviendra au moment de la Pâque, quand Jésus, « après avoir aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout » (Jean 13, 1).
La réponse de Jésus à sa Mère a pour effet de souligner sa foi — ce qu’il savait. Elle dit aux serviteurs, comme si son Fils l’avait exaucée malgré les apparences : « Faites tout ce qu’il vous dira » (Jean 2, 5). Puisque son Fils ne l’a pas écoutée directement, elle lui envoie les serviteurs pour qu’ils lui demandent ce qu’ils doivent faire, avec l’indication de se plier à ses instructions, en totalité.
C’est vers Jésus que Marie ne cesse de nous orienter, nous qui sommes les serviteurs de Dieu, pour que nous lui demandions : « Bon Maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en partage ? » (Luc 18, 18). Il faut poser la question. Mais il faut aussi accueillir pleinement la réponse : « Observe les commandements » (Matthieu 19, 17).
Et il convient d’agir comme les serviteurs de Cana : « Remplissez d’eau ces jarres », leur dit Jésus. « Et ils les remplirent jusqu’au bord » (Jean 2, 7). Ils ne font pas leur travail à moitié, mais très consciencieusement. En le sanctifiant vraiment, en faisant attention aux moindres détails.
L’intervention de Marie a précipité « l’heure de Jésus ». « Tel fut le premier des miracles faits par Jésus. […] Et ses disciples crurent en lui » (Jean 2, 11). La foi, l’obéissance et le travail bien fait ont permis le miracle.

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