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verité - Page 2

  • Le péché originel nous heurte...

    TheatreRomain.Fourviere.69.Lyon.jpgParlant du péché originel, Pascal écrit :

    Rien ne nous heurte plus rudement que cette doctrine, et cependant, sans ce mystère, le plus incompréhensible de tous, nous sommes incompréhensibles à nous-mêmes. Le nœud de notre condition prend ses replis et ses tours dans cet abîme, de sorte que l'homme est plus inconcevable sans ce mystère que ce mystère n'est inconcevable à l'homme.

     

    Pascal, Pensées (Lafuma 246, Brunschvicg 434).

     

  • Le rejet de Dieu

    Il peut y avoir des personnes qui ont détruit totalement en elles le désir de la vérité et la disponibilité à l'amour. Des personnes en qui tout est devenu mensonge; des personnes qui ont vécu pour la haine et qui en elles-mêmes ont piétiné l'amour. C'est une perspective terrible, mais certains personnages de notre histoire laissent entrevoir de façon effroyable des profils de ce genre. Dans de semblables individus, il n'y aurait plus rien de remédiable et la destruction du bien serait irrévocable: c'est cela qu'on indique par le mot « enfer ». (...). Chez la plupart des hommes (...) demeure présente au plus profond de leur être une ultime ouverture intérieure pour la vérité, pour l'amour, pour Dieu. Mais, dans les choix concrets de vie, elle est recouverte depuis toujours de nouveaux compromis avec le mal - beaucoup de saleté recouvre la pureté, dont cependant la soif demeure et qui, malgré cela, émerge toujours de nouveau de toute la bassesse et demeure présente dans l'âme.

    Benoît XVI, encyclique Spe salvi, n° 45-46.

     

  • Chercher la vérité est un devoir

    38.Vizille.Musee.ThomasBouquerotdeVoligny.DeputedelaNievreauConseildesAnciens1798-1799.jpgEn vertu de leur dignité, tous les hommes, parce qu’ils sont des personnes, c’est-à-dire doués de raison et de volonté libre, et, par suite, pourvus d’une responsabilité personnelle, sont pressés, par leur nature même, et tenus, par obligation morale, à chercher la vérité, tout d’abord celle qui concerne la religion. Ils sont tenus aussi à adhérer à la vérité dès qu’ils la connaissent et à régler toute leur vie selon les exigences de cette vérité.

    Concile Vatican II, déclaration Dignitatis humanæ, n° 2.

  • La famille éducatrice de la paix

    Priereenfamille.jpgLa famille naturelle, fondée sur le mariage entre un homme et une femme, est « le berceau de la vie et de l'amour » et « la première et irremplaçable éducatrice à la paix ». C'est précisément pour cette raison que la famille est « la principale « agence » de paix » et « la négation ou même la restriction des droits de la famille, obscurcissant la vérité sur l'homme, menacent les fondements de la paix eux-mêmes ». Étant donné que l'humanité est une « grande famille », si elle veut vivre en paix, elle ne peut que s'inspirer de ces valeurs sur lesquelles se fonde et repose la communauté familiale.

    Benoît XVI, Message pour la Journée mondiale de la paix, 1er janvier 2008.


  • La raison d'être de l'Église

    Vatican.Colonnade.Janicule.JPGIl est nécessaire de tenir ensemble ces deux vérités, à savoir la possibilité réelle du salut dans le Christ pour tous les hommes et la nécessité de l’Église pour le salut. L’une et l’autre nous aident à comprendre l’unique mystère salvifique, et nous permettent ainsi de faire l’expérience de la miséricorde de Dieu et de prendre conscience de notre responsabilité. Le salut, qui est toujours un don de l’Esprit, requiert la coopération de l’homme à son propre salut comme à celui des autres. Telle est la volonté de Dieu, et c’est pour cela qu’il a fondé l’Église, et l’a incluse dans le plan du salut.

    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 9.

  • La grandeur du journalisme

    C'est une grande chose que le journalisme, et le journalisme universitaire. Vous pouvez fortement contribuer à éveiller chez vos compagnons l'amour des nobles idéaux, le désir de surmonter l'égoïsme personnel, la sensibilité pour les activités collectives, la fraternité. Et maintenant je ne puis manquer, une fois de plus, de vous inviter à aimer la vérité.

    Je ne vous cache pas que c'est pour moi une chose répugnante que la tendance au « sensationnalisme » de certains journalistes qui ne disent la vérité qu'à moitié. Informer ne consiste pas à rester à mi-chemin entre la vérité et le mensonge. Cela ne peut être appelé information, ce n'est pas moral. De même on ne peut appeler journalistes ceux qui mélangent à des demi-vérités beaucoup d'erreurs et même des calomnies préméditées. On ne peut les qualifier de journalistes parce qu'ils ne sont qu'une pièce dans l'engrenage — plus ou moins lubrifié — de n'importe quelle organisation qui propage des erreurs et qui sait qu'elles seront répétées à satiété, sans mauvaise foi mais par l'ignorance et la stupidité d'un grand nombre de personnes.

    Je dois vous avouer que, pour ce qui me concerne, ces faux journalistes y gagnent : il ne se passe, en effet, pas un seul jour sans que je ne prie affectueusement le Seigneur pour eux, en lui demandant d'éclairer leur conscience.

    Je vous demande donc de diffuser l'amour du bon journalisme, de celui qui ne se contente point de rumeurs non fondées, des on-dit inventés par des imaginations surchauffées. Informez avec des faits, des résultats, sans juger des intentions, plaçant les opinions légitimement diverses sur le même plan, sans vous abaisser à l'attaque personnelle. Il y aura bien difficilement une véritable coexistence là où fait défaut la véritable information, et l'information véritable est celle qui ne craint pas la vérité et qui ne se laisse pas emporter par des motifs d'opportunisme, de faux prestige, ou financiers.

     

    Entretiens avec Mgr Escriva, Paris, n° 86.

     

  • La raison d'être de l'Église

     

    Il est nécessaire de tenir ensemble ces deux vérités, à savoir la possibilité réelle du salutChuteEau.Fleurs.jpg dans le Christ pour tous les hommes et la nécessité de l’Église pour le salut. L’une et l’autre nous aident à comprendre l’unique mystère salvifique, et nous permettent ainsi de faire l’expérience de la miséricorde de Dieu et de prendre conscience de notre responsabilité. Le salut, qui est toujours un don de l’Esprit, requiert la coopération de l’homme à son propre salut comme à celui des autres. Telle est la volonté de Dieu, et c’est pour cela qu’il a fondé l’Église, et l’a incluse dans le plan du salut.

    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 9.

  • Le Sacré Coeur

     

    Alpes6.jpgL'homme est aimé de Dieu! Telle est l'annonce si simple et si bouleversante que l'Eglise doit donner à l'homme. La parole et la vie de chaque chrétien peuvent et doivent faire retentir ce message: Dieu t'aime. Le Christ est venu pour toi, pour toi le Christ est «le Chemin, la Vérité et la Vie!» (Jn 14, 6).

     

    Jean-Paul II, exhortation apostolique Les fidèles du Christ, n° 34.

  • La foi, non le pouvoir

    BXVI.MesseInvalides.09.08.19.jpgLes chrétiens connaissaient, depuis le premier moment, leur obligation d'annoncer la foi à tous les hommes. Ils voyaient dans la foi un bien qui ne leur appartenait pas de façon exclusive, mais auquel tous les hommes avaient droit. Ils n'auraient pas été fidèles à leur mission s'ils n'avaient pas porté ce qu'ils avaient reçu jusqu'aux confins de la terre. (...) La mission n'était pas envisagée comme l'extension de la sphère du pouvoir du christianisme, mais comme un devoir de transmission d'un bien nécessaire à tous.

     

    J. Ratzinger, Foi, vérité, tolérance, Paris, Parole et Silence, 2005, p. 55.

  • Les Africains et le sida

    Les Africains et le sida

    Congo.Kinshasa.jpgBLAISE COMPAORÉ, Président du Burkina Faso
    Président du Comite national de lutte contre le sida
    L’Église n’est pas isolée
    « L’Église n’a pas le monopole de l’abstinence ! En tant que chef de l’État, j’ai pris des engagements dans ce sens depuis 2002 dans le cadre de la campagne «C’est ma vie». L’objectif était de mettre les gens devant leurs responsabilités. Parmi les engagements proposés, certains faisaient directement appel à l’abstinence. »
    La position de l’Église est reconnue en Afrique
    « Les Français aiment la polémique, c’est leur côté gaulois ! Certains critiquent la position de l’Eglise en prétendant défendre les Africains. Soit. Mais la plupart n’ont jamais mis les pieds chez nous ! Je leur conseille de venir faire un séjour au Burkina. Chez nous, l’imam, le prêtre et le chef coutumier travaillent de concert : tous ont l’ambition d’affronter le même mal. Se focaliser sur le préservatif, c’est passer à côté du problème du sida. »
    L’action de l’Église est reconnue en Afrique
    « Beaucoup de gens ignorent le travail de l’Église en Afrique. En France, l’intelligentsia ne comprend pas cette proximité avec les responsables catholiques. Chez nous, l’Église est d’abord synonyme d’écoles et de dispensaires. Le débat sur le sida n’est pas théorique, il est pratique. L’Église apporte sa contribution. Si l’abstinence est un moyen de prévention, nous n’allons pas nous en priver ! »
    Résister aux organismes internationaux
    « Face aux organismes internationaux, il faut savoir résister. On peut nous conseiller, mais pas faire à notre place. [...] Les Européens n’éprouvent pas le danger du sida de la même manière que nous. Pour les Burkinabés, le danger est immédiat. La pandémie est une réalité visible, elle frappe votre famille, vos amis les plus proches. En Europe, vous avez peut-être le loisir de faire des thèses pour ou contre la morale. Au Burkina, nous n’avons pas le temps. »
    Décalage entre les médias et la réalité
    « Il y a souvent un gouffre entre ce que disent les médias et ce qui se passe sur le terrain. En Afrique, nous vivons avec le sida au quotidien. Le débat sur le préservatif, tel que vous le présentez, ne nous concerne pas. »
    Source : Famille Chrétienne

    MGR THEODORE-ADRIEN SARR
    Archevêque de Dakar
    L’Église contribue à la prévention du Sida
    « Je demande aux Occidentaux de ne pas nous imposer leur unique et seule façon de voir. Dans des pays comme les nôtres, l’abstinence et la fidélité sont des valeurs qui sont encore vécues. Avec leur promotion, nous contribuons
    à la prévention contre le sida. »

    MGR SLATTER
    Évêque en Afrique du Sud
    Encourager la fidélité dans le mariage
    « L’Ouganda a été le premier pays à combattre résolument l’épidémie du SIDA au début des années 90. La position forte et claire du président Museveni a constitué l’élément décisif qui a ralenti la diffusion du SIDA, faisant passer le taux de personnes affectées de plus de 25% à 6% en 2002. Il a prêché le bon sens et non le préservatif, encourageant l’abstinence avant le mariage et la fidélité dans le mariage, comme des valeurs culturelles. »

    Pour soutenir le Comité Urgence Pape - Sida : urgence-pape@live.fr