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Église catholique - Page 20

  • 13 avril : le chrétien et son prochain

    Les chrétiens ne sont l'ennemi de personne, moins encore demedium_CarnavalNice1.jpgl'Empereur. Ils savent, en effet, que c'est Dieu qui l'a constitué dans sa charge ; c'est pourquoi ils l'aiment nécessairement, le respectent, l'honorent et ils désirent qu'il soit sauf ainsi que tout l'Empire jusqu'à la fin des temps (...). Nous honorons donc l'Empereur, mais nous le faisons de la façon qui est licite et utile pour lui-même : comme un homme qui est second après Dieu, qui a obtenu de Dieu tout ce qu'il est et qui n'est inférieur qu'à Dieu.

    Tertullien, Liber ad Scapulam 2.


  • 12 avril : le chrétien et la societe civile

    Un chrétien n'est pas seulement une personne qui a la foi, mais aussimedium_Feuxartifice.Paris.jpg quelqu'un qui est appelé à être le levain et le sel de la société civile et politique dans laquelle il ou elle vit. L'Église par conséquent inculque à ses fidèles un profond sens de l'amour et du devoir à l'égard de leurs compatriotes et à l'égard de leur patrie. Elle les encourage à vivre en citoyens honnêtes et exemplaires et à travailler loyalement au progrès intégral de la nation dont ils sont fiers d'être les membres.

    Jean-Pal II, Discours aux évêques chinois en visite ad limina, 11 novembre 1980.


  • 17 mars : devenir saint

        La justification établit la <em>collaboration entre la grâce de Dieu et la liberté dmedium_63.StNectaire.Jugementdernier.jpge l'homme</em>. Elle s'exprime du côté de l'homme dans l'assentiment de la foi à la Parole de Dieu qui l'invite à la conversion, et dans la coopération de la charité à l'impulsion de l'Esprit Saint qui le prévient et le gare : "Quand Dieu touche le cœur de l'homme par l'illumination de l'Esprit Saint, l'homme n'est pas sans rien faire en recevant cette illumination, qu'il peut d'ailleurs rejeter ; et cependant il ne peut pas non plus, sans la grâce de Dieu, se porter par sa volonté libre vers la justice devant Lui" (concile de Trente).

    Catéchisme de l'Église catholique, n° 1993.


  • 15 mars : la place de la messe dans la vie

    Si ma vie passée et présente peut être qualifiée d'"active", n'oublions pas que l'"acte" par excellence de chaque jour est la sainte messe qui constitue la synthèse la plmedium_JPIIaGerlanden1986.jpgus parfaite de la prière, le cœur de la rencontre avec Dieu dans le Christ. L'expérience de plus de trente ans de vie sacerdotale m'a appris que pour atteindre ce sommet, pour parvenir à cette synthèse et à cette plénitude, il faut y entrer par la prière et en sortir vers la prière de la journée tout entière, sachant parfaitement que cette journée sera remplie à déborder d'activités et d'engagements de toutes sortes.

    Jean-Paul II, "N'ayez pas peur !" André Frossard dialogue avec Jean-Paul II, Paris, 1982, p. 44.


  • 8 mars : prier en chrétien

     

    medium_JPIIaLourdes2004.jpgNous devons prier en chrétiens. En effet, pour le chrétien la prière acquiert une caractéristique particulière qui change totalement sa nature et sa valeur intimes. Le chrétien est disciple de Jésus ; c'est lui qui croit véritablement que Jésus est le Verbe incarné ; le Fils de Dieu venu parmi nous sur terre. En tant qu'homme, la vie de Jésus a été une prière continuelle, un continuel acte d'adoration et d'amour du Père, et puisque l'expression la plus forte de la prière est le sacrifice, le sommet de la prière de Jésus est le sacrifice de la Croix, anticipé par l'Eucharistie lors de la dernière Cène et transmis à tous les siècles par la Sainte Messe. C'est pourquoi le chrétien sait que sa prière est Jésus ; chacune de ses prières vient de Jésus ; c'est lui qui prie en nous, avec nous et pour nous. Tous ceux qui croient en Dieu prient ; mais le chrétien prie en Jésus-Christ ; le Christ est notre prière.

    Jean-Paul II, , 14 mars 1979.

     

  • 7 mars : l'Eglise de Jesus

    medium_21.Dijon.StBenigne.jpegÉglise de Jésus, promise par lui à la terre dans les jours de sa vie mortelle, sortie de son côté ouvert par la lance de e la croix, ordonnée et perfectionnée par lui dans les dernières heures de son séjour ici-bas, nous vous saluons avec amour comme notre mère commune. Vous êtes l'épouse de notre Rédempteur, et vous nous avez enfantés à lui ; c'est vous qui nous avez enfantés dans le baptême ; c'est vous qui nous éclairez par la parole qui produit en nous la lumière ; c'est vous qui nous administrez les secours au moyen desquels notre pèlerinage terrestre doit nous conduire au ciel ; c'est vous enfin qui nous gouvernez dans l'ordre du salut par vos saintes ordonnances. Ô Église, il ne s'agit pas pour nous de vous travestir, mais de vous confesser.

     
    Dom Guéranger, L'Année liturgique. Temps pascal, t. II, vendredi de la 3ème semaine après Pâques.

  • 6 mars

    De nombreuses personnes nous manifestent la tentation de penser ainsi à l'égard des autres : « Mais pourquoi ne les laissons-nous pas en paix ? Ils ont leur authenticité, leur vérité. Nous avons la nôtre. Coexistons donc pacifiquement, laissant chacun comme il est, afin qu'il recherche de la meilleure façon possible son authenticité. » Mais comment la propre authenticité peut-elle être trouvée si, dans la profondeur de notre cœur, il y a l'attente de Jésus et que la véritable authenticité de chacun se trouve précisément dans la communion avec le Christ, et pas sans le Christ ? Autrement dit : si nous avons trouvé le Seigneur et si, pour nous, Il est la lumière et la joie de la vie, sommes-nous sûrs qu'à une autre personne qui n'a pas trouvé le Christ ne manque pas une chose essentielle et que cela ne soit pas notre devoir de lui offrir cette réalité essentielle ? Laissons ensuite à la direction de l'Esprit Saint et à la liberté de chacun ce qui arrivera. Mais si nous sommes convaincus et avons fait l'expérience du fait que, sans le Christ, la vie est incomplète, qu'une réalité manque, la réalité fondamentale, nous devons également être convaincus que nous ne faisons tort à personne si nous lui montrons le Christ et si nous lui offrons la possibilité de trouver ainsi sa véritable authenticité, la joie d'avoir trouvé la vie.

    Benoît XVI, Discours à l'issue de la rencontre avec le clergé romain, 13 mai 2005.



  • 22 février

    C'est par bonté - pour indiquer le chemin de la vie - que Dieumedium_nouveaune.jpgdonne aux hommes ses commandements et la grâce pour les observer ; et c'est encore par bonté - pour les aider à persévérer dans la même voie - que Dieu offre toujours à chacun son pardon. Le Christ a compassion pour nos fragilités : Il est notre Créateur et notre Rédempteur. Que son Esprit ouvre les âmes au don de la paix de Dieu et à l'intelligence de ses préceptes !

     

    Instruction <em>Donum vitæ</em>, le "don de la vie", de la Congrégation pour la Doctrine de la foi sur le respect de la vie humaine naissante et la dignité de la procréation. Réponses à quelques questions d'actualité, n° 1, 22 février 1987.

  • 17 février

    medium_Martin2.jpgÉtends ta charité au monde entier si tu veux vraiment aimer le Christ ; car les membres du Christ sont partout sur la terre. Si tu n'aimes qu'une partie du Corps, tu es séparé du Corps ; si tu en es séparé, tu n'es pas dans le Corps ; si tu n'es pas dans le Corps, tu ne reçois pas l'influence vitale de la Tête.

    Saint Augustin, <em>In Epistolam Ioannis ad Parthos tractatus</em> 10, 8.





  • 16 février

    medium_Josemaria.Brafa1972.jpg16 février 1932 : Je suis assez enrhumé depuis quelques jours, et cela a permis à mon manque de générosité envers mon Dieu de se manifester par un relâchement dans ma prière et dans les mille petites choses qu'un enfant, et qui plus est un enfant-âne, peut chaque jour offrir à son Maître. Je m'en étais déjà aperçu et je voyais bien que je remettais à plus tard certaines résolutions d'accorder plus d'intérêt et de temps à mes pratiques de piété, mais je me rassurais en me disant : plus tard, quand tu iras mieux, lorsque la situation financière des tiens s'arrangera... alors ! - Et aujourd'hui, après avoir distribué la sainte communion aux religieuses, avant la sainte Messe, j'ai dit à Jésus ce que je lui dis tant et tan de fois, jour et nuit : (...) "Je t'aime plus que celles-ci." Immédiatement, et sans bruit de paroles, j'ai entendu : "Les œuvres sont amour, et non les beaux discours." Sur-le-champ, j'ai nettement perçu mon grand manque de générosité, et j'ai repensé à de nombreux détails, insoupçonnés, auxquels je n'avais pas donné d'importance, qui m'ont fait vivement comprendre mon manque de générosité. Jésus ! Aide-moi et que ton petit âne soit vraiment généreux. Des œuvres ! des œuvres !

    Saint Josémaria, <em>Cahiers</em>, n° 606, 16 février 1932, cité par A. Vazquez de Prada, <em>Le fondateur de l'Opus Dei. Vie de Josémaria Escriva</em>, vol. I, Paris-Montréal, 2001, p. 414.