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Travail - Page 2

  • 8 octobre : le sens du travail

    On n'arrive tout de même pas à tout avoir. Pauvreté n'est pas vice ; Dieu nous a donné des mains pour nous en servir. Je travaille tant que je peux et si cela ne donne pas assez, ce n'est pas moi qui en ferai le reproche au Seigneur. Je ne demande pas la richesse. Que ferais-je d'un château, si je ne peux avoir un bon fumier devant ma porte6e688a474f5618d20fbb017c9159a1da.jpg et des poules qui viennent vagabonder jusque dans la maison ? Je ne demande que notre pain quotidien et une santé florissante. Le restant, je m'en occupe. Car la joie de ma vie, c'est précisément de pouvoir labourer mon champ. Voir pousser et mûrir ce que j'ai planté et semé. Mon champ, c'est mon paradis sur terre.

    Félix Timmermans, Psaume paysan, traduit du flamand, Paris, 1943, p. 64.


  • 6 octobre : la puissance de l'Eucharistie

    J'écris dans une chambre qui se trouve tout à côté de la chapelle. C'est une549303b8e1100169cb8f113c9e241d88.jpg bénédiction si indicible de posséder la présence corporelle du Christ chez soi, dans sa propre maison, qu'elle efface tous les autres privilèges et fait disparaître, ou devrait le faire, toute souffrance. Savoir qu'il est tout près, pouvoir à tout moment de la journée s'approcher de lui !

    Newman,  de Maryvale un an après son entrée dans l'Église.



  • 6 août : a chaque jour suffit sa peine

    fae8a6f0ad8cc72797178c406bb5ea0e.jpgNe prévenez point les accidents de cette vie par l'appréhension, mais prévenez-les par une parfaite espérance qu'au fur et à mesure qu'ils arriveront Dieu vous en délivrera (...) Pensons seulement à bien faire aujourd'hui, et quand le jour de demain sera arrivé il s'appellera aujourd'hui, et lors nous y penserons.

    Saint François de Sales.

  • 14 juillet : la dignite de la femme

    db1d6a36d9f261bfa52f4d66bdacc9fa.jpegIl y aura certainement toujours beaucoup de femmes qui n'auront d'autre occupation que de gouverner leur foyer. Et je vous assure que c'est une grande occupation, qui en vaut la peine. À travers cette profession — car c'en est une, véritable et noble — les femmes exercent une influence positive non seulement au sein de leur famille, mais sur une multitude d'amis et connaissances, sur des personnes avec qui elles entrent en relation d'une façon ou d'une autre, et elles accomplissent ainsi une tâche bien plus vaste parfois que celle que l'on peut réaliser dans d'autres professions. Sans parler de ces femmes qui mettent leur expérience et leur science du foyer au service de centaines de personnes, dans des centres destinés à la formation de la femme, comme ceux que dirigent mes filles de l'Opus Dei, dans tous les pays du monde. Elles se transforment alors en professeurs du foyer, dont l'efficacité éducatrice est supérieure, dirais-je, à celle de bien des professeurs d'Université.

    Saint Josémaria, Entretiens, n° 88.

     

  • 13 juin : aller vers la lumiere

    Il est bien vrai que rien n'est plus important, ni plus beau, quemedium_DeGaulle3.jpgd'entraîner le peuple vers une lumière et dans une action. Mais combien est-ce vrai surtout quand il s'agit de l'œuvre que Dieu commande.

    Lettre du général de Gaulle au Révérend Père Carré, des frères prêcheurs (qui lui avait adressé le texte de ses "six magnifiques, émouvantes et édifiantes conférences"), 19 février 1961, Charles de Gaulle, Lettres, Notes et carnets. 1961-1963, Paris, 1986, p. 47.


  • 1er mai : sanctification du travail

    medium_reparationligneHtetension.jpgLe chrétien doit avoir soif de savoir. Maniement des sciences les plus abstraites ou habileté technique, tout peut et doit conduire à Dieu. Car il n’est pas de tâche humaine qui ne soit sanctifiable, qui ne soit une occasion de se sanctifier personnellement et de collaborer, avec Dieu, à la sanctification de tous ceux qui nous entourent. Ce n’est pas au fond d’une vallée mais au sommet de la montagne que doit briller la lumière de ceux qui suivent Jésus-Christ : pour que l’on voie vos bonnes œuvres et que l’on glorifie votre Père qui est dans les cieux (Matthieu 5, 16).

    Travailler ainsi, c’est prier. Étudier ainsi, c’est prier. Faire ainsi de la recherche, c’est prier ; nous n’en sortons jamais ; tout est prière, tout peut et doit nous mener à Dieu, nourrir ce dialogue continuel avec Lui, du matin au soir. Tout travail digne peut être prière; et tout travail qui est prière est apostolat. C’est ainsi que l’âme s’affermit, dans une unité de vie simple et solide.

    Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 10.
     

  • 19 avril : les professsions delirantes

    Paris enferme et combine, et consomme et consume la plupart des brillants infortunés que leurs destins ont appelés aux professions délirantes... Je nomme ainsi tous ces métiers dont le principal instrumentmedium_75.7.TourEiffel.jpg est l'opinion que l'on a de soi-même, et dont la matière première est l'opinion que les autres ont de vous. Les personnes qui les exercent, voués à une éternelle candidature, sont nécessairement toujours affligées d'un certain délire des grandeurs qu'un certain délire de la persécution traverse et tourmente sans répit. Chez ce peuple d'uniques règne la loi de faire ce que nul n'a jamais fait, et que nul jamais ne fera. C'est du moins la loi des meilleurs, c'est-à-dire de ceux qui ont le cœur de vouloir nettement quelque chose d'absurde... Ils ne vivent que pour obtenir et rendre durable l'illusion d'être seuls, - car la supériorité n'est qu'une solitude situées sur les limites actuelles d'une espèce. Ils fondent chacun son existence sur l'inexistence des autres, mais auxquels il faut arracher leur consentement qu'ils n'existent pas.

    Paul Valéry, Monsieur Teste, Lettre d'un ami.

     

  • 12 mars : un incroyant lit la Bible

    medium_LecturedelaBible.GerardDou.jpgJ'ai commencé à lire la Bible très tôt le matin, avant de partir au travail. C'était une façon d'arracher à la journée un moment pour moi. Pendant toute ma vie d'ouvrier, j'ai été content de me lever très tôt, justement parce que j'avais ce rendez-vos. Quelques mots de lecture quotidienne me restaient dans la tête pendant toute la journée. Je me les répétais, je les remâchais comme des noyaux d'olive.

    Eni De Luca, écrivain italien non croyant.

  • 7 février

    medium_JCcharpentier.gifAvant de commencer à travailler, place un crucifix sur la table ou près de tes instruments de travail. De temps en temps, jette-lui un coup d’œil... Quand tu sentiras venir la fatigue, ton regard se tournera vers Jésus, et tu retrouveras des forces nouvelles pour persévérer dans ton effort.

    Car ce crucifix est plus que le portrait d’un être cher — les parents, les enfants, la femme, la fiancée. Il est tout : ton Père, ton Frère, ton Ami, ton Dieu, et l’Amour de tes amours.

     
    Saint Josémaria, Chemin de Croix, 11ème station.
     

  • 2 octobre : anniversaire de la fondation de l'Opus Dei

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    Le 2 octobre 1928, jour de la fête des anges gardiens, après avoir passé onze ans à « pressentir » que Dieu lui demandait quelque chose, le jeune abbé Josémaria Escriva, ordonné en 1925, était en train de faire une retraite spirituelle et de relire des notes prises au cours des années antérieures : « J’ai reçu l’illumination sur l’Œuvre tout entière, tandis que je lisais ces papiers, devait-il raconter. Tout ému, je me suis agenouillé — j’étais seul dans ma chambre, entre deux causeries — j’ai remercié le Seigneur ; et je me souviens avec émotion d’avoir entendu sonner les cloches de la paroisse Notre-Dame-des-Anges », toute proche du lieu où il faisait cette retraite.
    Il dira encore, conscient de n’être qu’un instrument inadéquat entre les mains de Dieu : « Une fois de plus s’est accompli ce que dit l’Écriture : ce qui est stupide, ce qui ne vaut rien, ce qui, pourrait-on dire, n’existe presque pas,… tout cela le Seigneur le prend et le met à son service. Ainsi a-t-il pris cette créature [c’est-à-dire lui-même] pour être son instrument. »
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    La fondation se fait donc à l’encontre de la volonté de celui qui est devenu saint Josémaria. « L’Œuvre de Dieu n’est pas sortie d’un cerveau humain […]. Voici de nombreuses années que le Seigneur l’inspirait à un instrument inepte et sourd, qui la vit pour la première fois le jour des saints anges gardiens, le deux octobre mille neuf cent vingt-huit. »
    Qu’apporte l’Opus Dei, quel est son message ? Saint Josémaria l’expliquait en ces termes dans une lettre adressée à ses enfants spirituels : « Nous sommes venus dire, avec l’humilité de celui qui se sait pécheur et peu de chose — homo peccator sum (Luc 5, 8), disons-nous avec Pierre —, mais avec la foi de celui qui se laisse guider par la main de Dieu, que la sainteté n’est pas affaire de privilégiés : que le Seigneur nous appelle tous, que de tous il attend de l’Amour, de tous, quel que soit leur état, leur profession ou leur métier. Car cette vie courante, ordinaire, sans éclat, peut être un moyen de sainteté : il n’est pas nécessaire d’abandonner son état dans le monde, pour chercher Dieu, si le Seigneur ne donne pas la vocation religieuse à une âme, car tous les chemins peuvent être l’occasion d’une rencontre avec le Christ. »

    Les citations sont tirées du premier volume de l’ouvrage de A. Vazquez de Prada, Le Fondateur de l’Opus Dei, publié par les Éditions Le Laurier (Paris) et Wilson & Lafleur (Québec).