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Sainte Écriture - Page 2

  • Les écrits de saint Paul

    Le nombre même des épîtres de Paul « signifie qu’elles contiennent la perfection des deux Testaments ». (car elles sont au nombre de 14, soit 2 x 7, la perfection)

    Hugues de Saint-Victor, L’Art de lire. Dicascalicon, Cerf, coll. Sagesses chrétiennes, 1991, l. 6, chap. 4.

  • La force de l'Ecriture Sainte

    D’autres lisent l’Ecriture sainte pour être, selon le précepte de l’Apôtre, prêts à rendre compte à toute personne qui le demande de la foi dans laquelle ils se trouvent placés (cf. 1 P 3, 15). Si bien qu’ils mettent vigoureusement en échec les ennemis de la vérité, ils instruisent ceux qui sont peu formés, ils reconnaissent plus parfaitement le chemin de la vérité, ils aiment plus profondément les mystères divins parce qu’ils les saisissent de plus près.

    Hugues de Saint-Victor, L’Art de lire. Dicascalicon, Cerf, coll. Sagesses chrétiennes, 1991, l. 5, chap. 9.

  • Le contenu des Saintes Ecritures

    Il y a beaucoup de choses dans les Ecritures qui, prises en elles-mêmes, semblent n’avoir rien à livrer. Pourtant, si tu les rapproches d’autres choses avec lesquelles elles s’accordent, et situ entreprends de les examiner dans leur ensemble, tu constateras qu’elles sont à la fois nécessaires et pertinentes. Il y a des choses à connaître pour elles-mêmes, il y en a d’autres, apparemment peu dignes de notre peine, mais qu’il ne faut absolument pas laisser de côté par négligence, parce que, sans elles, on ne peut pas connaître les autres avec précision. Apprends tout, tu verras ensuite que rien n’est superflu.

     

    Hugues de Saint-Victor, L’Art de lire. Dicascalicon, Cerf, coll. Sagesses chrétiennes, 1991, l. 6, chap. 3.

  • 3 fevrier : la tache prioritaire

    La tâche prioritaire et irremplaçable, (...) c'est de connaître Jésus, en étudiant, en approfondissant, en méditant la Sainte Écriture, non pas comme un simple livre d'histoire mais comme le t715778e3bf5a99693dbc2de127ed33f3.jpgémoignage éternel d'un vivant, car le Christ est ressuscité et « il ests assis à la droite du Père ». En outre, quand il s'agit de Jésus, il ne suffit pas de s'arrêter au plan de la connaissance théorique : sa personne, son message continuent à nous interpeller, à nous impliquer, à nous pousser à vivre de lui et en lui. On est alors vraiment chrétien lorsque, jour après jour, se réalisent les exigences, pas toujours faciles, de l'Évangile de Jésus. Que ne s'appliquent en rien à vous, frères et sœur, les paroles de saint Augustin : « Ceux qui se parent d'un nom et qui ne l'ont pas, quelle joie leur donne-t-il, ce nom, si ce n'est pas la réalité ?... Ainsi, beaucoup s'appellent chrétiens mais ne le sont pas parce qu'ils ne sont pas ce qu'ils disent être ni dans la vie, ni dans les mœurs, ni dans l'espérance, ni dans la charité » (In Epist. Ioann. Tract. 4, 4).

    Jean-Paul II, Discours à 8 000 professeurs, élèves et anciens élèves des collèges romains, 9 février 1980.

     

     

  • 29 decembre : ecouter la Parole de Dieu

    baae9ff8b6fb143fe7109c9ee98fd51e.jpg    La Parole de Dieu ne peut être entendue sans être mise en pratique. Elle est le code de l'Alliance qui crée et structure un peuple, et la règle de vie qui transforme l'homme pour en faire un juste. La Parole s'incarne, littéralement, dès que l'homme accepte de se laisser façonner par elle. Expression de la sainteté de Dieu, elle fait renaître à l'image de son créateur celui qui l'accueille et qui l'assimile, pour le rendre saint comme Dieu est saint.

        Michel Remaud, Chrétiens devant Israël serviteur de Dieu, Paris, 1983, p. 131.

     

     

  • 16 mai : Conditions de la victoire sur le mal

    Nos bonnes œuvres sont autant de coups que nous donnons à l'adversaire, et nos péchés, autant de coups que nous n'avons pas su parer. La victoire complète n'est pas de ce monde. (...) Mais jamais notre rival n'a plus d'avantages surmedium_Rondedesdiables.jpg nous que lorsque nous imitons son attitude orgueilleuse ; au contraire, nous ne prenons jamais mieux le dessus qu'en suivant le Maître au chemin de l'humilité ; et le plus vif déplaisir que nous puissions infliger à l'ennemi, c'est d'aller chercher, dans la confession de nos péchés et dans la pénitence, la guérison de nos blessures.

    Saint Augustin, Sermon 351, 6.


  • 25 mars : lire la Bible

    medium_lirelaBible.jpgLis constamment la Bible. Aime-la plus que tu n'aimes tes parents (...), plus que tu ne m'aimes moi-même (...). Ne l'abandonne jamais. (...) Et quand tu seras vieux, tu te rendras compte que tous les livres que tu as pu lire ne sont que des commentaires banals de ce Livre unique.

    M. N. Brandstaetter, juif, à son petit-fils Roman Brandstaetter, cité par J. Ablewicz, <em>Vous serez mes témoins</em>, Paris, 1990, p. 75.



  • 22 mars : la Bible et le bonheur

    L'aboutissement ou le fruit de la sainte Écriture n'est pas quelconque, c'est lamedium_12.Conques.SteFoy.Entreeparadis.jpg plénitude de l'éternelle félicité. Car elle est l'Écriture dans laquelle sont les paroles de la vie éternelle, elle est donc écrite, non seulement pour que nous croyions, mais aussi pour que nous possédions la vie éternelle dans laquelle nous verrons, nous aimerons et où nos désirs seront universellement comblés.

    Saint Bonaventure, Breviloquium, prologue, n° 4.





  • 21 mars : l'Evangile et le Christ

    medium_Bouchedelaverite.2.jpg    La bouche du Christ, c'est l'Évangile. Il est assis au ciel,

    mais il ne cesse de parler sur la terre.

    Saint Augustin, Sermon 85 1.





  • 20 mars : l'amitie avec Dieu

    medium_Paradisterrestre3.jpgEncore maintenant, Dieu se promène au paradis quand je lis les divines Écritures ! C'est un paradis que le livre de la Genèse, où fleurissent les vertus des patriarches ; c'est un paradis que le Deutéronome, où germent les préceptes de la loi ; c'est un paradis que l'Évangile, où l'arbre de vie donne de bons fruits et répand dans tous les peuples les paroles de l'éternelle espérance.

    Saint Ambroise, Epistola ad Sabinum 3.