La tâche prioritaire et irremplaçable, (...) c'est de connaître Jésus, en étudiant, en approfondissant, en méditant la Sainte Écriture, non pas comme un simple livre d'histoire mais comme le témoignage éternel d'un vivant, car le Christ est ressuscité et « il ests assis à la droite du Père ». En outre, quand il s'agit de Jésus, il ne suffit pas de s'arrêter au plan de la connaissance théorique : sa personne, son message continuent à nous interpeller, à nous impliquer, à nous pousser à vivre de lui et en lui. On est alors vraiment chrétien lorsque, jour après jour, se réalisent les exigences, pas toujours faciles, de l'Évangile de Jésus. Que ne s'appliquent en rien à vous, frères et sœur, les paroles de saint Augustin : « Ceux qui se parent d'un nom et qui ne l'ont pas, quelle joie leur donne-t-il, ce nom, si ce n'est pas la réalité ?... Ainsi, beaucoup s'appellent chrétiens mais ne le sont pas parce qu'ils ne sont pas ce qu'ils disent être ni dans la vie, ni dans les mœurs, ni dans l'espérance, ni dans la charité » (In Epist. Ioann. Tract. 4, 4).
Jean-Paul II, Discours à 8 000 professeurs, élèves et anciens élèves des collèges romains, 9 février 1980.