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Religion - Page 4

  • Le prêtre et ses idées

    Le prêtre n’enseigne pas ses propres idées, une philosophie qu’il a lui-même inventée, qu’il a trouvée ou qui lui plaît. Le prêtre ne parle pas de lui, il ne parle pas pour lui, pour susciter éventuellement des admirateurs ou créer son propre parti. Il ne dit pas des choses qui viennent de lui, ses inventions, mais, dans la confusion de toutes les philosophies, le prêtre enseigne au nom du Christ présent, il propose la vérité qui est le Christ lui-même, sa parole, sa façon de vivre et d’aller de l’avant. Pour le prêtre est valable ce que le Christ a dit de lui-même : « Mon enseignement n’est pas le mien » (Jean 7, 16), c’est-à-dire que le Christ ne se propose pas lui-même, mais, en tant que Fils, il est la voix, la parole du Père.

    Benoît XVI, Audience générale, 14 avril 2010.

  • L'Eglise et la vérité

    Il n’est pas difficile de croire une fois que l’Église a parlé. La vraie difficulté, c’est lorsqu’une foule de petits papes, souvent des laïcs, se mettent à prêcher le contraire de ce que disent les évêques et les prêtres, présentent leurs opinions personnelles comme articles de foi, font peur aux gens sincères mais à l’esprit tout simple, et repoussent ceux qui cherchent.

    J. Newman, The Letters and Diaries of John Henry Newman, edited at the Birmingham Oratory by Charles Stephan Dessain, Clarendon Press, Oxford, vol. XXIII, 272, 19.

  • Erreur et vérité

    Ce n’est pas proprement l’erreur qui séduit le genre humain, lequel est appelé par son essence même à la vérité ; c’est sans cesse la forme de l’erreur qui le tente et le berce d’illusion, comme celle qui, en masquant le faux, le présente à une mauvaise et habile intelligence sous l’aspect et la figure du vrai. D’où l’art de celui qui, en raisonnant, se propose de protéger l’esprit humain contre cette funeste séduction qui se réduit à ceci qu’elle attire sur l’erreur pour la couvrir d’un habit qui n’est pas le sien : car tous les hommes y répugnent nécessairement lorsqu’elle se montre à nu, et ils ne peuvent soutenir la vue de sa propre difformité naturelle.

    A. Rosmini, Introduction à la philosophie, Bordeaux, Éditions Bière, 1992, p. 42.

  • Les chrétiens d'Orient

    Les chrétiens d'Orient

     

    Alors que nos frères chrétiens font l'objet de persécutions de plus en plus prononcées, il n'est aps inutile de rappeler l'action de l'Ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, qui aide moralement et financièrement à ceux de Terre Sainte. L'on pourra lire à ce sujet mon ouvrage sur l'Ordre.

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    Cet ouvrage, abondamment illustré, décrit la présence des chrétiens en Terre Sainte, l'action de l'Ordre du Saint-Sépulcre pour ocnforter la présence chrétienne, le Saint-Sépulcre, l'histoire de l'Ordre, sa spiritualité, sa structure, sa présence en France.

  • Courage de ses opinions

    Puisque tout le monde veut avoir le courage de ses opinions, nous, catholiques, ayons donc le courage des nôtres, d’autant plus qu’il ne s’agit pas pour nous seulement d’opinions incertaines, variables, mais de convictions immuables, mais de principes contre lesquels rien ne prescrit. Nous avons la vérité, et par conséquent le droit, réel et non seulement apparent, de la produire au grand jour et de défendre ce que nous croyons. Ayons donc le courage de la vérité.

    R. P. Olivaint, Conseils aux jeunes gens, recueillis par le P. Ch. Clair, Paris, J. Lefort imprimeur-éditeur, 1897, p. 50-51;

  • Philippe Oswald et le Dictionnaire encyclopédique de Marie

    Philippe Oswald et le Dictionnaire encyclopédique de MarieCapture d’écran (3).png

    Dans le commentaire du Dictionnaire encyclopédique de Marie, paru chez Desclée de Brouwer le 2 avril 2015, Philippe Oswald écrit sur Aleteia

    "Vous allez adorer – pardon, vénérer ! – le Dictionnaire encyclopédique de Marie. [...] Une cathédrale ! On y entre, comme dans tout dictionnaire, par n’importe quelle porte et l’on s’y promène, de trouvaille en trouvaille, de ravissement en ravissement, en ne souhaitant qu’une chose : ne plus en sortir."

    Il souligne plus loin que le Dictionnaire encyclopédique de Marie "permet de parcourir une véritable « géographie » de la présence mariale sur deux millénaires et cinq continents, mais encore un large éventail de disciplines".

    Après avoir évoqué la préface du cardinal Barbarin, il ajoute que "toutes les occasions sont bonnes pour s’émerveiller : les sanctuaires, oratoires, chapelles, ermitages, églises, collégiales, basiliques, cathédrales placés sous un vocable marial, les chefs-d’œuvre de sculpture, de mosaïque, de peinture, de littérature qu’elle a inspirés, les poèmes comme les traités théologiques qui lui sont dédiés, sans oublier la musique et le cinéma le plus contemporain, et jusqu’aux endroits les plus improbables", ces « ténébreux tréfonds » [qu'évoque Didier Decoin, de l'académie Goncourt, dans la quatrième de couverture] que sont Notre-Dame des houillères de Ronchamp, ou la fosse Notre-Dame de la Compagnie des mines d’Aniche, que vient visiter et éclairer « l’Étoile du matin ». Oui, a-t-on envie de chanter en virevoltant d’entrée en entrée (il y en a 6 500 !), « Reste avec nous, Marie », toi dont le « oui » a fait entrer Dieu dans le monde, toi dont l’humilité a terrassé Lucifer.

    D'autre part, Philippe Oswald est d'avis que l'on "peut déjà prédire sans risque d’être démenti que ce Dictionnaire encyclopédique de Marie, qui "s’adresse aux amateurs, au sens véritable et profond de ce terme, comme aux spécialistes des diverses disciplines mobilisées par cette somme théologique et artistique de culture mariale", "deviendra un « classique », un fleuron incontournable et indémodable, usé à force d’être consulté, de toute bonne bibliothèque".

    Bonne lecture en ce mois de Marie qu'est le mois de mai (on verra l'origine de cette dévotion à la notice correspondante).

  • Communion spirituelle

    Le Concile de Trente distingue, à côté de la communion sacramentelle et spirituelle, la communion purement spirituelle. L’action de grâces est une communion spirituelle unie au sacrement. La communion purement spirituelle a l’avantage de pouvoir être faite […] à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. […] « À l’humble Sœur Paula Maresca, le Seigneur Jésus montrait deux vases précieux, l’un d’or et l’autre d’argent. ‘Dans le vase d’or, dit-il, je conserve vos communions sacramentelles et dans le vase d’argent vos communions spirituelles’ (st Alphonse de Liguori, La véritable Épouse de Jésus-Christ 18). »

    F. Charmot, S.J., La Messe source de sainteté, Paris, Spes, 1959, p. 229 et 231.

  • Dictionnaire encyclopédique de Marie

    Dictionnaire encyclopédique de Marie

    Vous pouvez écouter une présentation sur Radio Espérance.

    Vous trouverez également deux pages dans le numéro de Famille chrétienne, du 2 au 8 mai 2015.

    Rappel du Dictionnaire paru le 2 avril chez Desclée de BrouwerCapture d’écran (3).png

  • Le choix de ses lectures

    Il y avait pourtant entre elles [les pensées d’Ignace à la suite de ses lectures] cette différence : à penser aux choses du monde il prenait grand plaisir, mais lorsque, par lassitude, il les laissait, il restait sec et mécontent ; au contraire, à la pensée de se rendre nu-pieds à Jérusalem, de ne manger que des herbes et de se livrer à toutes les autres austérités qu’il y voyait pratiquées par les saints, non seulement il trouvait de la consolation sur le moment, mais il restait content et joyeux après l’avoir abandonnée. […] Peu à peu il en vint à se rendre compte de la diversité des esprits dont il était agité, l’esprit du démon et l’esprit de Dieu.

    « Autobiographie de saint Ignace recueillie par Louis Consalvo », chap. 1, 5-9, Acta Sanctorum Iulii, 7, 1868, p. 647.

  • Eucharistie et présence de Dieu

    Il est là comme au premier jour.

    Il est là parmi nous comme au jour de sa mort.

    Éternellement il est là parmi nous autant qu’au premier jour ;

     

    Son Corps, son même Corps pend sur la même croix ;

    […] Son Sang, son même Sang saigne des mêmes plaies ;

    Son Cœur, son même Cœur saigne du même amour

     

    Le même sacrifice immole la même chair.

    Le même sacrifice verse le même sang.

    C’est la même histoire, exactement la même,

    Éternellement la même qui est arrivée en ce temps-là

    Et dans ce pays-là et qui arrive tous les jours de toute éternité

    Dans toutes les paroisses de la chrétienté.

    C. Péguy, Mme Gervaise, Le Mystère de la Charité de Jeanne d’Arc.