UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

christianisme - Page 29

  • Le Christ est partout

     

    Le Seigneur est avec vous ! Il est en vous, Celui qui est partout,

    Celui qui est au ciel, Celui qui, dans les profondeurs, et dans toute la création, est le Maître d'œuvre, le Créateur au-dessus des Chérubins, le conducteur du monde au-dessus des Séraphins, le Fils au sein du Père, le Fils unique en votre sein, le Seigneur, d'une façon que seul il connaît.

    Il est tout entier partout, et tout entier en vous !

    Saint Jean Chrysostome (v. 349-407).

  • La prière de Marie

     

    Au sujet de l’efficacité des prières de Marie, il faut rappeler un principe qui s’applique même à la prière de Jésus-Christ. Celle-ci est toujours exaucée en ce qu’elle demande, non pas d’une façon conditionnelle comme il pria au jardin des Oliviers, mais de façon absolue et conforme aux intentions divines bien connues de lui (saint Thomas d’Aquin, Somme théologique III, q.21, a. 4.). Il faut dire de même : Marie par son intercession obtient infailliblement de son Fils tout ce qu’elle lui demande de façon, non conditionnelle, mais absolue en conformité avec les intentions divines, qu’elle n’ignore pas.

    R. Garrigou-Lagrange, La Mère du Sauveur et notre vie intérieure, Lyon, Les Editions de l’Abeille, 1941, p. 239.

  • La prière de demande

     

    Il fut un temps où il me semblait qu’il fallait limiter la « prière de demande ». Ce temps est passé. Plus j’avance sur le chemin que la Providence m’a indiqué, plus je ressens le besoin de recourir à cette forme de  prière, et plus son cercle s’élargit. Du même coup je prends de plus en plus conscience de la prière qui m’environne ; et je sens de plus en plus combien ma dette est grande. 

    Jean-Paul II, N’ayez pas peur ! André Frossard dialogue avec Jean-Paul II, Paris, Robert Laffont, 1982, p. 46.

  • Les déséquilibres de notre temps

     

    Les déséquilibres qui travaillent le monde moderne sont liés à un déséquilibre plus fondamental qui prend racine dans le cœur même de l’homme. C’est en l’homme lui-même, en effet, que de nombreux éléments se combattent. D’une part, comme créature, il fait l’expérience de ses multiples limites ; d’autre part, il se sent illimité dans ses désirs et appelé à une vie supérieure. Sollicité de tant de façons, il est sans cesse contraint de choisir et de renoncer. Pire : faible et pécheur, il accomplit souvent ce qu’il ne veut pas et n’accomplit point ce qu’il voudrait. En somme, c’est en lui-même qu’il souffre division, et c’est de là que naissent au sein de la société tant et de si grandes discordes

     

    Concile Vatican II, constitution pastorale sur le monde de  notre temps, Gaudium et spes, n° 10.

  • Les hérésies vaincues

     

    À Rome, une Vierge Impératrice ornait l'arc triomphal que le pape Sixte III (432-440) avait fait faire pour la basilique Sainte-Marie-Majeure. En bas de cette mosaïque, il avait fait poser cette inscription : « Vierge Marie, vous avez vaincu toutes les hérésies dans le monde entier. »

    Robert Pannet, Marie dans l'Église et dans le monde, Chambray-lès-Tours, C.L.D., 1987, p. 45.

  • Droits et devoirs fondamentaux des fidèles et des laïcs dans l'Eglise

    Droits et devoirs fondamentaux des fidèles et des laïcs dans l'Eglise

     

    DroitsDevoirsFondamentaux.jpgUn nouveau Manuel de droit canonique, sur un sujet encore peu exploré

    par Mgr Dominique Le Tourneau, publié chez Wilson & Lafleur, Montréal
    distribué en Europe par les Editions Le Laurier
    prix de vente 39 euros

    Le concile Vatican II a innové en reconnaissant des droits et des devoirs fondamentaux des fidèles et des laïcs dans l'Église. Ils ont trouvé leur place dans le droit canonique, tant latin qu'oriental. Ayant une importance d'ordre constitutionnel et commandant de ce fait l'interprétation et l'application de l'ensemble du droit canonique, leur étude s'imposait. C'est cette étude qui est proposée ici pour la première fois de façon approfondie et systématique.

  • Des noms de Marie

     

    Comment vous appellerons-nous, ô pleine de grâce ?

    Ciel : parce que vous avez fait lever le soleil de justice !

    Paradis : parce que vous avez fait germer la fleur de l'immortalité !

    Vierge : parce que vous êtes demeurée inviolée !

    Mère pure : parce que vous avez tenu entre vos bras sacrés,

    Comme fils, le Dieu de tous !

    Suppliez-le de sauver nos vies !

     

    Liturgie byzantine (IVe s. ?)

  • Marie, Mère de l'Eglise

     

    Elle est en toute vérité Mère et Maîtresse de l'Église et Reine des apôtres, car elle leur fit part des divins oracles conservés dans son cœur (Lc 2, 19 et 51).

     

    Léon XIII, enc. Adjutricem populi, Acta Leonis XIII, 15.

     

  • Louanges de Marie

     

    Salut, ô notre joie si désirée !...

    Salut, ô allégresse de l'Église !...

    Salut, ô visage joyeux, brillant d'un éclat divin ! ...

    Salut, ô Mère, porteuse de la lumière inaccessible !

    Salut, ô Mère immaculée de la Sainteté !

    Salut, ô limpide source d'eau vive ! Théodote d'Ancyre (1e moitié du Ve s.).

     

    Salut, chant des Chérubins et louange des Anges !

    Salut, paix et joie du genre humain !

    Salut, paradis de délices, salut, ô bois de la vie !

    Salut, rempart des fidèles et rempart de ceux qui sont en péril !

    Salut, réplique d'Adam ; rachat d'Ève, salut !

    Salut, source de la grâce et de l'immortalité !

    Salut, source protégée de l'Esprit Saint !

    Salut, temple de la divinité ; salut, trône du Seigneur !

    Salut, ô toute chaste, qui a écrasé la tête du Dragon !

     

    Saint Éphrem (306-373).

  • Le silence de Marie

     

    Sa vie se passe de silence en silence, de silence d'adoration en silence de transformation. (...) Elle est en silence, ravie par le silence de son Fils Jésus. C'est un des effets sacrés du silence de Jésus, de mettre la Très Sainte Mère de Jésus  en une vie de silence ; silence humble, profond, adorant plus saintement et plus disertement la Sagesse incarnée, que les paroles ni des hommes, ni des anges. Ce silence de la Vierge n'est pas un silence de bégaiement et d'impuissance, c'est un silence de lumière et de ravissement, c'est un silence plus éloquent dans les louanges de Jésus, que l'éloquence même. C'est un effet puissant et divin de l'ordre de la grâce, c'est-à-dire une silence opéré par le silence de Jésus, qui imprime ce divin effet sur sa Mère, qui la tire à soi dans son propre silence, et qui absorbe en sa divinité toute parole et pensée de sa créature.

    Card. de Bérulle, « Œuvres de Piété. La naissance et l'Enfance de Jésus »,  Les Mystères de Marie, Paris, Grasset, coll. Lettres chrétiennes, 1961, p. 237.