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  • Saint-Esprit et Eucharistie

    Tout ce que font le Père et le Fils, c’est par l’Esprit qu’ils l’accomplissent, et le premier acte du Christ fondant l’Église visible a été de lui donner son Esprit : « Exalté par la droite de Dieu et mis en possession de l’Esprit Saint promis, il a répandu ce que vous voyez et entendez » (Actes 2, 33). […] Le rôle de l’Esprit dans l’Eucharistie est donc d’accomplir la parole du Christ et de réaliser les deux actions – celle du Christ et celle de l’Esprit. […] Pour mieux comprendre le rôle de l’Esprit dans l’Eucharistie, on peut reprendre quelques traits évangéliques. Et d’abord : « Il vous fera ressouvenir de tout ce que je vous aurai dit » (Jn 14, 26). L’Eucharistie est cette souvenance. L’Église se souvient de son Seigneur, de son dernier repas, de ses dernières paroles, et c’est ainsi qu’elle réalise le mémorial de Jésus-Christ, dans une prière pleine de joie et de supplication ; et tout cela est une fonction du Saint-Esprit. De plus, l’Esprit Saint est la bénédiction divine. Il est cette bénédiction du Père au baptême de Jésus-Christ. Cette bénédiction l’accompagne de façon permanente : « Dieu l’a oint d’Esprit Saint et de puissance » (Actes 10, 38).

    J. Mouroux, Faites ceci en mémoire de moi, Paris, Aubier, 1970, p. 76, 77, 78.

  • Nazisme anti-catholique

    [Après le départ du général von Rundstedt et des Allemands qui occupaient le château où elle travaillait,  Régine Pernoud trouve] une grande quantité de tracts dans les chambres des soldats, jonchant le plancher et le dessous des meubles. Des tracts d’endoctrinement […]. Certains d’entre eux exaltaient la gloire du Reich, du Führer et de la nation allemande, mais il y en avait beaucoup de propagande antireligieuse. « Nous n’avons rien à faire d’un Dieu qui nous dit d’aimer notre ennemi ; l’ennemi, c’est celui qu’on extermine… »

    R. Pernoud, Villa Paradis, Paris, Stock, 1992, p. 166.

  • Existence du diable

    La plus belle ruse, c’est de nous persuader qu’il n’existe pas.

    Baudelaire, Petits poèmes en prose, Œuvres complètes, Paris, Éd. du Seuil, 1968, p. 169.

  • Lutte contre les passions

    La lutte contre les passions revêt un caractère positif — elle ne reste pas une chose négative — grâce à l'image du « feu » de l’Esprit Saint : « Que tous ceux qui entreprennent cette belle lutte (cf. 1 Timothée 6, 12), dure et ardue [...], sachent qu'ils sont venus se jeter dans un feu, si vraiment ils désirent que le feu immatériel habite en eux » (L’Échelle du Paradis 1, 18, PG 88, 638). Le feu de l’Esprit Saint qui est feu de l'amour et de la vérité. Seule la force de l'Esprit Saint assure la victoire. Mais selon Jean Climaque, il est important de prendre conscience que les passions ne sont pas mauvaises en soi ; elles le deviennent en raison du mauvais usage qu’en fait la liberté de l’homme. Si elles sont purifiées, les passions ouvrent à l’homme la voie vers Dieu avec des énergies unifiées par l’ascèse et par la grâce et, « si celles-ci ont reçu du Créateur un ordre et un début..., la limite de la vertu est sans fin » (Ibid. 26/2, 37, PG 88, 1068).

    Benoît XVI, « Saint Jean Climaque »,  Audience générale, 11 février 2009.

  • Espérance et charité

    Mais la charité est considérée également en relation étroite avec l’espérance : « La force de la charité est l’espérance : grâce à elle, nous attendons la récompense de la charité... L’espérance est la porte de la charité... L’absence d’espérance anéantit la charité : c'est à elle que sont liés nos efforts, c’est par elle que sont soutenus nos labeurs, et c'est grâce à elle que nous sommes entourés par la miséricorde de Dieu » (L’Échelle du Paradis 30, 16, PG 88, 1157). La conclusion de l’Échelle contient la synthèse de l’œuvre avec des paroles que l'auteur fait prononcer à Dieu lui-même : « Que cette échelle t’enseigne la disposition spirituelle des vertus. Je me tiens au sommet de cette échelle, comme le dit mon grand initié (saint Paul) : Maintenant donc demeurent foi, espérance, charité, ces trois choses, mais la plus grande d'entre elles, c'est la charité (1 Corinthiens 13, 13) ! » (Ibid. 30, 18, PG 88, 1160)

    Benoît XVI, « Saint Jean Climaque »,  Audience générale, 11 février 2009.

  • La vraie liberté

    La vraie liberté se trouve dans notre accueil amoureux de la volonté du Père. De Marie, pleine de grâce, nous apprenons que la liberté chrétienne est quelque chose de plus que la simple libération du péché. C’est la liberté qui ouvre à une nouvelle façon spirituelle de considérer les réalités terrestres, la liberté d’aimer Dieu ainsi que nos frères et sœurs d’un cœur pur, et de vivre dans la joyeuse espérance de la venue du Règne du Christ.

    Pape François, messe en la solennité de l’Assomption, Séoul, 15 août 2014.

  • Amour de Dieu pour nous

    Chaque fois que nous pensons au Christ, rappelons-nous avec quel amour il a nous a fait tant de faveurs, et la grandeur de celui que Dieu nous a témoigné en nous donnant ce gage de son amour pour nous : car amour obtient amour. Et même si nous en sommes tout à fait à nos débuts, et fort misérables, tâchons de toujours considérer cela pour éveiller l’amour en nous ; car si le Seigneur nous accorde un jour la grâce de graver cet amour dans notre cœur, tout nous sera facile, nous agirons très vite et sans le moindre effort

    Sainte Thérèse d’Avila, Vie.

  • Amour de Dieu pour nous

    Chaque fois que nous pensons au Christ, rappelons-nous avec quel amour il a nous a fait tant de faveurs, et la grandeur de celui que Dieu nous a témoigné en nous donnant ce gage de son amour pour nous : car amour obtient amour. Et même si nous en sommes tout à fait à nos débuts, et fort misérables, tâchons de toujours considérer cela pour éveiller l’amour en nous ; car si le Seigneur nous accorde un jour la grâce de graver cet amour dans notre cœur, tout nous sera facile, nous agirons très vite et sans le moindre effort

    Sainte Thérèse d’Avila, Vie.

  • Le prêtre et ses idées

    Le prêtre n’enseigne pas ses propres idées, une philosophie qu’il a lui-même inventée, qu’il a trouvée ou qui lui plaît. Le prêtre ne parle pas de lui, il ne parle pas pour lui, pour susciter éventuellement des admirateurs ou créer son propre parti. Il ne dit pas des choses qui viennent de lui, ses inventions, mais, dans la confusion de toutes les philosophies, le prêtre enseigne au nom du Christ présent, il propose la vérité qui est le Christ lui-même, sa parole, sa façon de vivre et d’aller de l’avant. Pour le prêtre est valable ce que le Christ a dit de lui-même : « Mon enseignement n’est pas le mien » (Jean 7, 16), c’est-à-dire que le Christ ne se propose pas lui-même, mais, en tant que Fils, il est la voix, la parole du Père.

    Benoît XVI, Audience générale, 14 avril 2010.

  • La langue

    Il y a quatre choses produites par une langue discrète, l’amour, la recommandation, la manière de bien vivre et la récompense du salut. La mauvaise langue produit quatre effets, la zizanie, la médisance, les jugements téméraires et l’instruction des méchants.

    Saint Thomas, opusc. 70 De vitiis et de virtutibus, numero quaternario procedens, c. 3, Vivès, 1858, p. 527.