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apotres et évangélistes

  • L'Eglise

    La mer est le monde. L’Eglise y est comme un navire ballotté sur l’abîme. Mais il n’est pas détruit, car il possède un pilote habile, le Christ. Il porte en son milieu le trophée (élevé) au-dessus de la mort. Il emmène en effet avec lui la croix du Seigneur. Sa proue est l’Orient et sa poupe l’Occident. Sa cale est le sud et ses barres sont les deux testaments. Les cordages qui l’entourent sont l’amour du Christ, qui enserre l’Eglise. Le filet qu’il porte avec lui est le bain de la régénérarion, qui rénove les fidèles. L’Esprit qui vident du ciel est là et lui forme une volie splendide. C’est de lui que les fidèles reçoivent le sceau. Le navire a  aussi avec lui des ancres de fer, les saints commandements du Christ lui-même, qui sont forts comme le fer. Il porte encore des marins sur la droit et sur la gauche, assis comme les saints anges, qui toujours gouvernent et défendent l’Eglise. L’échelle pour monter aux vergues est un emblème de la Passion du Christ, qui entraîne les fidèles à l’ascension du ciel. Et les huniers là-haut sur la vergue sont la compagnie des prophètes, des martyrs et des apôtres, parvenus à leur repos dans le royaume du Christ.

    Hippolyte de Rome, L’Antéchrist, 59.

  • On donnera à celui qui a déjà

    FranceetBelgiqueApprennentLeursEnfantsJusticeetDroit.FacPantheon.JPG« On donnera à celui qui a déjà, et à celui qui n'a pas, même ce qu'il a lui sera ôté » (Marc 4, 25). Le Seigneur invite ses apôtres de façon pressante à être attentifs à son enseignement, qu'ils sont appelés à transmettre à leur tour aux hommes. « On donnera à celui qui a déjà », c'est-à-dire que celui qui accueille la grâce de Dieu, l'aide surnaturelle qu'il lui apporte, et qui y répond en cherchant à vivre de la foi, celui-là recevra davantage de grâce et avec une abondance sans cesse accrue.

    Tandis que celui qui ne fait pas l'effort de faire fructifier la grâce divine s'appauvrira (cf. Matthieu 25, 14-30).

    C'est pourquoi dans le domaine des vertus théologales, la mesure consiste à n'avoir pas de mesure : « Si tu dis : ça suffit, tu es perdu », souligne saint Augustin (Sermons 51). Une âme qui veut progresser sur le chemin de la vie intérieure, de l'amitié avec Dieu, lui demandera : « Seigneur, donne-moi l'équilibre et la mesure en tout..., sauf en Amour » (saint Josémaria, Chemin, n° 427).

  • Le temoignage de la femme

     

    a061.jpg Si le témoignage des apôtres fonde l'Église, celui des femmes contribue grandement à ouvrir la foi des communautés chrétiennes.

     

    Paul VI, Discours au Comié pour l'Année internationale de la Femme, 18 avril 1975.

     

     

  • 12 avril : la Croix

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    C'est par la croix que la mort a été tuée, et Adam rendu à la vie. C'est par la croix que tous les Apôtres ont été glorifiés, tous les martyrs couronnés, tous les saints sanctifiés. C'est par la croix que nous avons revêtu le Christ et dépouillé l'homme ancien. C'est par la croix que nous avons été ramenés comme les brebis du Christ, et que nous sommes rassemblés dans la bergerie d'en-haut.

     

    Saint Théodore « le Studite », Homélie pour l'adoration de la Croix.

  • 18 fevrier : beaute et bonte

    8efba58837773bb9a03b741689ec59df.jpgCelui qui est beau ne reste beau que le temps de le regarder. Celui qui est aussi bon, il l'est aujourd'hui et il le sera demain.

    Sappho, cité par Jérôme Carcopino, De Pythagore aux Apôtres. Études sur la conversion du Monde Romain, Paris, 1956, p. 30.

     

     

  • 30 janvier : du bon usage de l'argent

    612c7ecbe8910085bed3843a07da5d19.jpegL'argent sans la vertu n'est qu'un hôte incommode.

     
    Sappho, cité par J. Carcopino, De Pythagore aux Apôtres. Études sur la conversion du Monde Romain, Paris, 1956, p. 30.

     

     

  • 27 novembre : la priere

    La prière est la première et fondamentale condition de la collaborationa97f1ef0dc6c267e9e5b9729cb7d065f.jpg avec la grâce de Dieu. Il faut prier pour avoir la grâce de Dieu - et il faut prier afin de pouvoir coopérer à la grâce de Dieu. Tel est le vrai rythme de la vie intérieure d'un chrétien. Le Seigneur parle à chacun de nous, comme il a parlé à l'Apôtre : « Ma grâce te suffit ; ma puissance, en effet, se manifeste pleinement dans la faiblesse ».

    Jean-Paul II, Angélus, 4 juillet 1982.

     

  • 5 mai : l'Eglise est faite de pecheurs

    À lire les Actes de apôtres, on s'aperçoit qu'ils vont de surprise en surprise, sans cesse dépassés par les événements. Ils s'attendaient à être persécutés : le Christ le leur avait prédit. Mais non à ce que l'un de leurs persécuteurs les plus actifs devînt soudain leur soutien etmedium_PierreconfessiondiviniteJesus.jpg auxiliaire le plus ardent : c'est pourtant ce qui arrive avec Saül de Tarse, devenu Paul. Ils s'attendaient à convertir la communauté juive au sein de laquelle ils prêchaient, mais non les païens qui s'adressent à eux et dont ils voient avec stupeur qu'eux aussi reçoivent l'Esprit-Saint ; c'est pourtant l'histoire de Corneille le centurion, un petit sous-officier de l'armée romaine en garnison à Césarée. Les apôtres iront ainsi d'imprévu en imprévu, de dépassement en dépassement. Ce sont des hommes simples pour la plupart, on le sait, pêcheurs de leur état, et non sans reproche. On imagine le regard que le Christ dut avoir sur les douze hommes au moment même où il les choisissait : le premier un renégat, le dernier un traître ; rien de très rassurant dans cette douzaine d'hommes inexplicablement choisis. Et cela va constituer un trait permanent de l'histoire de l'Église.

    Régine Pernoud, Les saints au Moyen Âge. La sainteté d'hier est-elle pour aujourd'hui ? Paris, 1984, p. 34.

  • 27 avril : baptises mais pecheurs

    Après sa Résurrection, le Sauveur les confirma (par l'Esprit), et à partir de ce moment-là ils (les apôtres) devinrent spirituels ; mais alors cessèrent-ils de pécher ? Les apôtres, ces hommes spirituels, écrivaient des épîtres toutes spirituelles, ils les envoyaient aux Églises, mais ils ne péchaient plus : c'est ce que tu veux dire. Je n'en crois rien. Je vais les interroger. Dites-moi, ô saints apôtres, après la Résurrection du Seigneur, après votre confirmation par le Saint-Esprit descendu du ciel, avez-vous cessé d'être pécheurs ? Dites-le-nous, je vous en supplie, pour que les pécheurs ne désespèrent pas, pour qu'ils ne cessent de prier Dieu, eux qui ne sont point sans péché ! Dites-le-nous. Et voici que l'un d'eux me répond. Lequel ? Celui que le Seigneur chérissait le plus, celui qui reposait sur sa poitrine et u buvait ce secret qu'il devait épancher plus tard. Je l'interroge. Êtes-vous pécheur, oui ou non ? Il répond en disant : "Si nous disons que nous sommes sans péché, nous nous trompons nous-mêmes, et la vérité ,n'est pas en nous."

    Saint Augustin, Sermon 135, 8.