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Sœur Faustine

  • Le réconfort de la Passion

    Lorsque je tombai malade et que l’on me transporta à l’infirmerie, j’ai eu beaucoup de chagrin. Nous étions deux à l’infirmerie. Les sœurs allaient voir Sœur N. Quant à moi, personne n’est venu me voir. Nous étions chacune dans une cellule à part. Les soirées en hiver étaient longues. Sœur N avait de la lumière et un poste de radio. Chez moi, il n’y avait pas de lumière. Je ne pouvais même pas préparer ma méditation. Deux semaines passèrent ainsi. Un soir je me plaignais au Seigneur que j’avais beaucoup de peine, car n’ayant pas de lumière je ne pouvais pas lire ma méditation. Alors le Seigneur me dit qu’Il reviendrait chaque soir et me donnerait les points pour la méditation du lendemain. Tous ces points portaient sur sa très amère Passion. Il me dit : « Pense à ce que j’ai souffert devant Pilate ! » Ainsi, pendant toute la semaine, j’ai médité la Passion. À partir de ce moment mon âme fut inondée de joie. Je n’avais plus besoin de visites, ni de lumière, Jésus me suffisait pour tout.

    Sœur Faustine, dans Maria Winowska, L’icône du Christ miséricordieux, Paris-Fribourg, éd. Saint-Paul, 1973, p. 80-81.