« À faire ton bon plaisir, mon Dieu, je me complais » (Psaume 40 [39], 9). « Il dit : Voici que je viens pour faire ta volonté » (Hébreux 10, 9). Le Christ pour nous « s’est fait obéissant jusqu’à la mort, et à la mort sur la Croix » (Philippiens 2, 8).
Jésus-Christ « était soumis » (Luc 2, 51) à ses parents (lire la suite)
Dominique Le Tourneau - Page 142
-
L'obéissance de Jésus
-
L’amour de Dieu
Alors que nous allons fêter Noël dans quarante-huit heures, méditons un instant sur l’amour de Dieu envers nous.
Voici qu’un jour un légiste se lève et pose une question à Jésus « pour l’embarrasser : Maître, que dois-je faire pour avoir en partage la Vie éternelle ? Il lui dit : « Dans la Loi, qu’y a-t-il d’écrit ? Qu’y lis-tu ? » Celui-ci répondit : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit ; et ton prochain comme toi-même. « Tu as répondu juste, dit Jésus ; fais cela et tu vivras » (Luc 10, 25-28).
Dieu ne nous demande pas un peu ni même beaucoup, mais de l’aimer absolument, entièrement, sans réserve, sans rien garder pour nous. Pouvons-nous nous contenter de la réponse que nous apportons à son amour ? Ne devrions-nous pas tâcher d’aimer Dieu un peu plus, un peu mieux chaque jour ?
« Des cœurs partagés
moi, je n’en veux pas ;
et si je donne le mien,
je le donne en entier » (saint Josémaria, Chemin, n° 145).
Notre cœur est enclin à s’attacher aux choses du monde. Mais le Seigneur nous indique clairement que nous devons commencer par l’aimer lui, afin que l’amour des êtres ne nous détourne pas de lui et ne constitue pas un obstacle à notre sainteté. Nous ne pouvons pas adopter comme ligne de conduite le comportement de ceux qui nous entourent. Celui qui veut être heureux, du bonheur qui découle de l’amour de Dieu ne va pas là où tous vont, ne regarde pas ce que tous regardent, n’achète pas ce que tous achètent, ne répète pas ce que tous répètent : il se demande d’abord si ce qu’il compte faire ou dire plaît à Dieu. « Demande-toi maintes fois dans la journée : est-ce que je fais en ce moment même ce que je dois faire ? » (Ibid., n° 772).
Nous imiterons ainsi le Seigneur qui, pour faire en tout la Volonté de son Père, a montré son Amour envers nous en épousant notre condition humaine,afin que nous puissions effectivement, en suivant le même chemin d’abandon et d’adhésion à la Volonté du Père, parvenir à être saints dans le monde, sur le chemin de la vie ordinaire. -
Ste Écriture (7)
Nous voulons donc non seulement connaître la Parole révélée mais en vivre, car le Maître et Seigneur (cf. Jean 13, 13-14) veut que nous portions « du fruit en abondance » (Jean 15, 8). Or, nous dit saint Jean Damascène, « comme un arbre planté au long d’un cours d’eau, ainsi l’âme, irriguée par les divines Écritures, se trouve ornée de feuillages verts, c’est-à-dire d’œuvres qui sont belles devant Dieu » (De fide orthodoxa 4, 17). « Tout ce qui a été écrit par avance a été écrit pour notre instruction », proclame saint Paul (lire la suite)
-
L'Avent se termine
Le temps de l’avent est sur le point de s’achever. Nous sommes entrés dans la « neuvaine de Noël » (voir le texte du 17 décembre). La liturgie invite les fidèles à insister auprès du Seigneur pour qu’il se hâte devenir : « Viens, Seigneur, ne tarde pas. »
Nous pouvons nous plonger davantage encore dans climat spirituel de préparation à Noël en suivant quelques paragraphes d’une homélie de Benoît XVI.
Nous avons dit que cette venue est singulière : « la » venue du Seigneur. Toutefois il n'y a pas que la dernière venue à la fin des temps : dans un certain sens, le Seigneur désire toujours venir à travers nous. Et il frappe à la porte de notre cœur : es-tu disposé à me donner ta chair, ton temps, ta vie ? Telle est la voix du Seigneur, qui veut entrer également dans notre époque, il veut entrer dans l'histoire humaine à travers nous. Il cherche également une demeure vivante, notre vie personnelle. Voilà la venue du Seigneur. C'est ce que nous voulons à nouveau apprendre pendant le temps de l'Avent : que le Seigneur peut venir également à travers nous.
Nous pouvons donc dire que cette prière, ce souhait exprimé par l'Apôtre contient une vérité fondamentale, qu'il cherche à inculquer aux fidèles de la communauté qu'il a fondée et que nous pouvons résumer ainsi : Dieu nous appelle à la communion avec lui, qui se réalisera pleinement au retour du Christ, et Il s'engage lui-même à faire en sorte que nous arrivions préparés à cette rencontre finale et décisive. L'avenir est, pour ainsi dire, contenu dans le présent, ou mieux, dans la présence de Dieu lui-même, de son amour indéfectible, qui ne nous laisse pas seuls, qui ne nous abandonne pas même un seul instant, comme un père et une mère n'arrêtent jamais de suivre leurs enfants sur le chemin de leur croissance. Face au Christ qui vient, l'homme se sent interpellé dans tout son être, que l'Apôtre résume par les termes « esprit, âme et corps », indiquant ainsi toute la personne humaine, comme une unité articulée possédant une dimension somatique, psychique et spirituelle. La sanctification est un don de Dieu et une initiative venant de lui, mais l'être humain est appelé à y répondre de tout son être, sans que rien de lui ne soit exclu.
C'est précisément l'Esprit Saint, qui dans le sein de la Vierge a formé Jésus, Homme parfait, qui mène à bien dans la personne humaine l'admirable projet de Dieu, transformant tout d'abord le cœur et, à partir de ce centre, tout le reste. Il arrive ainsi que dans chaque personne se résume toute l'œuvre de la création et de la rédemption, que Dieu, Père, Fils et Esprit Saint, accomplit du début jusqu'à la fin de l'univers et de l'histoire. Et de même que dans l'histoire de l'humanité se trouve au centre le premier Avent du Christ et, à la fin, son retour glorieux, de même chaque existence personnelle est appelée à se mesurer à lui — de façon mystérieuse et multiforme — au cours du pèlerinage terrestre, pour être trouvée « en lui » au moment de son retour.
BENOÎT XVI, Homélie, 26 novembre 2005. -
La filiation divine
En cette période de préparation à lanaissance de Jésus-Christ, Fils de Dieu, il peut être utile de réfléchir à notre filiation adoptive envers Dieu.
« Avant la création du monde, avant notre venue à l'existence, le Père céleste nous a choisis personnellement, pour nous appeler à entrer en relation filiale avec lui, par Jésus, Verbe incarné, sous la conduite de l'Esprit Saint. En mourant pour nous, Jésus nous a introduits dans le mystère de l'amour du Père, amour qui l'enveloppe totalement et qu'il nous offre à tous. De cette façon, (lire la suite)Lien permanent Catégories : Filiation divine, Jésus-Christ, Religion, Spiritualité, Théologie 0 commentaire -
Ste Écriture (6)
Pour une « approche » correcte des Saintes Écritures, il convient d’en aborder la lecture avec des dispositions d’écoute et de méditation, pour en retirer tous les fruits possibles.
« À celui qui possède l’amour de la Parole, sera aussi donnée l’intelligence pour comprendre cette Parole qu’il aime, tandis que celui qui n’aime pas la parole ne goûtera pas les délices de la vraie sagesse, même s’il croit la posséder, à cause de ses qualités naturelles ou de ses études » (Saint Bède, Commentaire à l’Évangile de Marc ). Dans l’Écriture Sainte, « que l’on ne peut comparer qu’à (lire la suite) -
Préparation à Noël
La Neuvaine de préparation à Noël a pour origine le besoin de communiquer aux fidèles les richesses d’une Liturgie à laquelle ils n’avaient pas facilement accès. La Neuvaine de la Nativité s’est, de fait, révélée très utile, et elle peut encore continuer à remplir cette fonction salutaire. Toutefois, (lire la suite) -
Agir en enfant de Dieu
Par son exemple et ses paroles, Jésus nous a appris à nous adresser filialement à Dieu, notre père, en toutes circonstances. Le dialogue avec notre Père ne doit pas se limiter à quelques moments de notre vie ; il ne dépend pas non plus de sentiments passagers ni de la seule imagination. C’est l’attitude logique d’un enfant conscient que son Père est unique et le plus formidable de tous, qu’il peut tout.
Même si Jésus se retire à l’écart pour s’adresser à son Père, (lire la suite) -
Ste Écriture (5)
Pour ce qui concerne le Pain de la parole, l’exhortation du pape Benoît XVI dans son « Message aux jeunes à l’occasion de la XXIe Journée mondiale de la Jeunesse, 2006 », peut être utile à tout un chacun. Il invitait les jeunes « à devenir des familiers de la Bible, à la garder à portée de la main, pour qu’elle soit pour vous comme une boussole qui indique la route à suivre. En la lisant, vous apprendrez à connaître le Christ. Saint Jérôme observe à ce propos : « L’ignorance des Écritures est l’ignorance du Christ » (PL 24, 17 ; cf. Dei Verbum, n° 25). Un moyen assuré pour approfondir et goûter la parole de Dieu est (lire la suite)
-
La tentation
« Veillez et prier pour ne pas entrer en tentation » (Marc 14, 38), dit Jésus à ses disciples au Jardin des Oliviers.
La recommandation est claire. Ne pas entrer en tentation ne veut pas dire ne pas être en butte à la tentation, mais ne pas lui donner prise, de pas y succomber.
La tentation en elle-même n’est pas une mauvaise chose. C’est, comme l’étymologie le suggère, une mise à l’épreuve. Autrement, le Christ n’aurait pas laissé le diable le tenter au terme des quarante jours (lire la suite)