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Ste Écriture (8)

Nous en étions restés à l’idée qu’il convient de consacrer du temps à lire la Bible. Savoir y consacrer du temps, voilà une bonne résolution. Et ce, en toutes circonstances, habituellement. Y compris quand nous sommes en voyage. L’exemple de l’Éthiopien qui revient de Jérusalem et vers qui le diacre Philippe est envoyé a été compris dans ce sens. Nous voyons par là « combien il est grand de ne pas négliger la lecture de l’Écriture, même au cours d’un voyage. […] Je recommande cet exemple à ceux qui ne peuvent s’y décider, même chez eux, parce qu’ils vivent avec leur femme, qu’ils sont au service des armes, parce qu’ils ont des préoccupations familiales et des affaires diverses à traiter, et ils s’imaginent que leur état les dispense de lire les Saintes Écritures » (Saint Jean Chrysostome, Homélies sur la genèse 35). Consacrer chaque jour quelques minutes à la lecture méditée des Pages sacrées, notamment du Nouveau Testament, semble donc très profitable pour l’âme, car cela permet d’acquérir une meilleure connaissance de Dieu et de ses plans et de parvenir à une plus grande intimité avec lui. Le même Père de l’Église insiste en ce sens : « Écoutez donc, gens du monde : procurez-vous ces livres qui contiennent les remèdes de l’âme. Si vous n’en voulez pas beaucoup, procurez-vous au moins le Nouveau Testament, les Actes des apôtres, les Évangiles. Vous y trouverez des leçons bonnes en tout temps… Venez-vous à éprouver une perte d’argent, la mort est-elle à votre porte, perdez-vous quelqu’un des vôtres ? Jetez les yeux sur ces divins formulaires, pénétrez-vous-en, retenez-les bien. C’est l’ignorance de l’Écriture qui engendre tous les maux. Les ignorer, c’est marcher à la guerre sans armes, c’est être sans défense ! » (Saint Jean Chrysostome, Homélie IX sur l’épître aux Colossiens). De plus, la lecture méditée de la vie et des enseignements du Seigneur nous transforme comme sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, dont on a pu dire qu’elle était devenue « contemporaine du Crucifié » (A. Combes, Introduction à la spiritualité de sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, Paris, 1948, p. 182).
L’écoute attentive des Écritures est très enrichissante et est une source de joie profonde. Comme je l’ai déjà évoqué, les disciples d’Emmaüs qui rentrent de Jérusalem et sont rejoints en cours de route par Jésus ressuscité qu’ils ne reconnaissent pas en font une belle expérience. Le Verbe de Dieu, « commençant par Moïse et continuant par tous les prophètes, leur expliqua ce qui, dans les Écritures, le concernait » (Luc 24, 27). Arrivés à destination, ils reconnaissent enfin Jésus à la fraction du pain et se disent mutuellement : « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant en nous, tandis qu’il nous parlait sur la route et nous faisait comprendre les Écritures ? » (Luc 24, 32). La Parole de Dieu vivante et écrite a ainsi réchauffé leur cœur et leur a redonné du courage pour rentrer à Jérusalem et reprendre leur place et leur rôle de disciple du Ressuscité.
Nous pouvons aussi nous mettre à l’école de saint Josémaria, fondateur de l’Opus Dei, qui écrivait ceci : « En ouvrant le Saint Évangile, songe que ce qui y est rapporté — les œuvres et les paroles du Christ —, tu ne dois pas seulement le savoir, mais le vivre. Tout, chacun des points relatés a été recueilli dans le moindre détail, pour que tu l’incarnes dans les circonstances concrètes de ton existence.
— Le Seigneur nous a appelés, nous autres catholiques, pour que nous Le suivions de près et, dans ce Texte Saint, tu découvriras la Vie de Jésus. Mais en outre tu dois y découvrir ta propre vie.
Toi aussi, tu apprendras à demander, plein d'Amour comme l’Apôtre : « Seigneur, que veux-tu que je fasse :... » — La volonté de Dieu ! c'est ce que tu entends de façon très nette au fond de ton âme.
Eh bien, prends l’Évangile tous les jours, et lis-le, vis-le comme une norme à suivre. — C’est ainsi qu'ont procédé les saints » (Forge, n° 754).

(fin)

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