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souffrance - Page 2

  • La souffrance dans notre vie

    Simon de Cyrène fut chargé d'aider Jésus à porter sa Croix sur le chemin du Golgotha. Cet homme, PortementCroix.retableTauberbischofsheim.Grünewald.jpgbien involontairement, est venu en aide à l'Homme des douleurs, abandonné par tous les siens et livré à une violence aveugle. L'histoire rapporte donc qu'un Africain, un fils de votre continent, a participé, au prix de sa propre souffrance, à la peine infinie de Celui qui rachetait tous les hommes, y compris ses bourreaux. Simon de Cyrène ne pouvait pas savoir qu'il avait son Sauveur devant les yeux. Il a été « réquisitionné » pour l'aider (cf. Mc 15, 21) ; il a été contraint, forcé à le faire. Il est difficile d'accepter de porter la croix d'un autre. Ce n'est qu'après la résurrection qu'il a pu comprendre ce qu'il avait fait. Ainsi en va-t-il de chacun de nous, frères et sœurs : au cœur de la détresse, de la révolte, le Christ nous propose sa présence aimante même si nous avons du mal à comprendre qu'Il est à nos côtés. Seule la victoire finale du Seigneur nous dévoilera le sens définitif de nos épreuuves.

    Benoît XVI, Discours aux malades à Yaoundé, 19 mars 2009.

  • Noel

    Creche.Greccio.jpgN'interroge pas ce que tu souffres, toi, mais ce qu'il a souffert, Lui. À ce qu'il est devenu pour toi, reconnais ta valeur à ses yeux, afin que sa bonté t'apparaisse à partir de son humanité. En effet, l'abaissement qu'il accomplit dans son humanité a révélé la grandeur même de sa bonté, et plus il s'est rendu méprisable en ma faveur, plus il me devient cher. Voici manifestées la bonté et l'humanité de Dieu notre Sauveur, dit l'apôtre (Tite 3, 4).

     

    Saint Bernard, Sermo I in Epiphania Domini 2.

  • 25 avril : la souffrance et nous

    1580866890.jpgJésus choisit pour chacun le genre de souffrance qu'il voit le plus propre à sanctifier, et souvent la croix qu'il impose est celle que, acceptant toutes les autres, on aurait, si l'on osait, refusé. Celle qu'il donne est celle qu'on comprend le moins... Il nous dirige dans les pâturages amers, et qu'ils sont bons. Pauvres brebis, nous sommes si aveugles !

    Charles de Foucauld, cité dans René Bazin, Charles de Foucauld, explorateur du Maroc, ermite au Sahara, Paris, nouvelle édition, 2003, p. 330.


  • 4 avril : le fruit de la Passion

    1309086073.JPGIl est venu pour sauve son peuple, en renonçant à « la gloire qu'il avai auprès du Père avant le commencement du monde ». Ce salut était la perfection qui devait s'acccomplir par la Passion, et qui serait imputé à l'auteur de notre vie, selon l'enseignement de saint Paul : « Il a été l'auteur de notre vie, en atteignant la perfection par ses souffrances. »

    Saint Anastase d'Antioche, Homélie sur la Passion.

  • 31 mars : le salut par la croix

        1580866890.jpgC'est par la croix que Jésus a voulu sauver les hommes, c'est par elle qu'il continue de les sauver : ses apôtres, ceux qui prolongent sa vie ici-bas, font du bien dans la mesure de leur sainteté, mais à condition de souffrir et dans la mesure aussi de leurs souffrances. (...) C'est par les croix que nous envoie Jésus, bien plus que par les mortifications de notre choix, que nous boirons au calice de l'époux et seront baptisés de son baptême, car bien mieux que nous, il sait nous crucifier.

        Charles de Foucauld, cité dans René Bazin, Charles de Foucauld, explorateur du Maroc, ermite au Sahara, Paris, nouvelle édition, 2003, p. 275.


  • 21 decembre : la Vierge Marie

    Ce n'est pas que celui qui a trouvé Marie par une vraie dévotion1b075f01ba31556d54aab3da529f8817.jpgsoir exempt de croix et de souffrances, tant s'en faut ; il en est plus assailli qu'aucun autre, parce que Marie, étant la mère des vivants, donne à tous ses enfants des morceaux de l'Arbre de vie, qui est la Croix de Jésus, mais c'est qu'en leur taillant de bonnes croix, elle leur donne la grâce de les porter patiemment et même joyeusement ; en sorte que les croix qu'elle donne à ceux qui lui appartiennent sont plutôt des confitures ou des croix confites que des croix amères ; ou, s'ils en sentent pour un temps l'amertume du calice qu'il faut boire nécessairement pour être ami de Dieu, la consolation et la joie, que cette bonne Mère fait succéder à la tristesse, les animent infiniment à porter des encore plus lourdes et plus amères.

    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Le Secret de Marie22.

     

  • 16 decembre : la piete mariale

    345cb9fc6d4342dd5fd3d3ed038e3666.jpgLe grand apôtre marial Maximilien Kolbe dit : « Votre amour pour Marie n'égalera jamais l'amour que Jésus a pour Sa mère. » L'amour du Christ pour Marie devient le nôtre. Mais n'oubliez pas que c'est là un événement crucial. Avec Marie au pied de la croix, vous recevez votre tâche de médiateur et de corédempteur dans le Royaume du Dieu d'aujourd'hui. (...)

    Dans cette perspective vous comprendrez pourquoi, lorsque Jésus demanda à Jean de la Croix ce qu'il désirait en récompense des service qu'il Lui avait rendus, le saint répondit : « Souffrir et être méprisé pour Toi, Seigneur. » Les saints ont profondément scruté le mystère de la souffrance corédemptrice avec le Christ.

    Guido Stinissen carme, Le Christ et notre vie, Paris, 1991, p. 101 et 102.

     

  • 14 octobre : la compassion

    Compassion ; ce mot exprime assez ce qu'est une souffrance, une passion qu'on partage ; cependant c'est moins l'homme qui souffre, que sa propre nature qui pâtit, qui se révolte machinalement et se met d'elle-même à l'unisson de la douleur (Buffon, Histoire naturelle5b8efee0ad581abd0446e6d178cf3346.jpg, « Sur les animaux et les carnassiers », Paris, 1758). On ne saurait mieux dire. La compassion ne prend de la douleur de l'autre que ce qu'il faut pour nous faire souffrir. La mesure de la compassion réside en celui qui l'éprouve, non sans le mal qui atteint la victime... Finalement, la compassion ne reconnaît pas nécessairement l'objectivité du mal - celui qui frappe autrui.

    Jean-Marie Meyer entretiens avec Patrice de Plunkett, Nous sommes des animaux mais on n'est pas des bêtes. Libres propos d'un philosophe sur les animaux et les hommes, Paris, 2007, p. 203.