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christianisme - Page 12

  • Ne pas craindre la souffrance

    Pourquoi donc craindre ? Marche dans le Seigneur ton Dieu, et garde ton assurance. Ce qu'il ne veut pas que tu souffres, tu ne le souffres pas, et ce qu'il permet que tu souffres est le fouet de quelqu'un qui corrige, non le châtiment infligé par quelqu'un qui condamne. C'est en vue d'un héritage éternel que nous sommes éduqués, et nous récusons la correction !


    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 7, 7, p. 421.

     

  • La valeur éducative de la souffrance

    Déjà dans l'Ancien Testament, nous remarquons une tendance qui cherche à dépasser l'idée selon laquelle la souffrance n'a de sens que comme punition du péché, car on souligne en même temps là valeur éducative de cette peine qu'est la souffrance. Ainsi donc, dans les souffrances infligées par Dieu au Peuple élu est contenue une invitation de sa miséricorde, qui châtie pour amener à la conversion : « Ces persécutions ont eu lieu non pour la ruine mais pour la correction de notre peuple » (2 Macchabées 6, 12).


    Jean-Paul II, lettre apostolique Salvifici doloris sur la valeur salvatrice de la douleur, 11 février 1984, n° 12.

     

  • 25 mars : l'Annonciation

    Le Seigneur est avec vous ! Il est en vous, Celui qui est partout,Annonciation.MauriceDenis.jpg

    Celui qui est au ciel, Celui qui, dans les profondeurs, et dans toute la création, est le Maître d'œuvre, le Créateur au-dessus des Chérubins, le conducteur du monde au-dessus des Séraphins, le Fils au sein du Père, le Fils unique en votre sein, le Seigneur, d'une façon que seul il connaît.

    Il est tout entier partout, et tout entier en vous !

     

    Saint Jean Chrysostome (v. 349-407).

  • L'Église et le bien des hommes

    L'Église ne peut être arrêtée par personne. Le bien temporel et le bien éternel de l'homme l'exigent. L'Église, par respect du Christ et en raison de ce mystère qui constitue la vie de l'Eglise elle-même, ne peut demeurer insensible à tout ce qui sert au vrai bien de l'homme, comme elle ne peut demeurer indifférente à ce qui le menace. Le Concile Vatican II, en divers passages de ses documents, a exprimé cette sollicitude fondamentale de l'Église, afin que la vie en ce monde soit « plus conforme à l'éminente dignité de l'homme » à tous points de vue, pour la rendre «t oujours plus humaine ». Cette sollicitude est celle du Christ lui-même, le bon Pasteur de tous les hommes.


    Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 13.

     

  • Les racines chrétiennes de l'Europe

     

    Que l'on se représente clairement ceci : cette culture européenne sera ou bien authentiquement chrétienne et catholique, ou bien alors elle sera consumée par le feu dévastateur de cette autre culture matérialiste pour qui ne comptent que la masse et la force purement physique.

     

    Pie XII, Lettre autographe à la Fédération des femmes catholiques allemandes, 17 juillet 1952.

     

  • L'importance particulière de l'homme

    « L'homme est la seule créature sur terre que Dieu ait voulue pour elle-même » (Concile Vatican II, constitution pastorale Gaudium et spes, n° 24). L'homme, tel qu'il est « voulu » par Dieu, « choisi » par Lui de toute éternité, appelé, destiné à la grâce et à la gloire: voilà ce qu'est « tout » homme, l'homme « le plus concret », « le plus réel » ; c'est cela, l'homme dans toute la plénitude du mystère dont il est devenu participant en Jésus-Christ et dont devient participant chacun des quatre milliards d'hommes vivant sur notre planète, dès l'instant de sa conception près du coeur de sa mère.


    Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 13.

     

  • Santé et confiance en Dieu

    Il est bon, oui il est bon que tu ne t'affaires au sujet de la santé corporelle que pour la demander à Dieu. S'il sait qu'elle t'est utile, il te l'accordera ; s'il ne te l'a pas accordée, c'est qu'il ne te servirait pas de l'avoir. Combien gisent sur leur lit, malades et sans commettre de fautes, qui, s'ils étaient en bonne santé, se lanceraient dans le crime ? Le brigand qui se dirige vers un défilé pour tuer un homme, comme il vaudrait mieux pour lui qu'il soit malade ! Celui qui se lève la nuit pour percer le mur d'autrui, comme il vaudrait mieux pour lui qu'il soit secoué par la fièvre ! Malade, il serait sans faute ; en bonne santé, c'est un scélérat. Dieu saint donc ce qui nous est utile ; faisons seulement en sorte que notre cœur ne soit pas atteint par la maladie du péché et, quand il nous arrive d'être frappés dans notre corps, supplions-le.

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 7, 12, p. 433.

     

  • Le danger du matérialisme

    Il existe déjà un danger réel et perceptible : tandis que progresse énormément la domination de l'homme sur le monde des choses, l'homme risque de perdre les fils conducteurs de cette domination, de voir son humanité soumise de diverses manières à ce monde et de devenir ainsi lui-même l'objet de manipulations multiformes - pas toujours directement perceptibles - à travers toute l'organisation de la vie communautaire, à travers le système de production, par la pression des moyens de communication sociale. L'homme ne peut renoncer à lui-même ni à la place qui lui est propre dans le monde visible, il ne peut devenir esclave des choses, esclave des systèmes économiques, esclave de la production, esclave de ses propres produits. Une civilisation au profil purement matérialiste condamne l'homme à un tel esclavage, même si, bien sûr, cela arrive parfois à l'encontre des intentions et des principes de ses pionniers.


    Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 16.

     

  • Marie est bienheureuse

     

    C'était dire : Ma Mère elle-même, que vous avez appelée bienheureuse, est heureuse parce qu'elle garde la parole de Dieu : non point parce qu'en elle la Parole « s'est faite chair et a habité parmi nous » (Jean 1, 14), mais parce qu'elle garde cette même Parole de Dieu par qui elle a été faite et qui, en elle, s'est faite chair.


    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études  augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 10, 3, p. 455.

     

  • L'Église qui se prépare

    il est certain que l'Eglise du nouvel Avent, l'Eglise qui se prépare continuellement à la nouvelle venue du Seigneur, doit être l'Eglise de l'Eucharistie et de la Pénitence. C'est seulement sous cet angle spirituel de sa vitalité et de son activité qu'elle est l'Eglise de la mission divine, l'Eglise in statu missionis, en état de mission, telle que le Concile Vatican II nous en a révélé le visage.

    Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 20.