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Ste Écriture (3)

« La Sainte Écriture doit être lue et interprétée à la lumière du même Esprit qui la fit rédiger » (concile Vatican II, const. dogm. Dei Verbum, n° 12 § 3). Car l’Esprit « a laissé des traces de sagesse dans toutes les Écritures, y compris les plus modestes » (Origène, Selecta in psalmos 4). C’est pourquoi celui qui lit l’Écriture en invoquant l’Esprit Saint voit se développer en lui le don de sagesse. Et la sagesse conduit le lecteur à s’identifier à l’esprit du Christ, à partager ses sentiments. C’est à cela que saint Paul exhortait les fidèles de l’Église de Philippe (2, 5) : « Ayez entre vous les sentiments mêmes qui étaient ceux du Christ Jésus ». Le Christ a fait don de l’Esprit à l’homme et, en retour, l’Esprit communique à l’homme l’esprit du Christ pour vivre en hommes spirituels et non en hommes charnels (cf. 1 Corinthiens 3, 1 et suivants). Dans la lecture méditée du Nouveau Testament, l’Esprit fait découvrir la personnalité du Christ, amène à aimer Celui qui, « après avoir aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout » (Jean 13, 1), à s’attacher à lui et à vivre avec le Christ.
La personne du Christ est comme le point oméga de toute l’Écriture. Lui-même aide comprendre les passages obscurs de l’Ancien Testament et montre comment les prophéties s’accomplissent en lui. Un cas emblématique est la conversation de Jésus avec les deux disciples d’Emmaüs, auxquels il explique tout ce qui dans le concernait dans l’Écriture : « Telles sont les paroles que je vous ai dites quand j’étais encore avec vous : il faut que s’accomplisse tout celui-là est écrit de moi dans la Loi de Moïse, les prophètes et les psaumes » (Luc 24, 27).

Même si nous trouvons une grande diversité de genres littéraires dans la Bible — livres historiques, livres sapientiaux, livres prophétiques, épîtres, genre apocalyptique… — ils conservent une unité foncière : « L’Écriture est une en raison de l’unité du dessein de Dieu, dont le Christ Jésus est le cœur, ouvert depuis la Pâque » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 112). C’est le Père qui nous parle dans le Christ par la force de l’Esprit.

(à suivre…)

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