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Théologie - Page 11

  • 13 septembre : st Jean Chrysostome

    medium_JeanChrysostome.jpg
    Saint Jean Chrysostome est un Père de l’Église d’orient (voir mon texte du 8 septembre). Né vers 349, il est décédé en 407. C’est un des Pères qui ont traité avec le plus d’ampleur les questions relatives à l’éducation des enfants. Celui qui a été qualifié de « saint Jean bouche d’or » en raison de son éloquence, expose les faits de façon brillante et donne des conseils pratiques aux éducateurs en même temps qu’il ne se prive pas de critiquer des coutumes répandues à son époque.
    Même si les circonstances historiques ont changé et si le mode de vie a évolué, il n’en reste pas moins que l’enseignement de saint Jean Chrysostome demeure actuel. Car il connaît très bien la psychologie humaine qui,dans ses grandes lignes, est inchangée.
    L’enseignement de l’auteur aide à distinguer les réalités du monde, bonnes en elles-mêmes, parce que voulues par le Seigneur, de leur usage mondain qui éloigne l’homme de Dieu son Créateur.
    Par exemple, dans sesHomélies sur la Lettre aux Éphésiens de saint Paul, il rappelle aux pères et mères de famille que la finalité principale des soins qu’ils apportent à leurs enfants doit être de rendre gloire de Dieu et de sanctifier leur ménage, en donnant une bonne éducation chrétienne à leurs enfants. Principe qui restera valable tout au long des âges. Leur donner une bonne instruction et veiller à ce qu’ils ne manquent de rien dans le domaine matériel doit être subordonné à la transmission de la foi, qui fera d’eux des hommes libres, en possession de solides convictions, les aidant à affronter la vie avec une vision surnaturelle.

  • Dieu est Père

    Dieu est notre père, un Père qui nous aime plus que tous les pères et toutes les mères de la terre réunis, faisait remarquer saint Josémaria, fondateur de l’Opus Dei. La claire conscience d’être enfant de Dieu donne un sens vigoureusement optimiste et une grande paix à notre existence. En toutes circonstances, qu’elles nous semblent favorables ou adverses, faciles ou difficiles, plaisantes ou désagréables, pensons (lire la suite)

  • Le monde est bon

    Le monde a été créé par Dieu. Cela devrait suffire pour comprendre qu’il est bon, car Dieu ne peut ni faire le mal ni agir mal. Le récit de la création de l’univers le confirme. Chaque étape est ponctuée par cette remarque : « Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1, 4.10.12.17.21.25). Mais pour la création de l’homme et de la femme, il est précisé que « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voilà que c’était très bon » (lire la suite)

  • Dieu est-il injuste ?

    Face aux drames que chaque homme connaît, il est fréquent d’entendre dire que Dieu est injuste ou que, puisque des gens sont durement frappés par la maladie, des catastrophes, une mort atroce, Dieu n’existe pas. Pour répondre, le préalable indispensable est de savoir ce qu’est la justice (lire la suite)

  • Ste Écriture (2)

    L’Écriture, disais-je, est vraiment la Parole de Dieu. En outre, « elle est vivante, la parole de Dieu, efficace, plus effilée qu’un glaive à deux tranchants, pénétrant jusqu’à séparer l’âme et l’esprit, les jointures et les moelles, dévoilant les sentiments et les pensées du cœur. Nulle créature ne peut se dérober à ses regards » (Hébreux 4, 12-13). C’est dire qu’elle est contemporaine de chaque lecteur : ce n’est pas une Parole qui passe et (lire la suite)

  • Regard sur la création

    medium_Creation.jpg
    À chaque étape de la création du ciel
    Et de la terre, que le narrateur sacré
    Présente comme un hexaméron chamarré,
    Dieu vit ce qui était né à l’existentiel,
    Il l’examina en pensant à ses futurs
    Utilisateurs, qui auront à le gérer,
    Et il vit que c’était bon et que sa texture
    Était de nature à croître et à prospérer.
    Mais quand il en arriva à l’homme et la femme,
    Le Créateur s’enthousiasma bien davantage,
    Car ils possédaient sur le reste l’avantage
    D’imiter son image, d’en être la flamme.
    L’argile que le sculpteur céleste boulange
    Met au jour une créature nonpareille
    Devant laquelle tombent en extase les anges
    Lorsqu’elle s’anime, sortant du sommeil.
    Dieu leur a communiqué une morbidesse
    Qui en fait des êtres d’une mobilité
    Spéciale et d’une grande sensibilité,
    Et les a faits participants de sa Sagesse.
    Dieu vit que cela était bon. « Que tu es belle,
    S’exclame-t-il, considérant l’âme immortelle,
    Vraiment elle est à mon image et ressemblance ;
    De toute ma création, elle est l’excellence. »
    Alors, ne contenant pas sa jubilation,
    Il s’écria à la face de l’univers :
    « Cela est très bon. Voici la population
    De cette terre à l’état embryonnaire,
    Les premiers parents d’une longue descendance
    De saints pour mon paradis, de damnés aussi
    Pour l’enfer, qui n’auront pas su faire repentance
    Lorsque j’aurai envoyé mon Fils, le Messie.
    La vie de chaque être est plus que la nourriture
    Et son corps a plus de prix que son vêtement,
    Voilà pourquoi l’humain mérite un traitement
    Tout à fait spécial, lui et sa progéniture. »
    À Adam et Ève encore dans l’innocence,
    Dieu n’a donné qu’un unique commandement,
    De ne pas toucher l’arbre de la connaissance
    Du bien et du mal, sous peine de châtiment.



    Dominique LE TOURNEAU

    Extrait d’un poème inédit Le Regard.

    La reproduction est autorisée à condition d’en indiquer la provenance. Il est possible de donner aussi l’adresse de ce bloc-note (vulgo dicto « blog »)

  • Regard sur la création

    medium_Creation.jpg
    À chaque étape de la création du ciel
    Et de la terre, que le narrateur sacré
    Présente comme un hexaméron chamarré,
    Dieu vit ce qui était né à l’existentiel,
    Il l’examina en pensant à ses futurs
    Utilisateurs, qui auront à le gérer,
    Et il vit que c’était bon et que sa texture
    Était de nature à croître et à prospérer.
    Mais quand il en arriva à l’homme et la femme,
    Le Créateur s’enthousiasma bien davantage,
    Car ils possédaient sur le reste l’avantage
    D’imiter son image, d’en être la flamme.
    L’argile que le sculpteur céleste boulange
    Met au jour une créature nonpareille
    Devant laquelle tombent en extase les anges
    Lorsqu’elle s’anime, sortant du sommeil.
    Dieu leur a communiqué une morbidesse
    Qui en fait des êtres d’une mobilité
    Spéciale et d’une grande sensibilité,
    Et les a faits participants de sa Sagesse.
    Dieu vit que cela était bon. « Que tu es belle,
    S’exclame-t-il, considérant l’âme immortelle,
    Vraiment elle est à mon image et ressemblance ;
    De toute ma création, elle est l’excellence. »
    Alors, ne contenant pas sa jubilation,
    Il s’écria à la face de l’univers :
    « Cela est très bon. Voici la population
    De cette terre à l’état embryonnaire,
    Les premiers parents d’une longue descendance
    De saints pour mon paradis, de damnés aussi
    Pour l’enfer, qui n’auront pas su faire repentance
    Lorsque j’aurai envoyé mon Fils, le Messie.
    La vie de chaque être est plus que la nourriture
    Et son corps a plus de prix que son vêtement,
    Voilà pourquoi l’humain mérite un traitement
    Tout à fait spécial, lui et sa progéniture. »
    À Adam et Ève encore dans l’innocence,
    Dieu n’a donné qu’un unique commandement,
    De ne pas toucher l’arbre de la connaissance
    Du bien et du mal, sous peine de châtiment.



    Dominique LE TOURNEAU

    Extrait d’un poème inédit Le Regard.

    La reproduction est autorisée à condition d’en indiquer la provenance. Il est possible de donner aussi l’adresse de ce bloc-note (vulgo dicto « blog »)

  • Qui était saint Paul ?

    Paul est le nom grec de Saul, homme de race et de religion juive, originaire de Tarse de Cilicie, ville située au sud-ouest de l’actuelle Turquie, ayant vécu au Ier siècle après Jésus-Christ. Paul a donc été contemporain de Jésus de Nazareth, même s’ils ne se sont probablement jamais rencontrés.
    medium_StPaul.jpg
    Saul de Tarse a été élevé dans le pharisaïsme, une des factions (lire la suite)

  • Que s'est-il passé au concile de Nicée ?

        medium_ConcileNicee1.jpgLe Ier concile de Nicée est le premier concile œcuménique, c’est-à-dire universel en ce que des évêques de toutes les régions où les chrétiens étaient présents y ont participé. Il a eu lieu quand l’Église a pu jouir d’une paix stable et disposer de la liberté pour se réunir ouvertement. Il s’est tenu du 20 mai au 25 juillet 325. Y ont pris part quelques évêques qui portaient sur leur corps les traces des coups qu’ils avaient reçus pour rester fidèles au cours des persécutions, encore très récentes.

    L’empereur Constantin, qui n’avait pas encore été baptisé, ménagea la participation des évêques en mettant à leur disposition le service des postes impériales pour leur déplacement et en leur offrant l’hospitalité à Nicée de Bithynie, près de sa résidence de Nicomédie. De fait, il jugea cette réunion très opportune, car, après avoir obtenu la réunification de l’empire à la suite de sa victoire contre Licinius en 324, il désirait aussi voir l’Église unie, alors qu’elle était secouée par la prédication d’Arius, un prêtre qui niait la véritable divinité de Jésus-Christ. Depuis 218 Arius s’était opposé à son évêque Alexandre d’Alexandrie et avait été excommunié par un synode réunissant tous les évêques d’Égypte. Arius s’enfuit et vint à Nicomédie, près de son ami l’évêque Eusèbe.

    Au nombre des Pères se trouvaient les personnages ecclésiastiques les plus importants du moment : Osius, évêque de Cordoue qui semble avoir présidé les séances ; Alexandre d’Alexandrie, aidé par Athanase, alors diacre ; Marcel d’Ancyre, Macaire de Jérusalem, Léonce de Césarée de Cappadoce, Eustache d’Antioche et quelques prêtres représentant l’évêque de Rome, empêché d’y assister en raison de son grand âge. Des amis d’Arius ne manquèrent pas : Eusèbe de Césarée, Eusèbe de Nicomédie et quelques autres. Environ trois cents évêques au total étaient présents.

    Les partisans d’Arius, qui pouvaient compter avec la sympathie de l’empereur Constantin, pensaient qu’une fois qu’ils auraient exposé leur point de vue l’assemblée leur donnerait raison. Cependant Eusèbe de Nicomédie prit la parole pour dire que Jésus-Christ n’était qu’une créature, bien qu’excellente et très éminente, et qu’il n’était pas de nature divine. L’immense majorité des assistants remarqua aussitôt que cette doctrine trahissait la foi reçue des apôtres. Pour éviter une confusion aussi grave, les Pères conciliaires décidèrent de rédiger, sur la base du credo baptismal de l’Église de Césarée, un symbole de la foi qui reflétât de façon synthétique et claire la confession authentique de la foi reçue et admise par les chrétiens depuis les origines. Il y est dit que Jésus-Christ est « de la substance du Père, Dieu de Dieu, Lumière de Lumière, vrai Dieu du vrai Dieu, engendré non pas créé, <em>homoousios tou Patrou</em> (consubstantiel au Père) ». Tous les Pères conciliaires, hormis deux évêques, ratifièrent ce credo, le symbole de Nicée, le 19 juin 325.

    En plus de cette question fondamentale, le concile de Nicée fixa la célébration de la Pâques au premier dimanche suivant la première pleine lune du printemps, selon la pratique habituelle dans l’Église de Rome et de beaucoup d’autres Églises. Des questions disciplinaires de moindre importance, relatives au fonctionnement de l’Église, furent également traitées.

    Pour ce qui concerne le sujet le plus important, la crise arienne, Eusèbe de Nicomédie réussit, avec l’aide de Constantin, à revenir sur son siège épiscopal, et l’empereur lui-même ordonna à l’évêque de Constantinople d’admettre Arius à la communion. Entre-temps, après la mort d’Alexandre, Athanase avait accédé à l’épiscopat à Alexandrie. Il fut une des principales figures de l’Église tout au long du IVème siècle, défendant la foi de Nicée avec une grande hauteur intellectuelle, ce qui lui valut d’être envoyé en exil par l’empereur.

    L’historien Eusèbe de Césarée, proche des thèses ariennes, exagère dans ses écrits l’influence de Constantin au concile de Nicée. Si nous ne disposions que de cette source, nous pourrions penser que l’empereur, en plus de prononcer quelques mots de bienvenue au début des sessions, a joué le premier rôle pour réconcilier les adversaires et restaurer la concorde, s’imposant aussi dans des questions doctrinales par-dessus les évêques qui participaient au concile. Il s’agit d’une version biaisée de la réalité.

    Si nous tenons compte de toutes les sources disponibles, nous pouvons certainement dire que Constantin a rendu possible la tenue du concile de Nicée et a exercé une influence sur la réalité de sa tenue en lui donnant son appui. Cependant, l’étude des documents montre que l’empereur n’a pas eu d’influence sur la formulation de la foi faite dans le credo : il n’avait pas la capacité théologique pour dominer les questions débattues, mais surtout les formules approuvées ne coïncidaient pas avec ses inclinations personnelles qui allaient plutôt dans le sens de l’arianisme, c’est-à-dire de considérer Jésus-Christ comme n’étant pas Dieu, mais une créature éminente.


    Francisco Varo, doyen de la faculté de théologie de l’Université de Navarre

    Disponible sur le site www.opusdei.es

    Traduit par mes soins

  • A-t-on pu voler le corps de Jésus ?

    Ceux que l’affirmation de la Résurrection de Jésus dérange et qui trouvent que le tombeau où il avait été déposé est vide, pensent immédiatement et disent que quelqu’un a volé son corps (voir Matthieu 28, 11-15).
    medium_JCResurrection1.jpg
    La pierre trouvée à Nazareth avec un rescrit impérial rappelant qu’il est nécessaire de respecter l’inviolabilité des tombeaux témoigne qu’un grand trouble se produisit à Jérusalem du fait de la disparition du cadavre de quelqu’un qui provenait de Nazareth autour de l’année 30. (lire la suite)