Les évangiles apocryphes, qui ont proliféré dans l’Église au IIème siècle et par la suite, se ramènent fondamentalement à trois groupes : ceux dont nous ne conservons que quelques fragments écrits sur du papyrus et qui ressemblent assez aux Évangiles canoniques, ceux que nous conservons intégralement et qui font un récit pieux de choses sur Jésus et la très sainte Vierge, et ceux qui mettent sous le nom d’un apôtre des doctrines étranges distinctes de ce que l’Église croyait parla véritable tradition apostolique. (lire la suite)
Théologie - Page 12
-
Que disent les évangiles apocryphes ?
-
Jésus a-t-ilvoulu réellement fonder une Église ?
La prédication de Jésus s’adresse en premier lieu à Israël, comme il la dit lui-même à ceux qui le suivaient : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël » (Matthieu 15, 24). Dès le début de son activité, il invite tout le monde à la conversion : « Le temps est révolu, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1, 15). Cependant cet appel à la conversion personnelle n’est pas conçu dans un contexte individualiste, mais vise continuellement à réunir l’humanité dispersée pour constituer le Peuple de Dieu qu’il est venu sauver (lire la suite)
Lien permanent Catégories : Dieu, Église catholique, Histoire, Jésus-Christ, Théologie 0 commentaire -
Comment expliquer les miracles de Jésus ?
Au nombre des accusations les plus anciennes portées par des Juifs et des païens contre Jésus se trouve celle d’être un magicien. Au IIème siècle, Origène réfute les accusations de magie que Celse faisait du Maître de Nazareth et auxquelles font allusion saint Justin, Arnobe et Lactance. Des traditions juives qui peuvent remonter au IIème siècle contiennent elles aussi des accusations de sorcellerie. En tout cas, on n’affirme pas qu’il n’aurait pas existé ni qu’il n’aurait pas réalisé des prodiges, mais (lire la suite) -
La substance du message chrétien
Elle consiste en l’annonce de Jésus-Christ. Il est la bonne nouvelle (l’évangile) que les apôtres ont proclamée dès le début, comme saint Paul l’écrit : « Je vous rappelle, frères, l'Évangile que je vous ai annoncé et que vous avez reçu, auquel aussi vous êtes restés fidèles, par lequel aussi vous serez sauvés […]. Je vous ai, en effet, transmis tout d’abord ce que moi-même j’avais reçu : que le Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Écritures ; qu’il a été mis au tombeau et qu’il est ressuscité le troisième jour (lire la suire)
-
Liberté, liberté chérie… (fin)
Liberté et unité de vie
L'homme libre ne se laisse pas détourner de la finalité essentielle de sa nature. Il intègre chacune des composantes de son être dans le plan divin et collabore ainsi de toutes ses forces à co-racheter avec le Christ. Parfaitement conscient de sa vocation à la plénitude de la vie chrétienne, il discerne à quel point sa vocation humaine et sa vocation surnaturelle constituent un tout qu'il est convié à couler dans une « unité de vie » (lire la suite)Lien permanent Catégories : Église catholique, Liberté religieuse, Sainteté, Théologie, Unité de vie 0 commentaire -
Peut-on nier l'existence historique de Jésus ?
Actuellement, les analyses historiques les plus rigoureuses sont d’accord pour affirmer en toute certitude — y compris en faisant totalement abstraction de la foi et du recours aux sources historiques chrétiennes pour éviter toute méfiance éventuelle — que Jésus de Nazareth a existé, a vécu dans la première moitié du Ier siècle, était juif, a passé la majeure partie de sa vie en Galilée, a formé un groupe de disciples qui l’ont suivi, a suscité de fortes adhésions et espérances par ce qu’il disait et par les faits admirables qu’il réalisait, a été au moins une fois en Judée et à Jérusalem, (lire la suite) -
Liberté, liberté chérie… (7)
Liberté, vérité et charité
Toute la conduite de Monseigneur Escriva témoigne avec éloquence de sa liberté d'esprit, qui l'amène à se soucier du jugement que Dieu portera sur ses actes sans se chagriner le moins du monde de l'appréciation des hommes. « Prenons la décision de ne jamais nous attrister si certains mettent en doute la droiture de notre conduite, s'ils interprètent de façon erronée le bien qu'avec l'aide continuelle du Seigneur nous nous efforçons de réaliser et si, jugeant mal nos intentions, ils nous prêtent de mauvais desseins et une conduite malhonnête et hypocrite. Pardonnons toujours, le sourire aux lèvres » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 72). Il s'ensuit une très grande compréhension à l'égard des personnes, (lire la suite) -
Liberté, liberté chérie… (6)
Liberté et libertinage
« Lorsqu'on respire une atmosphère de liberté, on comprend que mal agir n'est pas une libération mais un esclavage » (saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 37). Comme le prêchait le saint évêque d'Hippone, privée du secours de la grâce divine, notre volonté libre ne pourra rien faire de bien. « On l'appelle libre, mais en agissant mal, elle devient mauvaise servante. Et quand je te dis que sans l'aide divine tu ne peux rien faire, j'entends rien de bon, car pour mal faire, ta volonté libre en est toujours capable sans le secours de Dieu, bien qu'elle ne jouisse plus alors de la vraie liberté : « car on est esclave de celui par qui on s'est laissé vaincre » (Psaume 2, 19). (lire la suite) -
Comment expliquer la Résurrection de Jésus ?
La résurrection du Christ est un événement réel qui a eu des manifestations historiquement vérifiées. Les apôtres ont rendu témoignage de ce qu’ils ont vu et entendu. Vers 57, saint Paul écrit aux Corinthiens : « Je vous ai, en effet, transmis tout d’abord ce que moi-même j’avais reçu : que le Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Écritures ; qu’il a été mis au tombeau et qu’il est ressuscité le troisième jour, conformément aux Écritures ; et qu’il est apparu à Céphas, puis aux Douze » (lire la suite) -
Pourquoi Jésus a-t-il été condamné à mort ?
Le personnage de Jésus de Nazareth était de plus en plus controversé au fur et à mesure que sa prédication avançait. Les autorités religieuses de Jérusalem s’inquiétaient des troubles que l’arrivée du maître de Galilée pouvait susciter dans le peuple à la Pâque. Les élites impériales aussi, car (lire la suite)