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Spiritualité - Page 32

  • Nous avons les moyens de l'apostolat

    Peut-être un homme n’a-t-il pas de pain pour faire l’aumône à celui qui en manque, mais celui qui a une langue peut offrir davantage ; car il vaut mieux restaurer par la nourriture de la Parole l’esprit qui vivra éternellement, que de rassasier de pain terrestre le ventre d’un corps qui mourra. Donc, frères, ne dérobez pas à vos proches l’aumône de la Parole. Paul dit : « Si nous avons semé en vous des choses spirituelles, est-il important que nous moissonnions vos biens temporels ? (1 Co 9, 11) Fais du bien au juste et tu recevras une grande récompense, sinon de lui, à coup sûr de Dieu (Si 12, 2). Il est bien que tu nourrisses le juste, mais ne retire pas ta main de lui, car qui craint Dieu ne néglige rien (Eccl 7, 18) ».

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 8, 5.

  • Les anges à la messe

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    En voyant cette assemblée spirituelle, j’ai cru voir non pas seulement des hommes, mais aussi une réunion des ordres célestes qui, après s’être mêlée et être entrée parmi vous d’une manière invisible, est présente, vous entoure extérieurement, complète le troupeau unique et parle à l’assemblée de l’Eglise, à savoir : des anges, des archanges, des puissances, des dominations et tout ce qu’a énuméré Paul, « tout esprit ou tout nom intellectuel et immatériel, soit qu’il ait été nommé à présent, soit qu’il doive être connu dans le siècle futur » (Ep 1, 21). Comment ces ministres de salut n’afflueraient-ils pas et ne viendraient-ils pas avec joie, et non par un ou par deux, mais pour ainsi dire avec tous les ordres et tous les chœurs ?

     

    Sévère d’Antioche, Homélie 90.

     

  • La fête chrétienne

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    Allons ! Que ces gens-là appellent fêtes et solennités l'ivresse et tout le dérèglement qui la suit et les choses indécentes qu'ils retirent naturellement de là : l'Église de Dieu, à rebours de tout cela, appelle fête le jeûne, le dédain pour le ventre et toute la vertu qui en résulte. La voilà, la fête véritable où s'opère le salut des âmes, où règnent la paix et la concorde, d'où sont chassés les phantasmes du monde, d'où sont exclus  le cri, le tumulte, la course des bouchers et les égorgements d'animaux sans raison. Là, c'est le calme qui règne, la tranquillité souriante, la charité, la joie, la paix, la douceur et tous les biens qui en sont le salaire.

    Saint Jean Chrysostome, Homélies sur la Genèse 1, 1.

     

  • La charité exemplaire

    La vraie charité est patiente dans l’adversité, modérée dans la prospérité ; elle est forte dans les dures souffrances, joyeuse dans les bonnes œuvres, très en sûreté dans la tentation, très douce entre vrais frères, très patiente parmi les faux ; innocente au milieu des embûches, gémissant au milieu des iniquités, elle respire dans la vérité ; elle est chaste avec Suzanne mariée, en Anne veuve, en Marie vierge ; humble dans l’obéissance de Pierre, libre dans l’argumentation de Paul, humaine dans la confession des chrétiens, divine dans le pardon du Christ. car la vraie charité, frères très chers, est l’âme de toutes les Ecritures, al force de la prophétie, l’armature de la science, le fruit de la foi, la richesse des pauvres, la vie des mourants.

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 23, 5.

  • La Communion des saints

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    Nous ne vénérons pas seulement au titre de leur exemple la mémoire des habitants du ciel ; nous cherchons bien davantage par là à renforcer l’union de toute l’Eglise dans l’Esprit grâce à l’exercice de la charité fraternelle. Car tout comme la communion entre les chrétiens de la terre nous approche de plus près du Christ, ainsi la communauté avec les saints nous unit au Christ de qui découlent, comme de leur chef, toute grâce et la vie du Peuple de Dieu lui-même.

    Concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium sur l’Eglise, n° 50.

     

  • Enfants de Dieu

    « Le Seigneur m’a dit : “Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré”. » Par ces paroles du psaume 2, l’Église commence la Messe de la veillée de Noël, dans laquelle nous célébrons la naissance de notre Rédempteur Jésus-Christ, dans l’étable de Bethléem. Autrefois, ce psaume appartenait au rituel du couronnement du roi de Juda. Le peuple d’Israël, en raison de son élection, se sentait de façon particulière fils de Dieu, adopté par Dieu. Comme le roi était la personnification de ce peuple, son intronisation était vécue comme un acte solennel d’adoption de la part de Dieu, dans lequel le roi était, en quelque sorte, introduit dans le mystère même de Dieu. Dans la nBXVI.Encensement.jpguit de Bethléem, ces paroles, qui étaient en fait plutôt l’expression d’une espérance qu’une réalité présente, ont pris un sens nouveau et inattendu. L’Enfant dans la crèche est vraiment le Fils de Dieu. Dieu n’est pas solitude éternelle, mais cercle d’amour où il se donne et se redonne dans la réciprocité. Il est Père, Fils et Esprit Saint.

    Plus encore : en Jésus Christ, le Fils de Dieu, Dieu lui-même s’est fait homme. C’est à Lui que le Père dit : « Tu es mon fils ». L’aujourd’hui éternel de Dieu est descendu dans l’aujourd’hui éphémère du monde et il entraîne notre aujourd’hui passager dans l’aujourd’hui éternel de Dieu. Dieu est si grand qu’il peut se faire petit. Dieu est si puissant qu’il peut se faire faible et venir à notre rencontre comme un enfant sans défense, afin que nous puissions l’aimer. Dieu est bon au point de renoncer à sa splendeur divine et descendre dans l’étable, afin que nous puissions le trouver et pour que, ainsi, sa bonté nous touche aussi, qu’elle se communique à nous et continue à agir par notre intermédiaire. C’est cela Noël : « Tu es mon fils ; moi, aujourd’hui, je t’ai engendré ». Dieu est devenu l’un de nous, afin que nous puissions être avec Lui, devenir semblables à Lui. Il a choisi comme signe l’Enfant dans la crèche: Il est ainsi. De cette façon nous apprenons à le connaître ».

    Benoît XVI, Homélie, 24 décembre 2005.

  • Droit à la Sainte Ecriture

    De la même façon que la chair est restaurée par cette nourriture terrestre, ainsi l’âme de son côté se nourrit de la parole de Dieu. Et c’est pourquoi, chaque fois que l’on tardera à vous la présenter, secouez notre paresse par votre sainte importunité et exigez ce qui vous revient de droit (ex iure debetur).

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 4, 3.

  • Savoir pardonner

    Que personne ne conserve dans son cœur de la haine contre son prochain, mais de l’amour ; car celui qui a de la haine, même contre un seul homme, ne pourra être sans inquiétude devant Dieu. Dieu n’entend pas sa prière, aussi longtemps qu’il conserve de la colère dans son cœur.

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 14, 2.

  • Le poids de la Parole de Dieu

    Nous ne nous laissons pas persuader par des paroles creuses, ni entraîner par des caprices du cœur, ni fasciner par de beaux discours. Mais nous acquiesçons aux paroles proférées par la puissance divine.

    Ce sont des ordres que Dieu donnait au Verbe, et le Verbe les prononçait par l’intermédiaire des prophètes pour détourner l’homme de la désobéissance. Il ne le réduisait pas en esclavage par la contrainte, mais il l’appelait à choisir volontairement la liberté.

    Ce Verbe, Dieu l’envoya dans les derniers temps, mais non pour que sa parole soit transmise par un prophète ; car il ne voulait pas que le Verbe se fît seulement soupçonner à travers une prédication obscure. Il l’a envoyé se manifester en personne aux yeux des hommes, pour que le monde, en le voyant, soit sauvé.

    Saint Hippolyte, Réfutation de toutes les hérésies 10, 33.

  • La charité, remède contre le péché

    Je sais et je crois que votre charité comprend dans sa sagesse que ce n’est pas sans raison que je vous exhorte si fréquemment au sujet de la vraie et parfaite charité. En effet, je le fais parce que je ne connais aucun remède aussi salutaire et aussi efficace contre les blessures de tous les péchés.

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 37, 1.