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Religion - Page 12

  • Rôle du prêtre

    Telle est ta tâche, mon saint Seigneur, telle est ta récompense, telles sont ta louange et ta gloire éternelles, de prêcher la Parole de Dieu à tous, avec une grande confiance.

    Alcuin, à un évêque, Lettres 89, MGH, EP. 4, 133.

  • Prier pour les prêtres

    Quand les prêtres manquent, les martyrs surabondent et l’équilibre de la grâce se trouve ainsi rétabli.

    G. Bernanos, Le dialogue des Carmélites.

  • Art de mourir

    Dans le chapitre [de l'Ars moriendi, ou art de -bien - mourir] consacré à la tentation du désespoir, six diables entourent le lit du mourant pour lui rappeler ses péchés. Lui apparaissent alors saint pierre avec le coq, Marie-Madeleine munie d’un vase d’albâtre rempli de parfum, le bon larron sur la croix, tandis qu’un ange l’exhorte : « Ô, homme… aurais-tu commis à toi seul tous les péchés du monde… N’aurais-tu aucune possibilité de les confesser, tu ne dois pas néanmoins désespérer. Car en tel cas la contrition suffit. » « Des milliers d’anges vont continuellement du ciel en terre et de la terre au ciel, semblables aux abeilles qui passent sans cesse des fleurs à la ruche et de la ruche aux fleurs ».

    Ludolphe le Saxon, chartreux, Vie de Jésus-Christ.

  • Le 1er janvier

    L’année liturgique apparaît jalonnée de fêtes en l’honneur de Sainte Marie. Le fondement de ce culte se trouve dans la Maternité divine de Notre Dame, origine de la plénitude de dons de nature et de grâce dont la très Sainte Trinité l’a embellie. Celui qui aurait peur que le culte à la Très Sainte vierge puisse diminuer l’adoration due à Dieu ferait preuve d’une formation chrétienne bien pauvre, et de peu d’amour filial. Notre Mère, modèle d’humilité, a chanté : Oui, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, car le Tout-Puissant a fait pour moi de grandes choses. Saint est son nom, et sa miséricorde s’étend d’âge en âge sur ceux qui le craignent (Luc 1, 48-50).

    Saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 291.

  • Prier pour les morts

    Le souvenir des défunts nous fait porter notre regard vers ceux qui se purifient encore pour être dignes de rencontrer Dieu face à face. Ainsi, la solennité de la Toussaint et le souvenir des fidèles défunts forment comme un unique appel à la prière : une prière de gloire et de louange, le Te Deum céleste, une prière d'imploration pour ceux qui attendent que nous nous souvenions d'eux devant Dieu.

    Jean-Paul II, Méditation, 1er novembre 1995.

  • Le bon usage des biens

    Nous ne devons jamais permettre aux choses matérielles d’avoir la préséance sur les autres êtres humains. Aucune théorie humaine, aucun projet ou objectif ne peut être poursuivi aux dépens de l’obéissance aimante que nous devons à Dieu ni du respect charitable que nous devons aux autres. Aucune considération économique ou technologique ne peut constituer la norme décisive de la manière dont nous traitons les autres. Ceci s’applique à chaque être humain […]. Ces choses ne sont valables que dans la mesure où elles servent le bien véritable de la personne humaine, tant spirituel que matériel. Dès qu’elles deviennent une fin en soi, leur vraie valeur est alors perdue de vue ou vous pouvez facilement être tentés d’agir comme si les personnes n’étaient que des objets.

    Jean-Paul II, Homélie au stade « Globos », Stockholm, 8 juin 1989

  • Des découvertes au ciel

    La foi dans le Christ a apporté son achèvement à toute la recherche d'Augustin. Un achèvement, toutefois, au sens où il est resté toujours en chemin. Plus encore, il nous dit : même dans l'éternité notre recherche ne sera pas finie, ce sera une aventure éternelle que de découvrir de nouvelles grandeurs, de nouvelles beautés. Il a interprété la parole du Psaume « Cherchez toujours son visage » et il a dit : cela vaut pour l'éternité ; et la beauté de l'éternité est qu'elle n'est pas une réalité statique, mais un progrès immense dans l'immense beauté de Dieu. Ainsi pouvait-il trouver Dieu comme la raison fondatrice, mais également comme l'amour qui nous embrasse, nous guide et donne sens à l'histoire et à notre vie personnelle.

     

    Benoît XVI, Discours à l'Université Cortile Teresiano, Pavie, 22 avril 2007.

  • Le purgatoire

    Le lieu de la purification est en fin de compte le Christ lui-même. en rencontrant le Christ de façon dévoilée, toute la misère et tous les péchés de notre vie, que nous avons le plus souvent soigneusement dissimulés, se présenteront d'eux-mêmes de façon brûlante devant l'âme, en ce moment de vérité. La présence du Seigneur aura l'effet d'une flamme brûlante sur tout ce qu'il y a en nous d'injustice, de haine et de mensonge. Elle sera une douleur purificatrice qui fera sortir de nous tout ce qui est inconciliable avec l'éternité, avec la circulation vivante de l'amour du Christ. Nous comprenons par là aussi ce qu'est le jugement. Nous pouvons dire encore que le Christ lui-même est le jugement, lui qui est la vérité en personne.

    J. Ratzinger, Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre, Paris, Fayard, 1986, p. 158

  • La tiédeur

    Le mal de cette Cour est le perpétuel mélange. Comme disait le cardinal de Retz : ‘On fait un petit ménagement de sa vie : une part pour le diable et une part pour Dieu.’ C’est le précédé de la duchesse de Nemours (type exact de Pimbêche dans les Plaideurs). Elle récitait le Pater, mais sautait toujours : Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons. Certains sautent dans leur vie ce qu’ils ne peuvent admettre, ce sont des éclectiques. Le Grand Dauphin – ceci nous soulève le cœur – faisait venir les filles du corps de ballet de l’Opéra pour des danses plus ou moins écervelées et les faisait jeûner parce que c’était jour de jeûne ! Mme de Coligny dira après un sermon de Bourdaloue : ‘Il est utile de mourir dans la grâce de Dieu, mais c’est bien ennuyeux d’y vivre.’ […] Mme de Sévigné décrit parfaitement cet état : Je ne suis ni à Dieu ni au diable. Cet état m’ennuie, quoique, entre nous, je le trouve le plus naturel du monde.

    H. Huvelin, Cours sur l’histoire de l’Église 11. Le Temps de Port-Royal, Paris, Éd. Saint-Paul, 1968, p. 206-208)

  • Un amour jaloux

    L'amour humain est un amour jaloux à cause de l’étroitesse du cœur humain et à cause de la petitesse de l’homme. Mais l’amour peut également être jaloux à cause de la grandeur du Créateur et du Père : jaloux parce qu’il a tant aimé le monde… et, dans ce monde, tant  aimé l’homme qu’il en a proprement fait son image et sa ressemblance. C’est l’amour jaloux de l’image et de la ressemblance de Dieu, perdues et effacées dans l’homme par le péché. Dans ce cas « amour jaloux » signifie être prêt à tout pour reconquérir et reconstruire le bien ruiné, la beauté spirituelle détruite de l’image et de la ressemblance de Dieu. Dieu a tant aimé !

    Jean-Paul II, Homélie du mercredi des Cendres à Sainte-Sabine, 25 février 1982