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christianisme - Page 34

  • Aspirer à la sainteté

    Celui qui a eu une longue vie, le temps et la possibilité de faire le bien, il ne lui suffit pas de s’être abstenu de mal faire, s’il s’est abstenu aussi, volontairement, de faire le bien.

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 15, 3.

  • Lire la Sainte Ecriture

    Nous courons un si grand danger à ne pas lire les préceptes divins, que le prophète s’écrie en gémissant : « Voici pourquoi mon peuple a été conduit en captivité ; c’est qu’il n’a pas possédé la science » (Is 5, 13). « Or, celui qui ignore sera ignoré » (1 Co 14, 38). Sans aucun doute, celui qui néglige de chercher Dieu dans ce siècle grâce à la lecture des textes sacrés, Dieu à son tour refusera de l’admettre dans la béatitude éternelle ; il doit craindre qu’on ne lui ferme les portes, qu’on ne le laisse dehors avec les vierges folles.

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 7, 3.

  • Apostolat et gloire de Dieu

    Puisque la gloire de Dieu est la manifestation de ses perfections, l’on comprend que rendre gloire à Dieu ne peut pas se réduire à reconnaître ces perfections et à les aimer, mais que cela exige de les montrer aux autres. Il s’ensuit que quand nous disons que la fin de la vie spirituelle est de rendre gloire à Dieu, nous voulons dire : rendre gloire à Dieu en manifestant sa gloire aux autres. Cette exigence n’est pas quelque chose d’ajouté, mais un élément de sa substance, de la même façon qu’éclairer appartient à la substance de la lumière. « Que votre lumière brille ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres et glorifient votre Père qui est dans les cieux. ” (Mt 5, 16). Le Seigneur, commente saint Josémaria, « veut que sa lumière brille dans la conduite et dans les paroles de ses disciples, et dans les tiennes aussi » (Sillon, n° 930).

    E. Burkhart-J. Lopez, Vida cotidiana y santidad en la enseñanza de San Josemaría. Estudio de teología espiritual, Madrid, Rialp, vol. I, 2010, p. 277.

  • Charité : prier pour les ennemis

    Vous donc, frères, priez pour vos ennemis de telle sorte que Dieu les tue, c’est-à-dire qu’il tue leur méchanceté qui vous est ennemie. Car ainsi il ne tue pas ce qu’il a créé mais ce qu’eux-mêmes se sont faits. Car homme et pécheur sont deux noms différents. Dans ces deux noms, cherche ce que Dieu a fait, cherche ce que le diable a insinué. L’homme a été fait par Dieu, le péché a été fait par l’homme sous l’instigation du diable. Lequel des deux te persécute ? Si tu vis selon le bien, nul ne te persécute si ce n’est un méchant ; ce n’est donc pas l’homme mais le pécheur qui te poursuit. Prie pour l’homme afin que Dieu détruise  le pécheur.

     

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 38, 4.

  • Une lutte simple

    Dieu ne réclame pas de nous de grandes choses, rien de dur ni de pénible. L’éternelle justice crie dans ton for intérieur : comme tu diriges la propriété, dirige aussi ton cœur ; comme tu cultives ton domaine, cultive aussi ton âme ; comme tu enlèves de ta vigne les pousses superflues, enlève aussi de ton âme les mauvaises dispositions. Tu retranches les mauvais surgeons de ta vigne coupe court dans ton âme aux iniquités.

    Saint Césaire d’Arles, Sermons au peuple 6, 6.

  • L'égoïsme des païens

    Ils n’ont aucun goût pour considérer cette assemblée désirable des citoyens d’en haut ; jamais, dans une rayonnante ardeur, leur regard ne se porte sur ces fastes de la solennité intérieure et, dans l’intime de leur cœur, point d’aile contemplative qui les soulève. Ils sont les esclaves des seules choses visibles ; ils n’entendent rien, au-dedans, de cette douceur céleste, parce que le vacarme des affaires du siècle bouche l’oreille de leur cœur et les rend sourds.

    Saint Grégoire le Grand, Morales sur Job 30, 5, 21.

  • Encore sur le Notre Père

    Comme le premier mot est doux ! Homme, tu n’osais pas lever ton visage vers le ciel, tu baissais les yeux vers la terre, et soudain tu as reçu la grâce du Christ, tous tes péchés t’ont été remis. (…) Ne te fie donc pas à ton action, mais à la grâce du Christ. (…) Ce n’est pas là de la présomption mais de la foi. Proclamer ce que tu as reçu n’est pas orgueil, mais dévotion. Lève donc les yeux vers le Père qui t’a engendré par le bain (du baptême), vers le Père qui t’a racheté par son Fils, et dis : « Notre Père ! » C’est une juste prétention, mais elle est modérée. Comme un fils, tu l’appelles Père.

    Saint Ambroise, De Sacr. 5, 19 ; SC 25, p. 93).

  • Près de l'Eucharistie

    J’écris tout près de la chapelle. C’est un bienfait si inconcevable d’avoir le Christ en son corps présent chez soi, dans ses murs ; cela dissipe tous les autres privilèges et détruit – ou pourrait le faire – toute souffrance. Savoir qu’Il est tout proche, avoir l’occasion, durant la journée, d’aller vers Lui à tout moment ! Soyons sûrs, mon ami, que vous n’êtes pas oublié, quand je me trouve ainsi en Sa présence.

    J. Newman, dans Wilfrid Ward, The Life of J. H.Cardinal Newman, Londres, Longmans, Green and Co, 1912, I, p. 118.

  • Foi et Ecritures

    La foi dont tu viens maintenant d’entendre le texte, garde-la dans ta mémoire. Reçois aussi, quand le moment sera venu, sur chacun de ses articles, le témoignage des divines Ecritures. Car ce n’est pas le caprice des hommes qui a composé ce résumé de la foi (le Symbole) ; on a choisi les points les plus importants, à travers toute l’Ecriture, pour récapituler l’ensemble de la foi. Et de même que la semence de moutarde renferme dans une toutepetite graine le dombreux rameaux, de même ce symbole de la foi, en peu de mots, enveloppe toute la science de la piété contenue dans l’Ancien et le Nouveau Testament.

    Saint Cyrille de Jérusalem, Catéchèse baptismale 5, De fide et symbolo 13.

  • La mort

    Au dernier jour, que nous partions non pas en nous faisant traîner hors d’ici par force, à la manière des âmes attachées au monde et à la chair, mais en nous élançant avec ardeur vers cette vie immortelle et bienheureuse qui est dans le Christ Jésus notre Seigneur, à qui appartient la gloire pour les siècles des siècles. Amen.

     

    Saint Grégoire de Nazianze, Orat. 7 pour la mort de son frère Césaire.