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Dominique Le Tourneau - Page 156

  • Regard sur la création

    medium_Creation.jpg
    À chaque étape de la création du ciel
    Et de la terre, que le narrateur sacré
    Présente comme un hexaméron chamarré,
    Dieu vit ce qui était né à l’existentiel,
    Il l’examina en pensant à ses futurs
    Utilisateurs, qui auront à le gérer,
    Et il vit que c’était bon et que sa texture
    Était de nature à croître et à prospérer.
    Mais quand il en arriva à l’homme et la femme,
    Le Créateur s’enthousiasma bien davantage,
    Car ils possédaient sur le reste l’avantage
    D’imiter son image, d’en être la flamme.
    L’argile que le sculpteur céleste boulange
    Met au jour une créature nonpareille
    Devant laquelle tombent en extase les anges
    Lorsqu’elle s’anime, sortant du sommeil.
    Dieu leur a communiqué une morbidesse
    Qui en fait des êtres d’une mobilité
    Spéciale et d’une grande sensibilité,
    Et les a faits participants de sa Sagesse.
    Dieu vit que cela était bon. « Que tu es belle,
    S’exclame-t-il, considérant l’âme immortelle,
    Vraiment elle est à mon image et ressemblance ;
    De toute ma création, elle est l’excellence. »
    Alors, ne contenant pas sa jubilation,
    Il s’écria à la face de l’univers :
    « Cela est très bon. Voici la population
    De cette terre à l’état embryonnaire,
    Les premiers parents d’une longue descendance
    De saints pour mon paradis, de damnés aussi
    Pour l’enfer, qui n’auront pas su faire repentance
    Lorsque j’aurai envoyé mon Fils, le Messie.
    La vie de chaque être est plus que la nourriture
    Et son corps a plus de prix que son vêtement,
    Voilà pourquoi l’humain mérite un traitement
    Tout à fait spécial, lui et sa progéniture. »
    À Adam et Ève encore dans l’innocence,
    Dieu n’a donné qu’un unique commandement,
    De ne pas toucher l’arbre de la connaissance
    Du bien et du mal, sous peine de châtiment.



    Dominique LE TOURNEAU

    Extrait d’un poème inédit Le Regard.

    La reproduction est autorisée à condition d’en indiquer la provenance. Il est possible de donner aussi l’adresse de ce bloc-note (vulgo dicto « blog »)

  • 15 août : le vœu de Louis XIII

    Aujourd’hui, 15 août, nous fêtons l’Assomption de la Sainte Vierge, en tant que patronne principale de la France. Voici l’explication de l’origine de cette fête :
    medium_VœuLouisXIIIIngres.jpg
    Très pieux, Louis XIII (1610-1643) fait le vœu de consacrer la France à Marie, sous le vocable de son Assomption – sa montée au ciel avec son corps. On conserve quatre rédactions de ce vœu, la dernière en date du 10 février 1638 : le monarque « admoneste tous nos Peuples d’avoir une dévotion particulière à la Vierge, d’implorer en ce jour sa protection, afin que sous une si puissante Patrone nostre Royaume soit à couvert de toutes les entreprises de ses Ennemis ». Ce vœu devra être commémoré dans tout le royaume le jour de l’Assomption, le 15 août. Une conséquence semble être la grâce d’avoir un héritier, le futur Louis XIV.
    Parmi les tableaux qui représentent cet événement, mentionnons la Vierge du vœu de Louis XIII de G. Coustou l’Ancien, 1677-1746 ; le Vœu de Louis XIII de J. Ingres, 1780-1867 (reproduit ci-contre).

    Extrait de mon ouvrage Les mots du christianisme. Catholicisme - Orthodoxie - Protestantisme, Fayard.

  • Les 14 et 15 août à Paris

    Le 15 août est fêté traditionnellement à la cathédrale de Paris par un ensemble de cérémonies dont voici le détail :

    Le 14 août, Vêpres à 17h45, suivies de la messe à 18h30 ;
    Puis, de 19h45 à 20h15, déplacement vers l’embarcadère avec la statue de Notre-Dame et, de 20h45 à 22h30 procession fluviale sur un bateau-mouche.

    Le lendemain, 15 août, solennité de l’Assomption de Notre Dame, patronne principale de la France :
    Vêpres à 16h, suivie de la procession de la statue de la Sainte Vierge dans l’Île de la Cité. Messe à 18h15.

  • Voyage à Persépolis

    Il est en Orient une ville très légendaire
    Dont l’évocation frappe toujours l’imaginaire.
    Elle est vieille de deux mille six cents ans
    Et fut détruite par Alexandre le Grand.

    Quant au motif de ce geste dévastateur,
    Nul ne le sut jamais, un instinct prédateur
    Devant néanmoins être exclu. Mais revenons
    À Persépolis, car tel est son si beau nom.
    medium_Persepolis.jpg
    Ville mythique que fonda Darius Ier
    Qui n'hésita pas à puiser dans le grenier
    Parmi les arts de son siècle les plus toniques :
    Colonnes cannelées relevant de l'ordre ionique,

    Et de la riche Égypte les salles hypostyles,
    De Mésopotamie des frises dont le style
    Grandiose et guerrier est présent à notre esprit
    Pour l'avoir souvent vu reproduit ou décrit.
    medium_Persepolis1.jpg
    Ledit Darius fit percer un canal du Nil
    À la Mer Rouge, pour recevoir du fournil
    Le pain doré, des fruits divers et les barriques
    Qu'il réglait avec sa monnaie, les dariques.

    N'oublions pas qu'il fut battu à Marathon
    Défaite que voulut venger son rejeton
    Xerxès après Platées puis hélas Salamine,
    Mycale enfin, dut faire une bien grise mine.

    À Persépolis, il rehausse la splendeur
    Des temples et remet plus encore à l'honneur
    Les cohortes sans fin de ses vaillants soldats
    Dont les faits d'arme sont pourtant sans grand éclat.

    Quant à Artaxerxès, son fils, qui lui succède,
    C'est par un bain de sang qu'à son trône il accède.
    Il sait se montrer à l'occasion magnanime
    Et même accueille le vainqueur de Salamine,

    Thémistocle, sur le tard frappé d'ostracisme
    À Athènes même, et, ignorant tout racisme,
    Il accepte que ce qui reste d'Israël
    Rentre à Jérusalem, s’y trouvant comme au ciel.

    Persépolis connaît, sous son gouvernement,
    Une floraison de parures, d'ornements.
    Chez les Achéménides, elle apparaît vraiment
    Comme étant la cité au meilleur agrément.


    (Poème inédit)

  • Regard de Jésus sur des disciples

    medium_JCregard4.jpg
    Le regard de Jésus qui passe sur la route
    Pénètre plus à fond qu’une épée à deux fils.
    Il est déjà une annonce de l’Évangile
    Et il met toute résistance kock-out.
    Jean, le cousin de Jésus, dit très sobrement
    À l’autre Jean et à André : « Voici l’Agneau
    De Dieu, qui est envoyé pour l’enlèvement
    Des péchés du monde, personnels et sociaux.
    C’est de lui que je vous ai dit que me suivra
    Quelqu’un qui existe avant moi et me précède. »
    Ses disciples l’abandonnent sans intermède
    Pour un nouveau magister, qui les instruira.
    Ils commencent à suivre Jésus à distance,
    Conscients de faire une rencontre d’importance.
    Jésus les a entendu et les attendait,
    S’arrête et les regarde pour leur demander :
    « Que cherchez-vous ? » Eux : « Maître, où demeures-tu ? »
    C’est tout, quatre mots ; pas plus. Puis ils se sont tus.
    « Venez voir », leur répondit Jésus simplement.
    Et tous deux allèrent voir, docilement.
    Ils passèrent auprès de lui le reste du jour
    — Il était environ seize heures — étonnés
    Et ils s’attachèrent au Rabbi pour toujours,
    Redevenant ainsi comme des nouveaux-nés.

    Il aperçoit Nathanaël sous un figuier,
    Mais ne dit rien : il attend qu’il vienne lui-même,
    Invité par Philippe au nom de l’amitié
    Qui lui dit avoir vu le Rabbi et l’entraîne.
    « Celui dont Moïse a parlé dans la Loi,
    Celui que nos prophètes ont annoncé,
    Celui que nous attendons tous, et toi et moi,
    Eh oui ! le rejeton de l’arbre de Jessé,
    Il est parmi nous : c’est Jésus, fils de Joseph.
    Ce que je peux t’en dire ne sera que trop bref.
    Viens donc le voir, il est natif de Nazareth. »
    « De Nazareth ? Ce n’est pas possible. Arrête,
    Laisse-moi, il ne peut rien en sortir de bon. »
    « Si tu l’avais perçu, tu n’aurais fait qu’un bond. »
    « Bien, j’y vais. Après tout, je n’ai rien à y perdre.
    J’apprécierai la nature de sa cathèdre. »
    « Voici un Israélite en qui tout est droit »,
    Dit Jésus, le mirant d’un regard qui foudroie.
    Voyant là un phénomène surnaturel,
    Ému, Nathanaël s’enquiert d’une voix frêle :
    « Rabbi, comment se fait-il que tu me connaisses ? »
    Réponse : « Avant que Philippe t’appelât,
    Tu étais assis sous ton figuier, un peu las.
    Je t’ai vu, et j’ai prié mon Père pour toi. »
    Nathanaël répliqua : « Alors tu es le Roi
    D’Israël, c’est toi le fils de Dieu attendu. »
    « Tu crois avec le peu que tu as entendu ?
    Tu assisteras à de plus grandes merveilles,
    Car c’est une nouvelle Alliance qui s’éveille.
    Oui, je suis le Fils de Dieu mais, pour le moment,
    Ne proclame pas à tous vents ce sentiment. »

    Parmi la foule anonyme, Jésus repère
    L’armée des hommes de bonne volonté :
    Sourds et boiteux, aveugles et gagne-misère,
    Estropiés, que les braves gens ont rejetés.
    « Venez, les bénis de mon Père. Recevez
    Un denier en récompense de vos misères,
    La pièce vous ouvrant l’accès au paradis. »
    Et avec le Bon larron, chacun s’enhardit.
    À chaque fois, son regard brise les défenses
    Que l’homme pourrait improviser pour décliner
    L’invitation à le suivre pour moissonner :
    Il y a urgence, et tâche en abondance.
    C’est un regard qui, avec suavité, transperce
    La carapace de l’égoïsme et renverse
    Les plus beaux projets humains pour les replacer
    Dans une optique divine et donc insensée.



    Dominique LE TOURNEAU

    Extrait d’un poème inédit Le Regard.

    La reproduction est autorisée à condition d’en indiquer la provenance. Il est possible de donner aussi l’adresse de ce bloc-note (vulgo dicto « blog »)

  • Chose entendue

    Je me trouve un jour à la mairie de mon arrondissement pour une démarche administrative. Une dame est en train de remplir un formulaire à côté de moi. Arrive une autre dame qui la salue :
    — "Bonjour, Madame."
    — "Nous nous connaissons ?"
    — "Je suis votre voisine d'en-dessous."
    — "Ah bon ! J'espère que mes enfants ne vous dérangent pas trop."
    — "Non."

    Et la conversation en reste là. C'est l'anonymat des grandes villes et le manque d'intérêt pour les autres… Nous sommes loin de l'inviattion du Christ à nous aimer les uns les autres…

  • Regard sur la création

    medium_Creation.jpg
    À chaque étape de la création du ciel
    Et de la terre, que le narrateur sacré
    Présente comme un hexaméron chamarré,
    Dieu vit ce qui était né à l’existentiel,
    Il l’examina en pensant à ses futurs
    Utilisateurs, qui auront à le gérer,
    Et il vit que c’était bon et que sa texture
    Était de nature à croître et à prospérer.
    Mais quand il en arriva à l’homme et la femme,
    Le Créateur s’enthousiasma bien davantage,
    Car ils possédaient sur le reste l’avantage
    D’imiter son image, d’en être la flamme.
    L’argile que le sculpteur céleste boulange
    Met au jour une créature nonpareille
    Devant laquelle tombent en extase les anges
    Lorsqu’elle s’anime, sortant du sommeil.
    Dieu leur a communiqué une morbidesse
    Qui en fait des êtres d’une mobilité
    Spéciale et d’une grande sensibilité,
    Et les a faits participants de sa Sagesse.
    Dieu vit que cela était bon. « Que tu es belle,
    S’exclame-t-il, considérant l’âme immortelle,
    Vraiment elle est à mon image et ressemblance ;
    De toute ma création, elle est l’excellence. »
    Alors, ne contenant pas sa jubilation,
    Il s’écria à la face de l’univers :
    « Cela est très bon. Voici la population
    De cette terre à l’état embryonnaire,
    Les premiers parents d’une longue descendance
    De saints pour mon paradis, de damnés aussi
    Pour l’enfer, qui n’auront pas su faire repentance
    Lorsque j’aurai envoyé mon Fils, le Messie.
    La vie de chaque être est plus que la nourriture
    Et son corps a plus de prix que son vêtement,
    Voilà pourquoi l’humain mérite un traitement
    Tout à fait spécial, lui et sa progéniture. »
    À Adam et Ève encore dans l’innocence,
    Dieu n’a donné qu’un unique commandement,
    De ne pas toucher l’arbre de la connaissance
    Du bien et du mal, sous peine de châtiment.



    Dominique LE TOURNEAU

    Extrait d’un poème inédit Le Regard.

    La reproduction est autorisée à condition d’en indiquer la provenance. Il est possible de donner aussi l’adresse de ce bloc-note (vulgo dicto « blog »)

  • Quelques ancêtres

    Quelques personnalités familiales
    (en ordre alphabétique par nom de famille)

    François d’Arcet, Lieutenant général du baillage de Gascogne (XVIIIe siècle).

    Jean d’Arcet (1724-1801), fils de François d’Arcet. Jean d’Arcet fut précepteur du fils de Montesquieu et secrétaire de ce dernier ; il participa aux recherches pour L’Esprit des lois. Docteur en médecine. Professeur à la Faculté de médecine de Paris et au Collège de France (où il fut le premier, depuis la création du Collège, à donner en français et non en latin sa leçon inaugurale [de géologie]), directeur de la Manufacture de Sèvres, inspecteur de la Monnaie et des Gobelins, membre de l’Académie des sciences (dès sa recréation en 1795), Sénateur (il fut appelé le Premier sénateur de France, parce qu’il fut appelé le premier à siéger au "Sénat conservateur", créé par la constitution de l’an VIII). Auteur de brochures scientifiques. Il créa en France l’art de la porcelaine dure, découvrit notamment la soude artificielle, ainsi que " l’alliage d’Arcet" (celui-ci permit la stéréotypie, et contribua ainsi au développement de la typographie et à la diffusion du livre imprimé).

    Jean d’Arcet fils (1777-1844), fils du précédent, ancien élève de l’X (promotion 1801), commissaire général puis directeur de la Monnaie, membre de l’Académie des sciences et de l’Académie de médecine, des Académies de Genève et de Liège, auteur d’ouvrages scientifiques, officier de la Légion d’honneur, commandeur de Sainte-Anne (ordre russe), "Grand cordon" de Saint-Michel, inventeur de la médecine du travail et de diverses inventions scientifiques. Il contrôla en 1811 la qualité des métaux dans la construction de la colonne Vendôme ; plus tard, il supervisa la dorure du dôme des Invalides et enduisit d’un mastic indestructible la coupole du Panthéon. Auteur de brochures scientifiques. Il refusa le porter et de faire enregistrer le titre de baron qui lui avait été décerné par le roi.

    Félix d’Arcet (1807-1847), fils du précédent, chimiste, chirurgien, fit des missions scientifiques en Égypte pour étudier la peste. Il plaida, bien avant Pasteur, en faveur des antiseptiques dont il démontra les vertus. Il est mort au Brésil d’une explosion survenue lors d’une démonstration de chimie. Chevalier de la Légion d’honneur. Auteur de brochures scientifiques. La famille d’Arcet est apparentée à celle de Flaubert.

    Francis Argod (1769-1799), sous-officer au Royal Champagne en 1786, il particpa après la Révolution au siège de Toulon et aux campagnes d’Italie. Général de brigade en 1799, il mourut à la bataille de Cassano.

  • Voyage à Lisbonne

    medium_Lisbonne.jpg
    Une conque ouverte en grand, tournée vers le large
    Montre une perle au grand jour, vraie, étincelante,
    La splendide parure de l'estuaire du Tage
    Qu'Hélios à son zénith fait reluire éclatante.

    L'antique Olisipo, municipe romain,
    Servait d'escale vers les îles mythiques,
    Oui les Cassérides, productrices d'étain,
    Même pour les Ibères venus de la Bétique.

    La civilisation arabe y imprima
    Son caractère, gloire des califats jadis,
    Encore visible dans le quartier d'Alama
    Et Lisbonne devint un coin de paradis.

    Aujourd’hui elle l’est encore,, assurément.
    Ce n'est pas l'apport de l'époque médiévale,
    Si présent dans les hauteurs, qui le dément.
    Et sa splendeur par vagues vers l’océan dévale.

    À cet endroit, le fleuve s'appelle mer de Paille
    Il prit part aux combats des maures et des croisés
    Et en accueillit une abondante tripaille
    Qu'on pouvait oui-da la mesurer au toisé.
    medium_Lisbonne1.jpg
    L'histoire à chaque époque remodèle les arts.
    Voici le monastère dit des Jeronimos
    Et la tour de Belém, manuéline, à l'écart
    Puis l’infinie richesse de ses azulejos.

    Au siècle des Lumières ici on aménage
    La place du Commerce dedans la ville basse.
    Elle sert de socle à ses différents étages
    Dont la beauté bauté d’un lieu à l’autre se surpasse.

    Ses habitants, aimables autant que travailleurs,
    Ont su accommoder l’ancien et le moderne.
    Fiers marins, ayant le regard tourné ailleurs,
    Ils ont édifié une audacieuse poterne.

    C'est le pont Vasco de Gama qui d'une rive
    À l'autre enjambe, altier, le cours des eaux sereines.
    L'imagination trop sollicitée dérive
    Et couronne Lisbonne, faisant d’elle sa reine.

  • Regarder le Christ

    Après avoir mis le 15 avril un texte sur le regard que le Christ porte sur Marie, voici un texte d'ordre général sur l'invitation à regarder leChrist. Il serasuivi, au fil des mois, de quatorze poèmes décrivant principalement le regard porté sur différents personnages de l'Évangile.

    Regarder le Christ

    Le pape Benoît XVI invite à porter sur le monde qui nous entoure le regard du Christ (lire la suite)