Selon la tradition, la Vierge Marie est recueillie en prière quand l’archange saint Gabriel s’adresse à elle de la part de Dieu. En réalité, Marie est dans une relation intime privilégiée avec Dieu à tout instant, car elle a été rachetée par avance du péché et rien ne fait donc obstacle en elle au dialogue amoureux avec Dieu. (lire la suite).
verité - Page 14
-
1er mystère joyeux
-
Le rosaire
Le rosaire, du latin rosarium, "couronne", est une pratique de piété principalement diffusée par lesdominicains de sorte qu'une tradition en attribue l'origine à leur fondateur, saint Dominique (v. 1170-1221), qui l'aurait reçue directement de la Vierge Marie. (lire la suite) -
Le mal est vaincu
« Le Saint-Père [Jean-Paul II], à travers ses paroles et ses œuvres, nous a donné de grandes choses ; mais la leçon qu'il nous a donnée de la chaire de la souffrance et du silence est tout aussi importante. Dans son dernier livre Mémoire et identité (Rizzoli 2005), il nous a laissé une interprétation de la souffrance qui n'est pas une théorie théologique ou philosophique, mais un fruit mûri au cours de son chemin personnel de souffrance, qu'il parcourut avec le soutien de la foi dans le Seigneur crucifié. (lire la suite)
-
29 septembre : les saints Michel, Gabriel et Raphaël
L’Église catholique fête aujourd’hui les saints archanges Michel,
Gabriel
et Raphaël
. Jusqu’à la réforme liturgique qui suivi le concile Vatican II (1962-1965), saint Gabriel était fêté le 24 mars (veille de l’Annonciation à Marie)et saint Raphaël le 24 octobre.
Du grec archangelos, « chef des anges ». L’archange est un membre de la troisième hiérarchie des anges, selon la division opérée par Denys l’Aréopagite. La Sainte Écriture donne le nom des trois archanges fêtés aujourd’hui, nom qui indique leur mission : saint Michel « qui est comme Dieu ? », saint Gabriel « la force de Dieu », et saint Raphaël « Dieu qui guérit ». Raphaël se présente comme « un des sept Anges qui se tiennent toujours prêts à pénétrer auprès de la Gloire du Seigneur » (Tobie 12, 15).
Les quatre autres ont été appelés Uriel « lumière de Dieu », Sealtiel « oraison de Dieu », Jehudiel « louange de Dieu » et Barachiel « bénédiction de Dieu ». Un culte leur était rendu, notamment en Italie et en Espagne, même après son interdiction par le concile de Rome II sous le pape Zacharie, en 745, interdiction renouvelée par le tribunal de l'Inquisition à Madrid, en 1645. Le culte des sept archanges prend même de l'ampleur après la découverte, en 1516, d'une fresque dans l'église Saint-Ange, à Palerme, qui les représente et indique leurs noms et attributs. Ce culte reste interdit. Nous en trouvons des représentations dans l’iconographie, par exemple : Les Sept Archanges et la Trinité (H. Wierix, 1550-v. 1617) ; La Sainte Famille servie par les sept archanges (A. Vallejo, XVIIIe s.).
(voir mon Les mots du christianisme. Catholicisme — Orthodoxie — Protestantisme, Fayard) -
Le mal
Le mal n’est pas un être abstrait, une vue de l’esprit. Il n’est pas non plus localisable : « Le mal est ici, le mal est là. » Même si le mal peut être défini comme « l’absence de bien », il faut nous rendre compte qu’il est enraciné dans l’homme, dans le cœur de l’homme, comme conséquence du péché originel qui, même effacé par le sacrement du baptême, laisse subsister une inclination au mal, appelée « concupiscence » ou « foyer du péché ».
C’est pourquoi c’est d’abord en lui-même que l’homme doit combattre le mal. S’il s’attaque en lui aux causes du mal, il s’ensuivra que le mal régressera dans le monde. La vie morale est donc caractérisée par une certaine lutte. Cette lutte a au fond pour finalité de restaurer l’harmonie de la créature avec son Créateur et avec le monde qui l’environne, harmonie là aussi brisée par le péché originel. Et cette restauration suppose de revenir à un équilibre entre l’intelligence, la volonté et les passions, de sorte que la volonté et les passions ne s’imposent pas de façon désordonnée à l’intelligence. L’homme (et la femme, bien entendu) est ainsi appelé à développer en lui les vertus, c’est-à-dire les dispositions habituelles et fermes à bien agir, à rendre agissante la capacité faire le bien qui est inhérente à sa nature. Dans un sens négatif, cette lutte consiste aussi à se débarrasser peu à peu des défauts que nous avons, défauts qui sont à l’origine du mal que nous produisons en nous et autour de nous.
Cette lutte est appelée ascèse, du grec askêsis, « exercice », « effort ». C’est tout exercice spirituel tendant au perfectionnement de la personne. L’ascèse inclut les pénitences et privations recherchées pour un motif spirituel, afin de combattre la concupiscence présente dans l’homme, de progresser dans la vie intérieure, d’expier et réparer ses péchés et ceux d’autrui, d’appuyer toute œuvre d’apostolat et d’imiter le Christ qui « s’est dépouillé prenant la forme d’esclave [en] devenant semblable aux hommes » (Philippiens 2, 7).
« La paix est la conséquence de la guerre, de la lutte, de cette lutte ascétique, intime, que chaque chrétien doit soutenir contre tout ce qui, dans sa vie, ne vient pas de Dieu : contre l’orgueil, la sensualité, l’égoïsme, la superficialité, l’étroitesse de cœur. Il est inutile de réclamer à grands cris la tranquillité extérieure, si le calme fait défaut dans les consciences, au fond de l’âme, parce que c’est du cœur que procèdent mauvaises pensées, meurtres, adultères, débauches, faux témoignages, blasphèmes (Matthieu 15, 19) » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 73).
Cette ascèse permet à l’homme de parcourir progressivement les trois étapes de la vie intérieure que les auteurs spirituels appellent « voie purgative », « voie illuminative » et « voie unitive ».
(à suivre…) -
Dieu est bon (2)
Même dans un moment aussi dramatique que la crucifixion, la bonté de Dieu éclate au grand jour. Au lieu de paroles de haine ou de vengeance, Jésus dit à son Père : « Père, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Luc 23, 34). Cela suffit à faire réagir un malfaiteur qui se trouvait crucifié avec lui. Il lui adresse une demande : « Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras dans ton règne. Et il lui dit : (lire la suite)
-
L'Amour de la Sagesse éternelle & Grignion de Montfort
L’Amour de la Sagesse éternelle
Les différentes éditions publiées des œuvres de saint Louis-Marie Grigion de Montfort (1673-1716) incluent un ouvrage intitulé L’Amour de la Sagesse éternelle. Or, l’auteur de cet ouvrage est Charles Besnard (1717-1788), Il y parle exclusivement de Dieu comme Sagesse : « La Sagesse substantielle et incréée est le Fils de Dieu, la seconde personne de la très sainte Trinité, autrement la dit Sagesse éternelle dans l’éternité et Jésus-Christ dans le temps. C’est proprement de cette Sagesse dont nous allons parler. »
Telle n’est pas l’optique de Grignion de Montfort qui parle de la sagesse divine opposée à la sagesse du monde, comme de la pratique, à un niveau élevé, des vertus théologales de foi, espérance et charité. C’est pour lui,comme il l’écrit dans la Lettre aux Amis de la Croix, la « science savoureuse et expérimentale de la vérité qui fait voir dans le jour les mystères les plus cachés, entre autres celui de la croix […], qui renferme toute chose […], rend une âme participante de l’amitié de Dieu ».
Selon un spécialiste contemporain, lui-même montfortain, le P. Bernard Guitteny, qui a publié un article sur le sujet dans la Revue des sciences Religieuses 78 (2004), p. 231-251, intitulé « Les successeurs de saint Louis-Marie Grignion de Montfort », l’absence de christologie dans L’Amour de la Sagesse éternelle, le style qui n’a pas l’allure de celui du missionnaire qu’était Grignion de Montfort, la manière de référer à la Bible qui s’écarte de celle de notre saint, montrent bien que L’Amour de la Sagesse éternelle n’est pas de lui, mais est un ouvrage rédigé à une date ultérieure, dans un contexte historique où la conception de la vie et de la société a changé et où il faut faire face à la philosophie des Lumières. -
Dieu est bon (1)
La Bonté est un des attributs de Dieu, c’est-à-dire un des aspects de la nature, ou perfection de Dieu.
« Yahvé est bon pour qui espère en lui » (Lamentations 3, 25). « Yahvé est bon ; il est un refuge au jour de la détresse » (Nahum 1, 7). Seigneur, « tu es bon et bienfaisant : enseigne-moi tes prescriptions » (Psaume 119 [118], 68). « Célébrez Yahvé, car il est bon, car sa bienveillance est éternelle » (lire la suite) -
Les 21 Églises catholiques d'Orient (6)
15. L'Église slovaque catholique. L'histoire de la Slovaquie s'est longtemps confondue avec celle des Ruthènes. Avec la création de l'État tchèque après la Première Guerre mondiale, les Slovaques catholiques furent traités comme un groupe distinct. En 1950, un synode présidé par cinq prêtres rompt l'union à Rome et intègre les Slovaques catholiques à l'Église orthodoxe de Tchécoslovaquie. Los du « printemps de Prague », en 1968, les paroisses orthodoxes qui le désiraient purent revenir au catholicisme : 205 d'entre elles, sur 292, choisirent la communion avec Rome. ()
-
Regard de Jésus du tabernacle
Tu jettes sur moi un regard d’intelligence
Qui met en lumière les points de divergence
Entre les devoirs de notre union baptismale
Et les réclamations du vieil homme animal.
Je vois un Christ qui n’est pas Jésus, mais l’image
Que mes yeux, voilés par les péchés, ont formé.
Componction, humilité, constituent le lavage
Indispensable pour pouvoir les ranimer.
Or toi, du tabernacle d’où tu me dévisages, (lire la suite)Lien permanent Catégories : Dieu, Eucharistie, Jésus-Christ, Poésie, Sacrements, Spiritualité 0 commentaire