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spiritualité - Page 15

  • 5 septembre : les saints nous appartiennent

    Tous les saints, tous les anges sont à nous. Nous pouvons nous servir dec6e464d41c0997e9b74fb3f08d29c19b.jpg l'intelligence de saint Thomas, du bras de saint Michel et du cœur de Jeanne d'Arc et de Catherine de Sienne et de toutes ces ressources latentes que nous n'avons qu'à toucher pour qu'elles entrent en ébullition. Tout ce qui se fait de bien, de grand e t de beau d'un bout à l'autre de la terre, tout ce qui fait de la sainteté comme un médecin dit à un malade qu'il fait de la fièvre, c'est comme si c'était notre œuvre. L'héroïsme des missionnaires, l'inspiration des docteurs, la générosité des martyrs, le génie des artistes, la prière enflammée des clarisses et des carmélites, c'est comme si c'était nous, c'est nous !

    Paul Claudel interroge le Cantique des Cantiques.

  • 3 septembre : la vie contemplative

    df2043bc15ed16858d1be9f7f601cbfe.jpgUn monde chrétien qui ne comprendrait plus le sens de la vie contemplative serait mutilé de la moitié de lui-même. La prière personnelle est essentielle à la vie chrétienne.

    Jean Daniélou, Société et action temporelle, Tournai, 1955, p. 20.

     

  • 2 septembre : la conversion

    c839e94a1db71b3fc16e473ad9ee888d.jpgLa conversion est un moment-clé dans la ie de chaque homme - dans la vie religieuse et morale. Elle a un caractère multiple et se réalise dans les différentes périodes de la vie. Nous parlons de conversion quand se réalise un renversement fondamental qui décide du changement de direction de la vie et de la conduite. Mais il y existe aussi des conversions quotidiennes, extérieurement quasi imperceptibles : elles concernent des questions minuscules en apparence, mais cependant importantes pour le développement de l'âme humaine. On parle aussi de conversion première, deuxième et, parfois également, de troisième. La première consiste à s'éloigner des péchés graves qui encombrent la vie surnaturelle ; les conversions successives ont trait aux étapes ultérieures sur la voie de l'éloignement du mal, sur celle qui rapproche de Dieu (...). La conversion est étroitement et organiquement liée à la miséricorde divine.

    Jean-Paul II, Homélie à la paroisse Santa Teresa Fuori Porta Salaria, 24 janvier 1982.

  • 30 aout : encore la filiaiton divine

    47f02829f562b3b6cf622a3a89d62ce5.jpgChacun de nous a une tâche essentielle dans la vie. Jésus a choisi chacun de nous, individuellement, et il l'a appelé par son nom ! Il n'est personne parmi nous qui n'ait une vocation divine. C'est ce que saint Paul a écrit dans son Épitre aux Éphésiens (4, 7 ; 11-12) (...). D'abord et avant tout, Dieu nous a appelés à l'existence. Il nous a appelés à l'être ! Il nous a appelés, par son Fils Jésus-Christ, à le connaître comme notre Père bien-aimé. Il nous a appelés à être ses enfants. Il nous a appelés à réaliser son plan éternel dans notre vie individuelle, avec Jésus pour guide. Il nous a appelés à être avec Jésus les cohéritiers de son Royaume céleste ! Ce que Dieu notre Père nous offre par son Fils, c'est une nouvelle vie où nous sommes réellement ses enfants avec Jésus pour frère. Un pressant appel à vivre, à aimer, à travailler pour la venue de son Royaume. Et si nous hésitons, si nous sommes désorientés, Jésus s'offre lui-même comme guide quand il dit : « Viens, suis-moi ! » (Luc 9, 59).

    Jean-Paul II, Homélie à Bellahouston Park, Glasgow, 1er juin 1982.

  • 29 aout: comment nous sommes enfants de Dieu

    338dc7679bed7f55537afa1cfcd418f7.jpgOn devient enfant de Dieu non par nécessité, mais par le libre usage de on pouvoir : de telle sorte que le don divin offert à tous ne soit pas transmis par la naissance, mais soit accepté par la volonté. Et pour que les terreurs d'une foi encore faible n'empéchâssent personne de devenir enfant de Dieu - la difficulté rend timide l'espérance quand on désire plus qu'on ne croit - le Verbe de Dieu s'est fait chair, afin que par le Verbe incarné la chair même s'élevât jusqu'à Dieu. Et pour nous faire voire que le Verbe incarné n'est autre que le Verbe de Dieu, et qu'il est la chair de notre chair, il a habité parmi nous. En y habitant, il reste Dieu. (...) Il prend notre chair, et il ne perd pas sa dignité propre : Fils unique du Père, plein de grâce et de vérité, parfait dans sa nature et véritablement doué de la nôtre.

    Saint Hilaire, De la Trinité, libre 1, n. 11-12.

  • 17 aout : croire au Christ

    d70d8df5cd79485bd56c9d53e49f2bb6.gifIl y a une grande différence entre croire que c'est le Christ lui-même et croire dans le Christ, car les démons croyaient bien que c'était le Christ, mais ils ne croyaient pas au Christ. Celui-là croit au Christ, qui espère aussi dans le Christ et qui aime le Christ, car si on a la foi sans l'espérance et sans la charité, on croit que le Christ existe, mais on ne croit pas au Christ. Celui donc qui croit au Christ, par sa foi au Christ, attire en lui le Christ, s'unit pour ainsi dire à lui et devient membre de son corps, ce qui ne peut se faire sans que l'espérance et la charité ne viennent se joindre à la foi.

    Saint Augustin, Sermon 94, 2.

  • 14 aout : savoir reciter le Notre Pere

    9c5383c87f1f34217979a0e20160ed9c.jpegH. Bremond a rappelé comment celle qui devait un jour fonder les Bernardines réformées en Dauphiné, étant à Ponçonas pendant son enfance, « il lui tomba entre les mains une pauvre vachère, laquelle d'abord lui partout si rustique qu'elle crut qu'elle n'avait aucune connaissance de Dieu. Elle la tira à l'écart où elle commença de tout cœur à travailler à son instruction. Cette merveilleuse fille la pria avec abondance de larmes de lui apprendre ce qu'elle devait faire pour achever son Pater, car, disait-elle, en son langage des montagnes, je n'en saurai venir à bout. Depuis près de cinq ans, lorsque je prononce cde mot : Pater et que je considère que Celui qui est là-haut, disait-elle en levant ledoigt, que Celui-là est mon Père, je pleure et je demeure tout le jour en cet état en gardant mes vaches. »

    Cité par Charles Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Paris, 1943, p. 153-154.

  • 11 aout : La conversion du coeur

    Je m'adresse à vous, Dieu tout-puissant, pour vous demander un don que toutes les créatures ensemble ne peuvent m'accorder : ... la 6ceb63e6e55cd94b331b616ea5cef7b5.jpegconversion de mon cœur... (...) Tout ce qui n'est pas Dieu ne peut pas remplir mon attente. C'est Dieu même que je demande et que je cherche ; et c'est à vous seul, ô mon Dieu, que je m'adresse pour vous obtenir. Ouvrez mon cœur, Seigneur... (...) Vous seul avez pu créer mon âme : vous seul pouvez la créer de nouveau. Vous seul avez pu y former votre image : vous seul pouvez la reformer et y réimprimer votre portrait effacé, c'est-à-dire Jésus-Christ mon Sauveur, qui est votre image et le caractère de votre substance.

    Pascal, Prière pour demander à Dieu le bon usage des maladies, 1659.


  • 7 août : le chretien, fils de Dieu

    9d80bdaf6d286c88c205e44a89d67f36.jpgLe chrétien est véritablement racheté quand il permet que l'Esprit infuse en lui l'esprit filial - esprit de liberté et de confiance inconditionnée - ; et cela veut dire : quand il se sent comme un enfant qui a absolument besoin de son père pour lui adresser sa prière filiale et qui de lui-même ne sait rien dire d'autre que « papa ». Alors ce sera l'Esprit lui-même, comme une maman empressée, qui l'aidera à crier avec une immense tendresse : « Abba, Père ! » En effet, si en Romains 8, 15 il est dit que ce sont les fils qui « crient : Abba ! », en Galates 4, 6 on lit : « Et la preuve que vous êtes des fils, c'est que Dieu a envoyé dans nos cœurs l'Esprit de son Fils qui crie : Abba, Père ! »

    Conseil de présidence du grand Jubilé de l'an 2000, L'Esprit Saint emplit l'univers, Paris, 1997, p. 105.

  • 5 aout : la conversion

    8d65da08ca4cb04ef8fadb8a10a0c1d6.jpgIl existe malheureusement un mirage auquel on risque de se laisser prendre : vouloir changer la société en changeant simplement les structures extérieures ou en cherchant uniquement à satisfaire les besoins matériels de l'homme. Et, au contraire, il faut commencer par se changer soi-même en se renouvelant moralement ; en se renouvelant du dedans par l'imitation de Jésus-Christ ; en détruisant les racines de l'égoïsme et du péché qui nichent dans chaque cœur. Des personnes transformées collaborent efficacement à la transformation de la société.

    Jean-Paul II, Homélie au stade Nou Camp, Barcelone, 7 novembre 1982.