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Vierge Marie - Page 5

  • La vie d'un disciple du Christ

    StCordon.Valenciennes1.jpegLa dimension mariale de la vie d'un disciple du Christ s'exprime précisément, d'une manière spéciale, par cette offrande filiale à la Mère de Dieu, qui a commencé par le testament du Rédempteur sur le Golgotha. En se livrant filialement à Marie, le chrétien, comme l'Apôtre Jean, « reçoit parmi ses biens personnels » 130 la Mère du Christ et l'introduit dans tout l'espace de sa vie intérieure, c'est-à-dire dans son « moi » humain et chrétien: « Il l'accueillit chez lui ». Il cherche ainsi à entrer dans le rayonnement de l'«amour maternel» avec lequel la Mère du Rédempteur «prend soin des frères de son Fils » (concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium, n° 62), « à la naissance et à l'éducation desquels elle apporte sa coopération » (ibid., n° 63) à la mesure du don qui est propre à chacun de par la puissance de l'Esprit du Christ. Ainsi également s'exerce la maternité selon l'Esprit, qui est devenue le rôle de Marie au pied de la Croix et au Cénacle.

    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris Mater, n° 45.

     

  • 8 décembre : l'Immaculée Conception de Marie

    Immaculee.jpg

    Regardez une châtaigne. Lorsqu'elle est sur l'arbre, son enveloppe est garnie d'une multitude de piquants. Mais c'est à l'intérieur de son écorce que se développe la châtaigne, d'abord sous la forme d'un liquide laiteux. Elle n'a rien alors qui puisse blesser, rien d'épineux et de dangereux. Elle ne souffre pas des épines qui l'entourent. C'est dans ce milieu très doux qu'elle s'alimente et se réchauffe, qu'elle se développe selon sa nature et selon son espèce. Arrivée à l'âge adulte et brisant sa coque, elle en sort mûre sans être blessée par les aspérités et la rugosité de son écorce. Comprenez ceci : puisque Dieu a permis à la châtaigne d'être conçue, nourrie et formée sous les épines, mais à l'abri de leurs piqûres (...), ne pouvait-il pas préparer un corps humain, dont il voulait se faire un sanctuaire pour y habiter corporellement, de façon à devenir homme parfait dans l'unité de sa personne divine ? Certainement il le pouvait. Si donc il l'a vouli, il l'a fait.

     

    Eadmer (1964-1141).

  • Les maternités de Marie

    MariageSteVierge.Sienne.jpgMarie a expérimenté toutes les manières d'être mère ! Elle a été la mère d'un enfant comme les autres, d'un adolescent déconcertant, d'un prophète populaire, d'un hérétique dangereux, d'un prisonnier, d'un condamné à mort, d'un supplicié. On peut dire aussi que Marie a coonu toutes les sortes de « foi » : la foi qui questionne (Lc 1, 34), la foi qui débouche sur la lumière (Lc 1, 45-46), la foi qui ne comprend plus (Lc 2, 50), la foi qui déchire et nous sépare des autres (Lc 2, 34-35), la foi qui souffre et qui fait mal (Jn 19, 25), la foi qui est force de communion (Ac 1, 14 ; 2, 4). Quelle que soit notre foi, quelle que soit l'étape que nous traversons dans notre vie spirituelle, nous pouvons toujours dire que Marie est « passée par là » et qu'elle nous comprend.

    Georges Madore, Contempler pour devenir. Le Rosaire, Québec-Paris, Éditions Paulines et Médiaspaul, 1993, p. 13.

     

  • La victoire par Marie

    NotreDamedelaGarde.13.Marseille.jpg« J'ai appris directement du cardinal Stefan Wyszinski que son prédécesseur, le cardinal August Hlond, avait prononcé avant de mourir ces paroles prophétiques : « La victoire, si elle vient, viendra par Marie »... Au cours de mon ministère pastoral en Pologne, j'ai été témoin de l'accomplissement de cette parole. Une fois élu pape, confronté aux problèmes de l'Église entière, cette intuition, cette conviction m'a toujours habité : dans cette dimension universelle aussi, la victoire, si elle venait, serait remportée par Marie. Le Christ vaincra par Marie. Il veut qu'elle soit associée aux victoires de l'Église, dans le monde d'aujourd'hui et dans celui de demain »

    Jean-Paul II, Entrez dans l'espérance.

  • Le chapelet et la science

    Piete.jpgLe chapelet et la science

    Un étudiant qui voyageait en train s'est trouvé aux côtés d'un homme à l'apparence de paysan fortuné qui égrenait son chapelet. Monsieur, dit l'étudiant au vieil home, croyez-vous encore à ces choses vieillottes ? Oui, de répondre l'homme, certainement. Et vous ? L'étudiant éclata de rire et reprit : je ne crois pas à ces choses idiotes. Suivez mon conseil et jetez votre chapelet par la fenêtre et apprenez ce que la science en dit. La science ? (...) Peut-être pourriez-vous m'expliquer ? Répondit l'homme avec humilité et les larmes aux yeux. L'étudiant vit l'émotion de son compagnon de voyage et pour éviter de heurter davantage ses sentiments, lui dit : s'il-vous-plaît, laissez-moi votre adresse, je vous enverrai une documentation. Jetant un coup d'œil sur la carte de visite que l'homme sortit d'une poche intérieure, le jeune homme devint silencieux. Sur la carte, on pouvait lire : Louis Pasteur, Directeur, l'Institut de Recherches Scientifiques.

  • 15 août : louanges de Marie

     

    Assomption.Veronese.jpgLouanges à Marie

     

    Salut, ô notre joie si désirée !...

    Salut, ô allégresse de l'Église !...

    Salut, ô visage joyeux, brillant d'un éclat divin ! ...

    Salut, ô Mère, porteuse de la lumière inacessible !

    Salut, ô Mère immaculée de la Sainteté !

    Salut, ô limpide source d'eau vive !

     

    Théodote d'Ancyre (1e moitié du Ve s.).

     

    Salut, chant des Chérubins et louange des Anges !

    Salut, paix et joie du genre humain !

    Salut, paradfis de délices, salut, ô bois de la vie !

    Salut, rempart des fidèles et rempart de ceux qui sont en péril !

    Salut, réplique d'Adam ; rachat d'Ève, salut !

    Salut, source de la grâce et de l'immortalité !

    Salut, source protégée de l'Esprit Saint !

    Salut, temple de la divinité ; salut, trône du Seigneur !

    Salut, ô toute chaste, qui a écrasé la tête du Dragon !

     

    Saint Éphrem (306-373).

  • Les Coeurs de Jésus et Marie et nous

    Ô très aimable Jésus, vous nous assurez dans votre sainte Parole, que votre Père nous aime comme il CoeursJesusMarie1.jpegvous aime et que vous nous aimez comme votre Père vous aime (cf. Jean 15, 9), c'est-à-dure du même cœur et du même amour qu'il vous aime. Et ensuite, vous nous commandez de vous aimer comme vous aimez votre Père, et de demeurer toujours dans notre amour, comme vous demeurez toujours dans l'amour de votre Père. (...) Anéantissez en moi mon propre cœur et mon amour-propre, et y établissez votre cœur et votre amour, qui n'est autre que celui de votre Père, afin que je vous aime désormais comme vous aimez votre Père, et comme votre Père vous aime ; que je demeure toujours dans votre amour, comme vous demeurez toujours dans l'amour de votre Père. (...)

    Oui, mon Jésus, c'est en cet amour éternel, infini et immense duquel votre Père vous aime et duquel vous aimez votre Père de toute éternité, que je veux désormais vous aimer (...). C'est cet amour infini de votre Cœur que je veux vous offrir (...) comme mon propre cœur et amour, puisque vous me l'avez donné en vous donnant à moi, avec le Cœur bien-aimée de votre Mère bien-aimée (...) ; comme aussi avec tous les cœurs de tous les divins amants qui sont au ciel et en la terre.

     

    Saint Jean Eudes, La Vie et le Royaume de Jésus dans les âmes chrétiennes (1637), p. 394-395.

  • Coeur Immaculé de Marie

    Le Cœur Immaculé de Marie

     

    Quebec.TroisRivieres.Secoursdeschretiens.gifLe Christ sur la croix dit : « Femme, voici ton fils » (Jean 19, 26). Par ces mots, il ouvrit, d'une manière nouvelle, le cœur de sa Mère. Peu après, la lance du soldat romain transperça le côté du Crucifié. Ce Cœur transpercé esr devenu le signe de la rédemption que l'Agneau de Dieu accomplit par sa mort.

    Le Cœur immaculé de Marie, ouvert par la parole « Femme, voici ton fils », rencontre spirituellement le cœur de son Fils ouvert par la lance du soldat. Le cœur de Marie a été ouvert par l'amour pour l'homme et pour le monde dont le Christ a aimé l'homme et le monde, s'offrant lui-même pour eux sur la croix, jusqu'au coup de lance du soldat.

     

    Jean-Paul II, Jean-Paul II, Homélie à Fatima, 13 mai 1982.

  • 31 mai : la Visitation

    Maison heureuse d'avoir alors Jésus et sa Mère, et Jésus en sa mère ; d'avoir seule les Visitation.PdiCosimo.jpgdeux lumières de la terre et du ciel, les deux plus grands sujets de bénédiction et de véneration, que le ciel et la terre contiendront jamais.

    Aussi s'écrie Élisabeth : Tu es bénie entre les femmes et béni le fruit de ton sein (Luc 1, 42).

    Ce n'est que bénédiction en la bouche d'Élisabeth ; et aussi ce n'est que grâce et bénédiction au cœur, à l'enfant et à la maison d'Élisabeth.

    Si nous prenons garde au texte de l'Écriture, c'est de l'enfant que vient la lumière à Élisabeth, et ce n'est pas d'Élisabeth qu'elle arrive à son enfant ; comme c'est du Fils de Dieu que la bénédiction vient à la Vierge, et non pas de la Vierge au Fils de Dieu.

     

    Card. de Bérulle, « Vie de Jésus », Les Mystères de Marie, Paris, Grasset, 1961, p. 226.

  • Les pèlerinages à Marie

    En ce mois de mai consacré à Marie et où il est traditionnel de partir en pèlerinage vers ses sanctuaires, voici quelques mots du Serviteur de Dieu Jean-Paul II qui peuvent nous aider à comprendre cette démarche : 56.Jousselin.NDduRoncier.NDRoncienrGueritAveugle.JPG

    Les sanctuaires dédiés à la Sainte Vierge, disséminés partout dans le monde, sont comme des bornes milliaires dressées pour rythmer les temps de notre itinéraire terrestre : ils nous permettent de prendre un moment de repos au cours du voyage et de retrouver la joie et la sécurité pour la route, en même temps que la force d'aller de l'avant ; ils sont comme les oasis qui surgissent dans le désert pour offrir de l'eau et de l'ombre.

     

    Jean-Paul II, Discours aux prêtres, aux religieux et aux sœurs du diocèse de Livourne réunis dans le sanctuaire marial de Montenero, 19 mars 1982