Marie a expérimenté toutes les manières d'être mère ! Elle a été la mère d'un enfant comme les autres, d'un adolescent déconcertant, d'un prophète populaire, d'un hérétique dangereux, d'un prisonnier, d'un condamné à mort, d'un supplicié. On peut dire aussi que Marie a coonu toutes les sortes de « foi » : la foi qui questionne (Lc 1, 34), la foi qui débouche sur la lumière (Lc 1, 45-46), la foi qui ne comprend plus (Lc 2, 50), la foi qui déchire et nous sépare des autres (Lc 2, 34-35), la foi qui souffre et qui fait mal (Jn 19, 25), la foi qui est force de communion (Ac 1, 14 ; 2, 4). Quelle que soit notre foi, quelle que soit l'étape que nous traversons dans notre vie spirituelle, nous pouvons toujours dire que Marie est « passée par là » et qu'elle nous comprend.
Georges Madore, Contempler pour devenir. Le Rosaire, Québec-Paris, Éditions Paulines et Médiaspaul, 1993, p. 13

Vierge belle, tu es vêtue de soleil et couronnée d'étoiles ; tu as plu tellement au Souverain Soleil qu'il cacha sa lumière en toi ; Amour me pousse à parler de toi, mais je ne sais pas comment commencer sans ton aide et sans l'aide de celui qui, dans son amour, s'est reposé en toi... Tu possèdes, réunis en toi, trois noms doux et chers : mère, fille et épouse, ô Vierge glorieuse.
