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Jésus-Christ - Page 2

  • Saint Josémaria

    Aujourd'hui, fête liturgique de saint Josémaria, fondateur de l'Opus Dei, voici une voie de contemplation au milieu du monde qu'il proposait dans une homélie recueillie dans Amis de Dieu, n° 56 :

    charpentier.gifParmi les nombreux éloges de Jésus que prononcèrent ceux qui furent les témoins de sa vie, je vous demande d’en retenir un qui, d’une certaine manière, les comprend tous. Je veux parler de l’exclamation, empreinte d’accents d’étonnement et d’enthousiasme, que la multitude reprenait spontanément lorsqu’elle assistait, ébahie, à ses miracles : bene omnia fecit. Il a fait toutes choses admirablement bien, aussi bien les grands prodiges que les menus détails de la vie quotidienne qui n’ont ébloui personne, mais que le Christ a réalisés avec la plénitude de celui qui est perfectus Deus, perfectus homo, Dieu parfait et homme parfait.

    C’est de la vie tout entière du Seigneur que je suis épris. J’ai en outre une faiblesse toute particulière pour ses trente ans de vie cachée à Bethléem, en Égypte et à Nazareth. Cette période, cette longue période, dont il est à peine question dans l’Évangile, semble dépourvue de signification particulière pour ceux qui l’envisagent de façon superficielle. Pourtant, j’ai toujours soutenu que ce silence sur la biographie du Maître est très éloquent, et qu’il renferme de merveilleux enseignements pour les chrétiens. Ce furent des années intenses de travail et de prière ; Jésus-Christ menait une existence ordinaire — semblable à la nôtre, si l’on veut — tout à la fois divine et humaine. Il accomplissait tout à la perfection, aussi bien dans l’atelier modeste et ignoré de l’artisan que, plus tard, en présence des foules.

  • L'Église et le Christ

    06.Luceram.ChapelleBonCoeur.jpgCe n’est pas que le Christ soit une partie de l’Église, c’est bien plutôt l’Église qu’on pourrait appeler une partie de l’Église, entée sur lui, vivant de lui et pour lui, souffrant avec lui afin de régner avec lui. Car le terme ultime de l’Incarnation, c’est le Christ total, selon le mot de saint Augustin, le Christ Chef — Jésus — et ses membres — nous — ne faisant plus qu’un dans l’inexprimable échange de grâce de Celui qui donne et de ceux qui reçoivent tout.

     

    Louis BOUYER, Le Mystère pascal, réed., Paris, « Foi vivante » n° 6, 1967, p. 14-15.

  • Le Sacré Coeur

     

    Alpes6.jpgL'homme est aimé de Dieu! Telle est l'annonce si simple et si bouleversante que l'Eglise doit donner à l'homme. La parole et la vie de chaque chrétien peuvent et doivent faire retentir ce message: Dieu t'aime. Le Christ est venu pour toi, pour toi le Christ est «le Chemin, la Vérité et la Vie!» (Jn 14, 6).

     

    Jean-Paul II, exhortation apostolique Les fidèles du Christ, n° 34.

  • La présence réelle dans l'Eucharistie

    B.Courtrai.EgliseSaintMartin.TourEucharistique.jpgMaintenant, cependant, une autre question se pose encore. Au Cénacle, le Christ a donné aux disciples son Corps et son Sang, c’est-à-dire lui-même dans la totalité de sa personne. Mais a-t-il pu le faire ? Il est encore physiquement présent au milieu d’eux, il se trouve devant eux ! La réponse est : en cette heure Jésus réalise ce qu’il avait annoncé précédemment dans le discours sur le Bon Pasteur : « Personne ne m’enlève ma vie : je la donne de moi-même. J’ai le pouvoir de la donner, et le pouvoir de la reprendre… » (Jn 10, 18). Personne ne peut lui enlever la vie : il la donne par sa libre décision. En cette heure il anticipe la crucifixion et la résurrection. Ce qui se réalisera là, pour ainsi dire, physiquement en lui, il l’accomplit déjà par avance dans la liberté de son amour. Il donne sa vie et la reprend dans la résurrection pour pouvoir la partager pour toujours.

    Seigneur, aujourd’hui tu nous donnes ta vie, tu te donne toi-même à nous. Pénètre-nous de ton amour. Fais-nous vivre dans ton « aujourd’hui ». Fais de nous des instruments de ta paix ! Amen.

    Benoît XVI, Homélie de la messe in Caena Domini, 9 avril 2009.

  • Nietzsche et l'Évangile

    EcceHomo.Tiepolo.jpeg(En face de l'Évangile) la réaction immédiate, profonde, chez Nietzsche, fut, il faut bien le dire, la jalousie. Il ne me paraît pas que l'on puisse bien comprendre l'œuvre de Nietzsche sans tenir compte de ce sentiment. Nietzsche a été jaloux du Christ, jaloux jusqu'à la folie. En écrivant son Zarathoustra, Nietzsche reste tourmenté du désir de faire pièce à l'Évangile. Souvent il adopte la force même des Béatitudes pour en prendre le contre-pied. Il écrit l'Antéchrist, et dans sa dernière œuvre l'Ecce homo, se pose en rival victorieux de Celui dont il prétendait supplanter l'enseignement.

     

    André Gide, Dostoïevski, Œuvres complètes, t. XI, p. 185.

  • L'humilité de Jésus

    AdorationBergers.Zurbaran.jpg

    Notre-Seigneur a tellement pris la dernière place, que jamais personnne n'a pu la lui ravir.

     

    Abbé Huvelin, cité par René Bazin, Charles de Foucauld, explorateur du Maroc, ermite au Sahara, Paris, Nouvelle Cité, nouvelle édition, 2003, p. 117.

     

  • La souffrance dans notre vie

    Simon de Cyrène fut chargé d'aider Jésus à porter sa Croix sur le chemin du Golgotha. Cet homme, PortementCroix.retableTauberbischofsheim.Grünewald.jpgbien involontairement, est venu en aide à l'Homme des douleurs, abandonné par tous les siens et livré à une violence aveugle. L'histoire rapporte donc qu'un Africain, un fils de votre continent, a participé, au prix de sa propre souffrance, à la peine infinie de Celui qui rachetait tous les hommes, y compris ses bourreaux. Simon de Cyrène ne pouvait pas savoir qu'il avait son Sauveur devant les yeux. Il a été « réquisitionné » pour l'aider (cf. Mc 15, 21) ; il a été contraint, forcé à le faire. Il est difficile d'accepter de porter la croix d'un autre. Ce n'est qu'après la résurrection qu'il a pu comprendre ce qu'il avait fait. Ainsi en va-t-il de chacun de nous, frères et sœurs : au cœur de la détresse, de la révolte, le Christ nous propose sa présence aimante même si nous avons du mal à comprendre qu'Il est à nos côtés. Seule la victoire finale du Seigneur nous dévoilera le sens définitif de nos épreuuves.

    Benoît XVI, Discours aux malades à Yaoundé, 19 mars 2009.

  • La souffrance dans notre vie

    Simon de Cyrène fut chargé d'aider Jésus à porter sa Croix sur le chemin du Golgotha. Cet homme, PortementCroix.retableTauberbischofsheim.Grünewald.jpgbien involontairement, est venu en aide à l'Homme des douleurs, abandonné par tous les siens et livré à une violence aveugle. L'histoire rapporte donc qu'un Africain, un fils de votre continent, a participé, au prix de sa propre souffrance, à la peine infinie de Celui qui rachetait tous les hommes, y compris ses bourreaux. Simon de Cyrène ne pouvait pas savoir qu'il avait son Sauveur devant les yeux. Il a été « réquisitionné » pour l'aider (cf. Mc 15, 21) ; il a été contraint, forcé à le faire. Il est difficile d'accepter de porter la croix d'un autre. Ce n'est qu'après la résurrection qu'il a pu comprendre ce qu'il avait fait. Ainsi en va-t-il de chacun de nous, frères et sœurs : au cœur de la détresse, de la révolte, le Christ nous propose sa présence aimante même si nous avons du mal à comprendre qu'Il est à nos côtés. Seule la victoire finale du Seigneur nous dévoilera le sens définitif de nos épreuuves.

    Benoît XVI, Discours aux malades à Yaoundé, 19 mars 2009.

  • Vendredi Saint : plus de Croix !

    Plus de Croix !

    ChristenCroix.38.StAntoineAbbaye.jpgIls avaient dit là-bas, au prétoire : Pas celui-ci ! Délivrez, délivrez Barabbas, nous ne voulons pas de Jésus. Aijourd'hui, même alors que Jésus a passé près de vingt siècles sur la terre et dans notre France en faisant le bien, je les entends, les ennemis du Christ, crier encore : Crucifiez-le ! crucifiez-le ! Non, ce n'est pas lui, c'est Barabbas que nous voulons. Mais à ces clameurs insensées, vosv ingt mille voix ont répondu, et ces vallées, et ces montagnes retentissent encore de vos accalmations : Vive Jésus, notre Roi ! Il faut le crucifier, disaient les juifs. Et ils dressèrent la croix. Et Jésus sur cette croix attire tout à lui. Les siècles sont tombés à genoux, et le monde l'adore. Satan a enfin appris ces choses. Il a compris que la croix est le signe de la victoire. Et aussitôt il a modifié sa tactique. Plus de croix ! Plus de croix ! Nous n'en voulons plus sur nos places publiques, nous n'en voulons plus sur le Panthéon, nous n'en voulons plus dans nos écoles, nous n'en voulons plus au chevet des mourants, ni dans les tribunaux des juges. Plus de croix ! Plus de croix ! Ah ! vous ne voulez plus de croix ! Eh bien ! nous, les enfants de la France, nous voulons la croix ! Nous plantons la croix ! Nous l'avons plantée là-haut sur la montagne, nous l'avons plantée en bas dans la vallée, nous l'avons plantée sur les mâts de nos vaisseaux, au milieu de la mer. Nous l'avons portée à Jérusalem, nous l'avons placée à Rome, près du trône du grand pontife. Et aujourd'hui, nous la plantons encore ici, en face de ces grottes et à l'abri de ces vieux rochers. Et remarquez bien que nous ne la plantons pas sur la poussière mouvante, mais sur un piédestal de granit. Que dis-je ? Nous la plantons plus solidement encore : nous la plantons dans nos cœurs de Français, plus fermes dans la foi, plus fermes dans l'amour que le granit et le diamant. Et tous ensemble nous crions : Vive la Croix ! Et c'est au moment où tout croule que nous élevons cette croix. C'est au moment où le monde est ébranlé que nous, nous construisons. C'est à ce moment qu'à l'ombre de cette croix, nous fondons une France nouvelle, un monde nouveau. Cette croix sera la croix de la France.

     

    Jacqueline Baylé, Le saint de Toulouse s'en est allé... P. Marie-Antoine de Lavaur Capucin (1825-1907), Toulouse, Éditions du Carmel, 2006, p. 456-457 (Sermon au moment de l'érection du Christ au sommet des Espélugues, le 22 août 1890).

     

  • Se dépenser pour le Christ

    Longpra-St-Geoire 015.jpgAu curé de Saint-Charles de Biarritz qui lui fait l'amical reproche de compromettre sa santé, il réplique :

    « Ma seule raison d'être est de me tuer pour celui qui s'est tué pour moi. »

     

    Marcel Bocquet, Père Mateo apôtre mondial du Sacré-Cœur, Paris, Pierre Téqui éditeur, éd. de 2007, p. 140-141.