Je vous aime, ô ma Mère ; mais, en même temps, je crains de ne pas
vous aimer, car j'ai entendu dire que l'amour nous trouble ou nous rend semblable à la personne aimée. Puis don qu je me vois si différent de vous, serait-ce un signe que je ne vous aime pas ? Vous si pure, et moi si souillé ! Vous si humble, et moi si orgueilleux ! Vous si sainte, et moi si mauvais ! Mais voici précisément ce que vous avez à faire : puisque vous m'aimez, rendez-moi semblable à vous. Vous possédez tout pouvoir pour changer les cœurs : prenez donc le mien, et changez-le. Montrez au monde de quoi vous êtes capable en faveur de ceux que vous aimez. Rendez-moi saint, rendez-moi votre digne enfant. Telle est mon espérance.
Saint Alphonse de Liguori, Les Gloires de Marie.
Comment l'Opus Dei a-t-il été fondé ? Sans aucun moyen humain. J'avais vingt-six ans, de la bonne humeur et la grâce de Dieu m'accompagnait. L’Œuvre était certes modeste ; ce n’était que l'aspiration d'un jeune prêtre, qui s'efforçait de faire ce que Dieu réclamait de lui.


enfants, elle est l'échelle des pécheurs, elle est ma confiance suprême, elle est tout le fondement de mon espérance. Eh quoi ! Le Fils peut-il la repousser, ou admettre qu'elle soit repoussée ? Le Fils peut-il ne pas l'entendre ou ne pas être entendu ? Ni l'un ni l'autre, évidemment. « Vous avez trouvé grâce devant Dieu », a dit l'ange. Paroles heureuses ! Toujours Marie trouvera grâce, et c'est de grâce seulement que nous avons besoin. La Vierge pleine de prudence ne demandait ni la sagesse, comme Salomon, ni les richesses, ni les honneurs, ni la puissance, mais bien la grâce. Et c'est seulement par la grâce que nous sommes sauvés. Pourquoi, mes frères, avons-nous d'autres désirs ? Demandons la grâce, et demandons-là par Marie : car ce qu'elle désire obtenir, elle l'obtient, et elle ne peut être déçue. Demandons la grâce, mais la grâce devant Dieu : car la grâce devant les gommes est chose trompeuse.
Chacun de nous, dans son unité irremplaçable, s'offre pour la croissance de la communion ecclésiale, par son être et par son agir, tout comme, par ailleurs, il reçoit et assimile, d'une façon qui lui est propre, la richesse de l'Église tout entière. C'est cela la Communion des saints que nous affirmons dans le Credo : Le bien de tous devient le bien de chacun et le bien de chacun devient le bien de tous. « Dans la sainte Église - écrit saint Grégoire le Grand - chacun est le soutien des autres et les autres sont le soutien de chacun » (Homélie sur Ézéchiel 2, 1, 5) ».
Lorsque la petite fille de Nazareth prononce son fiat en réponse au message de l'Ange et que le Verbe se fit chair dans son sein, elle devint non seulement la Mère de Dieu dans l'ordre physique de la nature, mais aussi dans l'ordre surnaturel de la grâce, elle devint la Mère de tous ceux qui, par l'Esprit Saint, deviendraient un, sous la primauté de son Fils. La Mère de la Tête serait la Mère des membres, et la Mère de la Vigne serait la Mère des branches.