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Religion - Page 21

  • L’action du Saint-Esprit

    Le Saint-Esprit, vie qui donne la vie

    Qui transforme toute chose,

    Racine de toute création,

    Il ôta l’impureté de toute chose,

    Lavant les péchés, et procurant du baume aux blessures :

    Il est la vie radieuse et digne de louange,

    Eveillant et réveillant toute chose.

     

    Hildegard von Bingen.

  • La générosité de l’Esprit Saint

    De l’Esprit Saint aussi on pourrait dire : chacun en a sa part, et tous l’ont en entier, tant sa générosité est inépuisable. Dans l’expérience des Églises, il est le ferment invisible que l’on reconnaît à ses fruits, tels qu’un saint Paul nous aide à les discerner dans la vie spirituelle des chrétiens ; dans leur prière qui retrouve son sens de louange et de gratitude, enmeêm temps que son audace confiante ; dans les communautés vivantes, pleines de joie et de charité, que l’Esprit Saint suscite et transfigure ; dans l’esprit de sacrifice ; dans l’apostolat courageux et l’action fraternelle au service de la justice et de la paix. En tout, l’Esprit Saint stimule la recherche du sens de la vie, la poursuite obstinée du beau, du bien au-delà du mal ; on le reconnaît à travers l’espérance de la vie qui jaillit plus fort que la mort, et à travers cette eau jaillissante qui murmure déjà en nous : « Viens vers le Père ».

    Bx Jean-Paul II, Discours au Congrès international de Pneumatologie, 26 mars 1982, n° 4.

  • L’Esprit Saint pour tous

    Avec les yeux de la foi bien ouverts je vois David, Amos, Daniel, Pierre, Paul, Matthieu…, et je me complais à considérer le grand artiste qu’est cet Esprit Saint…, parce qu’Il remplit l’enfant joueur de cithare et le convertit en un Psalmiste ; Il remplit le pasteur de bœufs, qui se nourrissait de figues sauvages, et en fait un prophète ; Il remplit le jeune continent et le change en juge de vieillards ; Il remplit le pêcheur et le transforme en prédicateur ; Il remplit le persécuteur eu en fait le docteur des gentils ; Il remplit le publicain et en fait un évangéliste.

     

    Saint Grégoire le Grand, Super Evang. Hom. 30.

  • La force du Saint-Esprit

    Si l’on se confiait à l’Esprit Saint, si l’on était sûr qu’Il est logique, fidèle ; que, quand Il donne une inspiration pour le bien, Il donne en même temps la force pour la réaliser, et que, quand Il a commencé à lancer dans une certaine ligne, Il poursuivra son action, qu’heure par heure Il donnera ce qu’il faut ; alors on ne serait pas là toujours à se tâter pour savoir si cela va être trop difficile, si l’on pourra avancer, franchir l’obstacle ; on sera remis à l’action toute-puissante de l’Esprit Saint.

    D.-J. Lallement, Dociles à l’Esprit qui scrute les profondeurs de Dieu, Paris, Téqui, 1996, p. 110.

  • La présence eucharistique

    J’écris tout près de la chapelle. C’est un bienfait si inconcevable d’avoir le Christ en son corps présent chez soi, dans ses murs ; cela dissipe tous les autres privilèges et détruit – ou pourrait le faire – toute souffrance. Savoir qu’Il est tout proche, avoir l’occasion, durant la journée, d’aller vers Lui à tout moment ! Soyons sûrs, mon ami, que vous n’êtes pas oublié, quand je me trouve ainsi en Sa présence.

     

    J. Newman, dans Wilfrid Ward, The Life of  J. H. Cardinal Newman, Londres, Londmans, Green and Co, 1912, I, p. 118.

  • Eucharistie et joie

    Mardi de Pâques 1890. - Nous devons être dans la joie, car Notre-Seigneur est ressuscité, notre bien-aimé, notre fiancé, le divin époux de nos âmes est infiniment heureux, et son règne n'aura pas de fin ;... c'est là le fond, le vrai de notre joie... Quelque triste que je sois, quand je me mets au pied de l'autel, et que je dis à Notre-Seigneur Jésus : « Seigneur, vous êtes infiniment heureux, et rien ne vous manque », je ne puis faire autrement que d'ajouter : « Alors moi aussi, je suis heureux, et rien ne me manque ; votre bonheur me suffit. »

     

    René Bazin, Charles de Foucauld, explorateur du Maroc, ermite au Sahara, Paris, Nouvelle Cité, nouvelle édition, 2003, p. 136.

  • Eucharistie et prêtre

    Devenir Eucharistie, c'est le vœu et l'engagement constant du prêtre, afin que l'offrande du corps et du sang du Christ faite à l'autel soit le sacrifice de notre existence. Chaque jour nous tirons des saintes espèces un amour libre et pur qui fait de nous des ministres dignes et des témoins lumineux du Seigneur. C'est ce que les fidèles attendent du prêtre, un véritable exemple de dévotion envers l'Eucharistie. Ils aime le voir en prière et en adoration silencieuse devant le Christ, à la suite du Curé d'Ars qui sera tout particulièrement évoqué au long de l'année sacerdotale... Conscients de notre indignité et malgré nos péchés nous devons nous alimenter de l'amour que le Seigneur nous offre dans le sacrement eucharistique. Ce soir, nous renouvelons notre foi dans la présence réelle car elle n'est pas facilement acquise.

     

    Benoît XVI, Homélie pour la Fête-Dieu, 10 juin 2009.

  • Nous et les autres dans l'adversité

    Voici ce qui nous différencie d'avec ceux qui ne connaissent pas Dieu : eux, dans l'adversité, ils se plaigent et critiquent ; nous, l'adversité ne nous écarte ni de la vertu ni de la vraie foi. Au contraire, celles-ci se renforcent dans la douleur.

     

    Saint Cyprien, De mortalitate 13.

  • Une reine végétarienne

    La reine Sophie d’Espagne, raconte comment elle est devenue végétarienne.

    Je suis végétarienne parce que, à la mort de mon père [Paul, roi de Grèce], je me suis dit : « Que puis-je lui donner ? Que puis-je faire pour lui ? Que puis-je lui offrir ? » J’ai décidé à ce moment-là d’offrir pour lui quelque chose qui pourrait me coûter : ne pas manger de viande le  restant de ma vie. Telle est la raison, l’unique raison, pour laquelle je suis végétarienne.

     

    Cf. Julio Eugui, Mil anécdotas de virtudes, Rialp, 2004, n° 685, p. 444.

  • Le respect des prêtres

    Je ne veux pas que diminue la révérence que l’on doit professer envers lesprêtres, car la révérence et le respect qu’on leur témoigne ne s’adressent pas à eux, mais à moi, en vertu du Sang que je leur ai donné pour qu’ils l’administrent. Si ce n’était pas pour cela, vous devriez leur témoigner la même révérence qu’aux laïcs, et rien de plus.

     

    Sainte Catherine de Sienne, Le Dialogue, chap. 116.