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Prière

  • Les blessures du Christ

    J'ai la joie de vous informer de la parution immédiate, chez Artège, de mon dernier ouvrage

    Les blessures du Christ lumières pour notre vie chrétienne.

    Voici le texte de la quatrième de couverture :

    « J’accorderai tout ce que l’on me demandera par l’invocation aux saintes plaies. Il faut en répandre la dévotion », confiait le Christ à une simple religieuse visitandine, sœur Marie-Marthe Chambon, à la fin du xixe siècle. Forts de ces promesses, pénétrons donc dans ce mystère d’amour et contemplons ces « splendides joyaux », sources de notre salut.

    Aimer et vénérer les blessures du Christ en sa Passion, c’est apprendre à aimer d’un amour sans limite, allant « jusqu’au bout » (Jn 13,1), jusqu’au terme de chaque action entreprise, de nos journées, de notre vie tout entière. C’est aussi apprendre à endurer nos souffrances en union avec Jésus et Marie, pour le salut de tous les hommes.

    Mgr Dominique Le Tourneau propose ici une riche méditation qui éclairera tous les fidèles désireux de s’approcher un peu plus du Christ souffrant. Ils y puiseront un approfondissement de leur vie intérieure, la maîtrise de leurs sens et la force de supporter les épreuves en les offrant en union avec Jésus et Marie, pour le salut des hommes.

  • Les pus belles prières à saint Joseph

    En cette année consacrée à saint Joseph, Parole & Prière, du groupe Artège, vient de publier l'ouvrage suivant de votre serviteur :

     
    Les plus belles prières à saint Joseph.
     
    Cet ouvrage, de 166 pages, au prix de 12,90 euros, comprend les sections suivantes :
    Patron de l'Eglise universelle
    Soutien des familles
    Modèle des travailleurs
    Pour les causes difficiles et dans les épreuves
    Guide spirituel
    Prières de dévotion envers saint Joseph
    A la messe avec saint Joseph
    Les offices avec saint Joseph
  • L'année saint Joseph

    Comme vous le savez, le pape François a décrété une "Année saint Joseph". Elle va du 8 décembre 2020 au 8 décembre 2021, et entend marquer le centenaire de la déclaration de saint Joseph en tant que patron de l'Eglise universelle. Je rappelle à cette occasion mou ouvrage Tout savoir sur saint Joseph. Le guide ultime, publié aux éditions Artège au moment du premier confinement ! Son contenu se présent sous la fore suivante :

    I Saint Joseph dans les Evangiles
    II Saint Joseph dans la Bible
    III Saint Joseph dans les écrits apocryphes
    IV Saint Joseph chez les papes
    V La sainteté de Joseph
    VI Apparitions et miracles de saint Joseph
    VII Prier saint Joseph.
    Je vous souhaite une bonne route avec le saint patriarche.
  • Saint Thomas d'Aquin

    La sérénité du style, en apparence impersonnel, la démarche paisible de la raison donnant à chaque mot son sens le plus proche de l’intuition intellectuelle dont il est né, et par là même la plénitude de sa saveur, une puissance spirituelle quasi angélique, qui permet à saint Thomas de faire tenir dans les propositions les plus brèves des vérités sans nombre s’enchaînant les unes aux autres selon la hiérarchie elle-même des êtres réels, - tout m’était lumière dans ce que je lisais et c’est avec d’incessantes actions de grâce que je continuai ma lecture. […]

    Prier, comprendre, m’était une seule et même chose, l’un donnait soif de l’autre, et je me sentais sans cesse et jamais rassasiée.

    R. Maritain, Les grandes amitiés, Paris, D.D.B., 1949, p. 242-243.

  • Efficacité de la vraie prière

    Mon hôte parut très peiné de mon indisposition : il s’empressa de chercher dans quelques vieux livres où il y avait des versets du Coran, et m’apporta un petit morceau de papier bien enfumé, sur lequel on avait écrit en caractères arabes une sourate ; il m’assura que c’était une très bonne médecine pour de pareilles indispositions ; il me conseilla de la copier sur une planchette qu’il m’apporta, puis / de laver cette écriture dans le d’eau et de boire celle-ci, ajoutant que bien certainement j’éprouverai du soulagement. [Que penser alors d’une vraie prière ?]

    Le voyage de René Caillé à Tombouctou et à travers l’Afrique 1824-1828 publié par Jacques Boulenger, Paris, Librairie Plon, 1932, p. 110-111.

  • Le Je vous salue

    C'est l'Église qui a introduit les deux prénoms, Marie et Jésus, pour rendre plus explicite la prière de l'Ave Maria. On doit probablement au pape Urbain IV, vers 1263, l'ajout de l'incise « Jésus » avant « le fruit de vos entrailles est béni ».

     

    Guillaume de Menthière, Je vous salue Marie. L'art de la prière, préface de Mgr Henti Brincard, Paris, Mame-Edifa, 2003, p. 76.

  • Prière à Marie

    Ne dites pas, gracieuse Vierge, que vous ne pouvez, car votre Fils bien-aimé vous a donné tout pouvoir, tant au ciel comme en la terre ; ne dites pas que vous ne devez, car vous êtes la commune mère de tous les pauvres humains et particulièrement la mienne.

    Ne dites pas que vous ne devez ; car vous êtes la commune Mère de tous les pauvres humains et particulièrement la mienne.

    Si vous ne pouviez, je vous excuserais disant : il est vrai qu'elle est ma mère et qu'elle me chérit comme son fils, mais la pauvrette manque d'avoir et de pouvoir.

    Si vous n'étiez ma Mère, avec raison je patienterais disant : elle est bien assez riche pour m'assister ; mais hélas, n'étant pas ma mère, elle ne m'aime pas.

    Puis donc, très douce Vierge, que vous êtes ma Mère et que vous êtes puissante, comment vous excuserais-je si vous ne me soulagez et ne me prêtez votre secours et assistance ?

    Vous voyez, ma Mère, que vous êtes contrainte d'acquiescer à toutes mes demandes.

    Pour l'honneur et la gloire de votre Fils, acceptez-moi comme votre enfant, sans avoir égard à mes misères et péchés. Délivrez mon âme et mon corps de tout mal et me donnez toutes vos vertus, surtout l'humilité.

    Enfin, faites-moi présent de tous les dons, biens et grâces, qui plaisent à la Sainte Trinité, Père, Fils et Saint-Esprit. Ainsi soit-il.

    Saint François de Sales, Prière à Notre-Dame de tout pouvoir.

  • Prier avec saint Thomas

    La sérénité du style, en apparence impersonnel, la démarche paisible de la raison donnant à chaque mot son sens le plus proche de l’intuition intellectuelle dont il est né, et par là même la plénitude de sa saveur, une puissance spirituelle quasi angélique, qui permet à saint Thomas de faire tenir dans les propositions les plus brèves des vérités sans nombre s’enchaînant les unes aux autres selon la hiérarchie elle-même des êtres réels, - tout m’était lumière dans ce que je lisais et c’est avec d’incessantes actions de grâce que je continuai ma lecture. […] Prier, comprendre, m’était une seule et même chose, l’un donnait soif de l’autre, et je me sentais sans cesse et jamais rassasiée.

    R. Maritain, Les grandes amitiés, Paris, D.D.B., 1949, p. 242-243.

  • Prier en dormant...

    Dans les plus affreux combats que j’ai connus, le 23 septembre 1915, sous la ferme de Navarin, trois jours d’assaut ayant couché, au feu des mitrailleuses, plus de six mille hommes de la 14e Division, ses quatre colonels, je fouillais, la nuit tombée, les bois écrasés d’artillerie et pleins de cadavres. Mon ordonnance me suivait. Un étrange silence… Des corps inertes où je butte. Au loin une fusée plane… Lorsque, de l’obscurité devenue plus épaisse, monte, de je ne sais quelle direction, une sorte de chant très doux, léger, à peine murmuré, mais dont je ne perçois pas la phrase. Mon ordonnance s’est arrêté et me regarde. Des éclatements, puis de nouveau un silence ; et maintenant je perçois une mélodie liturgique : « Agnus Dei, qui tollis… » Cela venait de terre, tout près de nous. Nous nous agenouillâmes. Planant à peine sur les herbes labourées par les obus, je reconnus : « Et in terra pax… » Une voix très douce murmurait le Gloria de la Messe… Nous pûmes, enfin, suivant comme à la piste la mélodie, nous assurer d’où elle venait. Nous étant glissés sur les genoux, parmi les trous d’obus, les arbustes hachés et les corps inertes, nous ne pouvions plus douter. Le Sanctus avait suivi le Credo. À une lueur lointaine de fusée, nous vîmes enfin un jeune soldat étendu sur le dos, dormant ; c’était de ses lèvres que montait le chant. Évidemment, il rêvait ; j’étais très ému. Je regardais sous le casque cette figure très jeune, pâle, détendue, les yeux clos. Un petit paysan comtois, bien sûr, qui, dans l’enfer de Navarin, rêvait de son village ? Je soupçonnai du délire. Je tentai de le réveiller. Il ne répondit pas. Le Pater glissa sur ses lèvres détendues. Je fus pris de peur. Sans doute était-il blessé. J’appelai. Je le tirai doucement. Il ne répondit pas. Nulle trace de sang, nulle déchirure. Nous nous regardâmes, mon ordonnance et moi, ne pouvant expliquer ce sommeil étrange. Nous le prîmes alors doucement et nous le retournâmes sui lui-même. Il s’abandonna et, comme un enfant qui dort, laissa lourdement retomber la tête vers le sol : alors, à l’arrière du casque, je vis un petit trou noir : une balle dans la tête, ce petit agonisait en murmurant sa grand’messe d’enfant de chœur.

    P. Doncoeur, s.j., Retours en chrétienté, Paris, Grasset, 1933, p. 165-167.

  • Prier le Sacré Coeur

    Prie bien le Sacré Cœur, tu sais, moi je ne vois pas le Sacré Cœur comme tout le monde, je pense que le cœur de mon époux est à moi seul comme le mien est à lui seul et je lui parle alors dans la solitude de ce délicieux cœur en attendant de le contempler un jour face à face.

    Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face. Une course de géant. Lettres (édition intégrale), « Lettre 122 à Céline », Carmel le 14 Octobre 90, Paris, Cerf, DDB, 1977, p. 200.