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Mortification - Page 2

  • 5 decembre : l'examen de conscience

    (nous devons agir dans l'examen de conscience) comme les petits à l'école. Ils apprennent tout d'abord la forme des lettres ; ensuite ils commencent à distinguer les syllabes, et ainsi, peu à peu, finissent par d68b5c6918ced9671e1f7c066086855c.jpgapprendre à lire. Faisons de même, nous aussi. Divisons la vertu en parties, apprenons d'abord, par exemple, à ne pas parler mal, à ne pas renier, à ne pas médire ; puis, passant à une autre lettre, à n'envier personne, à ne pas être esclave de notre corps, à ne pas nous laisser emporter par la gourmandise, à ne pas être cruels, à ne pas être paresseux. Ensuite, passant de là à l'écriture spirituelle, étudions la continence, la mortification des sens, la chasteté, la justice, le mépris de la vaine gloire ; efforçons-nous d'être modestes, contrits de cœur. Enlaçant quelques vertus avec d'autres écrivons-les dans notre âme. Nous devons pratiquer cela dans notre propre maison : avec nos amis, avec notre femme, avec nos enfants.

    Saint Jean Chrysostome, Homélies sur l'Évangile de Matthieu11, 9.


  • 3 decembre : le jeune

    Le jeûne se pratique pour trois raisons principales. On le pratiquee21dc38a6fb593c8c8c76a90219c11f5.jpg premièrement, pour réprimer les concupiscences de la chair (...). Secondement pour élever l'esprit de l'homme vers les biens du ciel (...). On le pratique en troisième lieu, afin de satisfaire pour les péchés ; ce qui fait dire à Joël : « Convertissez-vous à moi de tout votre cœur, par le jeûne, etc. » et saint Bernard ajoute : « Le jeûne est bon et salutaire, il rachète les supplices éternels et il remet les péchés ; non seulement il obtient le pardon, mais il mérite la grâce ; non seulement il efface nos péchés passés, mais il repousse même ceux que nous pouvions commettre à l'avenir ».

    Saint Thomas d'Aquin, Sur l'Humanité de notre Seigneur Jésus-Christ10.


  • 30 novembre : progresser dans la vie spirituelle

    2c8099afbbf65da21a8039197b59e222.jpgAvec saint Augustin, nous pouvons dire que les passions mauvaises nous tirent par notre vêtement, vers le bas. En même temps, nous remarquerons dans notre cœur des désirs grands, nobles et purs : il y a donc une lutte.

    Toi, avec la grâce du Seigneur, si tu mets en œuvre les moyens ascétiques, la recherche de la présence de Dieu, la mortification, la pénitence — oui, la pénitence! —, tu iras de l'avant, tu obtiendras la paix et la victoire.

     

    Saint Josémaria, Forge, n° 411.

  • 10 novembre : la tempérance

    Tout ce qui peut-être semence de volupté, fuyez-le comme du poison.

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    J'aime mieux une nourriture modérée, qui vous laisse toujours sur votre faim, que des jeûnes de trois jours. Mieux vaut manger chaque jour, mais peu, que rarement et beaucoup à la fois. La meilleure pluie, c'est celle qui pénètre peu à peu la terre. Une pluie soudaine et trop forte désole les campagnes.

    Saint Jérôme, Lettre 18, à la jeune veuve Furia.


  • 9 novembre : la mortification

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    La mortification est donc une mort qui ne tue pas la vie, mais qui la manifeste ; elle est une réduction de la chair sous la loi de l'esprit, le sacrifice des sens à la raison, l'esclavage du corps pour que l'âme soit libre, enfin le signe éclatant d'un homme immolé aux hommes et à Dieu.

    Lacordaire, « Panégyrique du B. Fourier », Œuvres du P. H.-D. Lacordaire, t. VIII. Notices et panégyriques, Paris, 1920, p. 43.