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Le monde est bon

Le monde a été créé par Dieu. Cela devrait suffire pour comprendre qu’il est bon, car Dieu ne peut ni faire le mal ni agir mal. Le récit de la création de l’univers le confirme. Chaque étape est ponctuée par cette remarque : « Dieu vit que cela était bon » (Genèse 1, 4.10.12.17.21.25). Mais pour la création de l’homme et de la femme, il est précisé que « Dieu vit tout ce qu’il avait fait, et voilà que c’était très bon » (Genèse 1, 31).

Cela n’exclut pas la présence d’un mal physique. Dieu pouvait créer un monde meilleur, puisque sa puissance est infinie. « Cependant dans sa sagesse et sa bonté infinies, Dieu a voulu librement créer un monde « en état de cheminement » vers sa perfection ultime. Ce devenir comporte, dans le dessein de Dieu, avec l’apparition de certains êtres, la destruction d’autres, avec le plus parfait aussi le moins parfait, avec les constructions de la nature aussi les destructions. Avec le bien physique existe donc aussi le mal physique, aussi longtemps que la création n’a pas atteint sa perfection » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 310).

« Le monde est bon ; c’est le péché d’Adam qui a brisé la divine harmonie de la création. Mais Dieu le Père a envoyé son Fils unique pour rétablir la paix, afin que nous, devenus ses enfants d’adoption, nous puissions libérer la création du désordre et réconcilier toutes choses avec Dieu » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 112). Si le monde est bon, nous devons l’aimer. D’ailleurs, Dieu nous donne l’exemple : il « a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique » (Jean 3, 16). Mais en même temps, il faut « parvenir au détachement intérieur à l’égard de toute cette réalité riche et passionnante qu’est « le monde ». Il faut décider à poser la question de la vie éternelle » (Jean-Paul II, lettre Dilecti amici à tous les jeunes du monde, 31 mars 1985, n° 5). En effet, « elle passe, la figure de ce monde » (1 Corinthiens 7, 31). Le monde n’a qu’un temps : il n’est pas un aboutissement, mais un point de départ, le tremplin pour nous projeter dans une éternité de gloire ou de malheur.

Par le péché originel, l’homme a rompu toute harmonie non seulement par rapport à lui-même et à ses semblables, mais aussi par rapport « à toute la création » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 401). Désormais la puissance du diable cause de graves dommages de nature spirituelle certes, mais aussi « indirectement même de nature physique » (Ibid., n° 395). À l’homme incombe la tâche, moyennant la grâce divine, c’est-à-dire une assistance spirituelle, de « tout rassembler dans le Christ, ce qui est dans les cieux et ce qui est sur la terre » (Ephésiens, 1, 10).

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