UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Benoît XVI - Page 4

  • 7 janvier : le don du Christ qu'est l'Eucharistie

    0ace1d82bdd20af2cea54e2386b93f61.jpgDans le dialogue entre Jésus et Nicodème, nous trouvons une expression lumineuse (...) : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique : ainsi tout homme qui croit en lui ne périra pas, mais il obtiendra la vie éternelle. Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde, non pas pour juger le monde, mais pour que, par lui, le monde soit sauvé » (Jean 3, 16-17). Ces paroles montrent la racine première du don de Dieu. Jésus, dans l'Eucharistie, donne non pas « quelque chose » mais se donne lui-même ; il offre son corps et il verse son sang. De cette manière, il donne la totalité de son existence, révélant la source originaire de cet amour.

    Benoît XVI, exhortation apostolique Sacramentum caritatis, n° 7.

     

     

  • 1er janvier : Maternité divine de Marie

    Dans le passage de la Lettre aux Galates (...) saint Paul affirme :  « Dieu envoya son Fils, né d'une femme » (Galates 4, 4). Origène commente : « Observe bien qu'il n'a pas dit :  né par l'intermédiaire d'unecae747bfbd4a8210e8551d5ae8864b0c.jpg femme, mais :  né d'une femme » (Commentaire à la Lettre aux Galates). Cette profonde observation du grand exégète et écrivain ecclésiastique est importante : en effet, si le Fils de Dieu était né seulement par l'intermédiaire d'une femme, il n'aurait pas réellement assumé notre humanité, ce qu'il a fait, en revanche, en prenant chair « de » Marie. La maternité de Marie est donc vraiment et pleinement humaine. Dans l'expression « Dieu envoya son Fils, né d'une femme » se trouve résumée la vérité fondamentale sur Jésus comme Personne divine qui a pleinement assumé notre nature humaine. Il est le Fils de Dieu, il est engendré par Lui, et dans le même temps il est le fils d'une femme, Marie. Il vient d'elle. Il est de Dieu et de Marie. C'est pourquoi la Mère de Jésus peut être appelée et doit être appelée Mère de Dieu.

    Benoît XVI, Homélie, 31 décembre 2006.

  • 25 décembre : naissance de Jesus

     

    df5fa30604d6d2793fd3ea346473dcb7.jpgPour transformer le monde, Dieu a choisi une humble jeune fille d'un village de Galilée, Marie de Nazareth, et l'a interpellée par cette salutation : « Réjouissez-vous, comblée de grâce, le Seigneur est avec vous. » Le secret du véritable Noël réside dans ces paroles. Dieu le répète à l'Église, à chacun de nous : soyez dans la joie, (...). Avec l'aide de Marie, faisons le don de nous-mêmes, avec humilité et courage, afin que le monde accueille le Christ, qui est la source de la vraie joie.

     

    Benoît XVI, Angélus, 17 décembre 2006.

  • 4 décembre : l'union au pape

    80d2549aac6fa0e28db87a28e5f1b501.jpg

    Chez un catholique, il ne saurait y avoir d'autre attitude que celle de défendre « toujours » l'autorité du pape ; et celle d'être toujours assez docile et décidé pour réviser son opinion face au Magistère de l'Église.


    Saint Josémaria, Forge, n° 581.

  • 21 octobre : accueillir le Seigneur

    c6c3d26a94ee5f0c4c7456f6d2adb82e.jpg« Si, selon la chair, la mère du Christ est une, selon la foi, toutes les âmes engendrent le Christ ; chacune, en effet, accueille en elle le Verbe de Dieu » (saint Ambroise, Discours sur l'Évangile de saint Luc 2, 26-27). Ainsi le saint docteur, interprétant la parole de la Madone elle-même, nous invite à faire en sorte que dans notre âme et dans notre vie, le Seigneur trouve une demeure. Nous ne devons pas seulement le porter dans le cœur, mais nous devons l'apporter au monde, afin que nous aussi nous puissions engendrer le Christ pour notre temps.

    Benoît XVI, Angélus, 15 février 2006.

     

  • 16 octobre : des repas chretiens

    Nous devrions renouveler cette conscience que tous nos repas tirent leur vie de la bonté créatrice de Dieu et qu'ils renvoient à ce repas suprême (l'Eucharistie) dans lequel nous ne recevons pas seulement des choses terrestres mais la miséricorde incarnée de Dieu. Nous devrions prendre la résolution de faire de nos repas toujours plus des temps sacrés, de les commencer et de les terminer par une prière. Une telle attitude créera un climat nouveau dans nos maisons ; là où nous prions ensemble, où nous recevons de Dieu ses dons dans la reconnaissance, là naît un centre nouveau qui nous transforme aussi.

    J. Ratzinger, Dieu nous est proche. L'Eucharistie au cœur de l'Église, Paris, 2003, p. 51-52.

  • 16 octobre : des repas chretiens

    8d33f548646a97e5deec6b67b68849c9.jpegNous devrions renouveler cette conscience que tous nos repas tirent leur vie de la bonté créatrice de Dieu et qu'ils renvoient à ce repas suprême (l'Eucharistie) dans lequel nous ne recevons pas seulement des choses terrestres mais la miséricorde incarnée de Dieu. Nous devrions prendre la résolution de faire de nos repas toujours plus des temps sacrés, de les commencer et de les terminer par une prière. Une telle attitude créera un climat nouveau dans nos maisons ; là où nous prions ensemble, où nous recevons de Dieu ses dons dans la reconnaissance, là naît un centre nouveau qui nous transforme aussi.

    J. Ratzinger, Dieu nous est proche. L'Eucharistie au cœur de l'Église, Paris, 2003, p. 51-52.

  • 12 aout : La finalite de l'Eglise

    d3fed18c5882b2360c34ac13f719e2e1.jpegTelle est la finalité de l’Église - et il n’y en a aucune autre : le salut des âmes, une par une.

     
    Benoît XVI, 11 mai 2007.


  • 10 juin : la Fete-Dieu

    72e046da7c4035547a78f7b45eed0199.jpgLors de la procession du Jeudi Saint, l'Eglise accompagne Jésus au mont des Oliviers:  l'Eglise orante éprouve le vif désir de veiller avec Jésus, de ne pas le laisser seul dans la nuit du monde, dans la nuit de la trahison, dans la nuit de l'indifférence d'un grand nombre de personnes. En la fête du Corpus Domini, nous reprenons cette procession, mais dans la joie de la Résurrection. Le Seigneur est ressuscité et il nous précède.

     Benoît XVI, Homélie pour la Fête-Dieu, 26 mai 2005.

  • 3 juin : Benoit XVI et la Trinite

    Pour celui qui a la foi, tout l'univers parle de Dieu Un et Trine. Depuis lesb905471bd819d9cb0074ae97a0c2d792.jpg espaces interstellaires jusqu'aux particules microscopiques, tout ce qui existe renvoie à un Etre qui se communique dans la multiplicité et la variété des éléments, comme dans une immense symphonie. Tous les êtres sont ordonnés selon un dynamisme harmonieux que nous pouvons, de manière analogue, appeler "amour". Mais ce  n'est  que dans la personne humaine, libre et douée de raison, que ce dynamisme devient spirituel, amour responsable, comme réponse à Dieu et au prochain, dans un don de soi sincère. Dans cet amour, l'être humain trouve sa vérité et son bonheur. Parmi les diverses analogies du mystère ineffable de Dieu Un et Trine que les croyants sont en mesure d'entrevoir, je voudrais citer celle de la famille. Celle-ci est appelée à être une communauté d'amour et de vie, dans laquelle les diversités doivent concourir à former une "parabole de communion".

    Benoît XVI,  11 juin 2006.