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  • Unis au pape

    Je loue de tout mon, cœur le petit zèle que j'ai reconnu dans votre lettre pour l'union avec le Pape. Le corps n'est plus vivant sans le chef, que le chef sans le corps. Quiconque se sépare de l'un ou de l'autre n'est plus du corps, et n'appartient plus à Jésus-Christ. Je ne sais s'il y a des personnes dans l'Église plus attachées à cette unité de corps que le sont ceux que vous appelez nôtres. Nous savons que toutes les vertus, le martyre, les austérités et toutes les bonnes œuvres sont inutiles hors de l'Église, et de la communion du chef de l'Église, qui est le Pape.

    Pascal, Lettre à Mademoiselle de Roannez, VI, novembre 1656.

     

  • Face à la mort

    Je prie Dieu de former et maintenir en nous ces sentiments, et de continuer ceux qu'il me semble qu'il me donne, d'avoir pour vous et pour ma sœur plus de tendresse que jamais ; car il me semble que l'amour que nous avions pour mon père ne doit pas être perdu pour nous, et que nous devons en faire une refusion sur nous-mêmes, et que nous devons principalement hériter de l'affection qu'il nous portait, pour nous aimer encore plus cordialement s'il est possible.

    Pascal, Lettre à Monsieur et Madame Périer, 17 octobre 1651,à l'occasion de la mort de M. Pascal le père,décédé à Paris le 24 septembre.

     

  • La valeur du dimanche

    La valeur du dimanche

    Je voudrais donc insister, à la suite de la lettre Dies Domini, pour que la participation à l'Eucharistie soit vraiment, pour tout baptisé, le cœur du dimanche. Il y a là un Rome.StLouisFrancais.MaitreAutel.JPGengagement auquel on ne peut renoncer et qu'il faut vivre, non seulement pour obéir à un précepte, mais parce que c'est une nécessité pour une vie chrétienne vraiment consciente et cohérente. Nous entrons dans un millénaire qui s'annonce comme caractérisé par un profond mélange de cultures et de religions, même dans les pays de christianisation ancienne. Dans beaucoup de régions, les chrétiens sont, ou sont en train de devenir, un « petit troupeau » (Lc 12,32). Cela les met face au défi de témoigner plus fortement des aspects spécifiques de leur identité, et bien souvent dans des conditions de solitude et de difficultés. Le devoir de la participation eucharistique chaque dimanche est l'un de ces aspects. En réunissant chaque semaine les chrétiens comme famille de Dieu autour de la table de la Parole et du Pain de vie, l'Eucharistie dominicale est aussi l'antidote le plus naturel à la dispersion. Elle est le lieu privilégié où la communion est constamment annoncée et entretenue. Précisément par la participation à l'Eucharistie, le jour du Seigneur devient aussi le jour de l'Église,22 qui peut exercer ainsi de manière efficace son rôle de sacrement d'unité.

    Jean-Paul II, lettre apostolique Novo millennio ineunte, n° 36.

     

  • Le gouvernant qui rectifie

    Si quelquefois nous envoyons à votre fraternité des décrets qui choquent vos sentiments, ne vous en inquiétez pas. Car ou vous les exécuterez avec révérence, ou vous nous manderez la raison que vous croyez avoir de ne pas le faire ; parce que nous trouverons bon que vous n'exécutiez pas un décret qu'on aurait tiré de nous par surprise et par artifice.

    Alexandre III à l'archevêque de Ravenne, cité par Pascal, Les Provinciales, Dix-huitième lettre).

     

  • Nés pour aimer

    Nous naissons avec un caractère d'amour dans nos cœurs, qui se développe à mesure que l'esprit se perfectionne, et qui nous porte à aimer ce qui nous paraît beau sans que l'on nous ait jamais dit ce que c'est. Qui doute après cela si nous sommes au monde pour autre chose que pour aimer ?

    Pascal, Discours sur les passions de l'amour. (mais il ne pousse pas le raisonnement jusqu'à dire que nous sommes sur terre pour aimer Dieu...)

     

  • 2 février : la Chandeleur

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    Saint Anselme, au sujet du cierge que l'Église nous fait porter aujourd'hui (la Chandeleur), exprime cette belle pensée : « Trois éléments le composent, dit-il : la mèche, la cire et la flamme. La mèche, c'est notre âme ; la cire, l'humanité, la chair virginale de Jésus-Christ ; la flamme, sa divinité. Or, Jésus et Marie font tout pour que ce pieux symbole se réalise en nous, pour que notre union avec Notre Seigneur soit si étroite que sa chair eucharistique divinise, pour ainsi dire, la vôtre, et que sa divinité elle-même vous pénètre et vous embrase de son amour.

     

    R. P. Olivaint, Conseils aux jeunes gens, recueillis par le P. Ch. Clair, Paris, 1897, p. 87-88.

     

     

  • Nos souffrances nous pèsent

    Jésus crucifié apparut un jour à la Sœur Madeleine Orsini, religieuse dominicaine. Comme elle était, depuis longtemps déjà, sous le coup d'une grande épreuve, Jésus l'encouragea à rester avec lui sur la croix, en souffrant avec patience. « Mais, Seigneur, lui dit-elle, vous n'avez souffert que trois heures sur la croix, et moi, voilà des années que j'endure cette peine. - Ah ! Ignorante, que dis-tu ? Lui répondit le Sauveur. Depuis le premier instant de ma conception, j'ai souffert dans mon cœur tout ce que je souffris plus tard à ma mort sur la Croix ».

    Saint Alphonse de Liguori, Les gloires de Marie, Première douleur.