Je prie Dieu de former et maintenir en nous ces sentiments, et de continuer ceux qu'il me semble qu'il me donne, d'avoir pour vous et pour ma sœur plus de tendresse que jamais ; car il me semble que l'amour que nous avions pour mon père ne doit pas être perdu pour nous, et que nous devons en faire une refusion sur nous-mêmes, et que nous devons principalement hériter de l'affection qu'il nous portait, pour nous aimer encore plus cordialement s'il est possible.
Pascal, Lettre à Monsieur et Madame Périer, 17 octobre 1651,à l'occasion de la mort de M. Pascal le père,décédé à Paris le 24 septembre.